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[Fic] Un coeur de métal fragile, OPM, Genos/Saitama [de Crêpe Dentelle, pour Intelligence service]

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Titre : Un coeur de métal fragile
Auteur : Crêpe Dentelle (Participant 4)
Pour : Intelligence Service (Participant 5)
Fandom : One Punch Man
Personnages : Genos/Saitama
Rating : NC-17
Disclaimer : Rien ne m’appartient
Prompt : One Punch Man - Saitama/Genos - A propos du fait que Saitama ne peut pas avoir de rapport sexuel parce qu'il a peur de « briser » son partenaire s'il perd le contrôle de sa force. J'aimerais bien quelque chose soit en couple établi, soit en couple en train de se former, et Genos qui se montre rassurant et investi dans sa relation avec Saitama.
- Scène de porn tout à fait acceptée, mais optionnelle. L'important, c'est vraiment les sentiments de Saitama et la façon dont Genos est confronté aux inquiétudes de son maître (pour sa sécurité physique, alors que lui-même n'en a rien à faire)



Quand Genos a demandé "Je vous en prie, prenez-moi comme disciple.", il avait l'impression de vivre le moment le plus important de son existence. Cela l'était sans doute, puisque tout le reste a suivi. Il a supplié. Il s'est acharné. Il aurait fait n'importe quoi pour que Saitama accepte.

C'était pour gagner les armes nécessaires pour assouvir sa vengeance - non, c'était pour être jugé digne, parce qu'il avait donné le droit à Saitama de déterminer sa valeur, depuis qu'il l'avait vu se battre - non, c'était pour rester avec lui, peu importe s'il n'était pas digne, s'il devait tricher, s'imposer...

Saitama, à cet instant, était l'être le plus important pour lui, et pourtant Genos n'avait pas pensé à ce qu'il éprouvait. Il n'avait pas pensé à ses tristesses, à ses faiblesses. Il ne lui en imaginait pas du tout.

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Quand Genos a réalisé ses sentiments pour Saitama, son besoin d'être plus pour Saitama, il n'a pas supplié. Il ne s'est pas acharné. Il n'a pas tenté l'impossible. Il n'a même rien demandé.

"Je vous aime." a-t-il dit. Pas "Je vous en prie, donnez-moi un rendez-vous." Juste ça.

Et si Saitama le repoussait au point de le chasser - et s'il l'embrassait... Non. C'était juste une question de ne pas lui mentir, ce n'était pas pour avoir quelque chose.

"Oh." a répondu Saitama. Son visage inexpressif. Un peu surpris, peut-être, pensait Genos, qui croyait le connaître mieux que personne. Un peu hésitant.

Et puis Saitama a posé sa main sur sa joue, et Genos aurait pu jurer qu'il en ressentait la douceur avec ses sentiments, au-delà de ses capteurs.

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Saitama prend sa main de métal, trop froide pour exprimer toute la ferveur de ses sentiments. Il le fait même en public, à l'épicerie, devant les autres super-héros, et si Genos ne le ressent pas vraiment, il sait ce que cela signifie. Il n'a pas de coeur pour battre plus vite. Mais cela n'empêche pas d'être heureux, n'est-ce pas ?

La première fois que Genos l'a embrassé, il a posé sa main sur la joue de Saitama à son tour. Il s'est approché lentement, pour lui laisser le temps de refuser.

Sa bouche, son visage - c'est ce qui en lui est presque humain, qui en a l'apparence, qui ressent le mieux aussi. Les lèvres de Saitama - et puis, alors qu'il ouvrait la bouche, le goût de sa langue, la pression de ses lèvres. Son avidité, qui faisait chavirer le coeur de Genos - il le voulait vraiment, il ne le faisait pas pour lui...

Les bras de Genos se sont noués autour du cou de Saitama. Une main s'est refermée sur l'épaule de Genos. Et alors, il y a eu un bruit de métal.

Rien de grave, rien de cassé, même. Une simple articulation très simple à remboîter. Mais Saitama a reculé brusquement, a regardé le spectacle d'un air honteux, et le moment était fini.

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Ils n'ont pas cessé de se prendre les mains. Et parfois, les lèvres de Genos effleurent les doigts ou les joues de Saitama. Mais cela ne va pas plus loin.

Et cela ne suffit pas.

Ce n'est pas ce que Genos a le plus de mal à dire. Son existence ne dépend pas de la réponse. Mais justement, parce qu'il choisit de le dire quand même, la honte lui brûle les joues.

"Je voudrais..." Il se retient à grand peine de prendre une position subalterne, de poser son front à terre. Il reste juste à genoux, le visage en face de celui de Saitama qui mange de l'autre côté de la table. "Je voudrais vous satisfaire... vous donner du plaisir..." Il se force à le regarder dans les yeux. "Si vous le voulez, bien sûr. Il m'avait semblé..."

Le front de Saitama se plisse.

"Je viens de me rappeler que j'ai quelque chose d'urgent à faire." dit-il avec un tout petit sourire gêné.

Puis il va s'enfermer dans les toilettes. La porte claque.

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Genos attend qu'il ressorte. La porte est à moitié arrachée de ses gonds, et une partie de son esprit, pour lui éviter de paniquer, est en train de planifier la réparation. Il pourrait aisément entrer ; mais si Saitama a besoin d'intimité... il respectera cela.

"Genos ?" demande une voix depuis l'intérieur des toilettes. "Tu es là ?"

Le cyborg soupire de soulagement. "Oui."

"Genos, tu sais que tu es attirant, n'est-ce pas ? Aussi, cool. Tout le monde te le dit."

Genos ressent un plaisir inquiet. Bien sûr, cela se dit souvent, dans les classements de super-héros, mais rarement par des gens qui ont vu son vrai corps. Un corps mécanique qui n'est pas fait pour être aimé ; dur au toucher, et sans rien qui ressemble à des organes génitaux. Il n'appellerait pas cela attirant.

Seule l'opinion de Saitama-sensei compte. S'il le pense aussi, si ce n'est pas le prélude à un mais.

"Mais je ne pensais pas que tu avais ce genre d'envies." dit Saitama. Genos se demande s'il est aussi embarrassé que lui.

"Mon corps ne ressent rien, et ne demande rien." explique-t-il. Il peut expliquer cela, il s'est posé la question lui-même.

"Alors pourquoi ?"

"C'est juste moi. Je voudrais pouvoir vous faire ressentir." Pouvoir lui donner ce qu'il n'a pas. Il lui semble que cela serait aussi bon, même meilleur, tellement l'honneur et le privilège seraient grands. Ce sont ses sentiments qui parlent, pas ses hormones, comme quand il lui prend la main. Et son envie de le toucher encore plus. Il pense que les humains normaux, quand ils sont amoureux, ressentent cela aussi. Il n'y a pas que leur propre plaisir qui compte. Il lui reste une moitié de quelque chose.

Puis il ose se lancer. "Et vous ?"

"Je ne peux pas." répond Saitama.

"Mais si vous voulez !" s'exclame Genos, sautant sur ses pieds.

"Je te ferais mal." dit Saitama.

Peut-être est-ce le choc sur le plancher, ou peut-être Saitama-sensei a-t-il donné un petit coup de l'intérieur, mais la porte s'abat à ses pieds.

La voix de Saitama a cette touche fataliste qui lui est propre. "Dans certaines situations j'ai du mal à garder le contrôle. Et je suis très fort."

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Le premier réflexe de Genos est de lui dire qu'il s'en moque. Que Saitama peut le briser autant qu'il le faudra. Cela lui est déjà arrivé de nombreuses fois, et jamais pour une raison qui en valait autant la peine. Il ne ressent pas la douleur. Il peut toujours se faire réparer. Vraiment, ce n'est pas important.

Mais s'il a proposé cela c'est pour Saitama, alors si cela compte pour lui, il ne peut pas le négliger.

Puis, en essayant de se mettre à sa place, il réalise quelque chose.

"Cela veut dire que vous n'avez jamais... depuis votre entraînement... avec personne ?"

Le silence qui lui répond est assez éloquent. Et confirmé par un non désabusé.

Et Genos non plus n'a pas eu cette expérience, trop jeune au début, puis avec son corps de cyborg. Mais pour Saitama, il n'a jamais pensé...

Il aurait pu se douter qu'il n'était pas le seul à avoir eu sa vie sentimentale affectée par sa quête. Il aurait pu, peut-être, deviner que Saitama, malgré son indifférence affichée, veut toujours protéger les autres.

Il voit Saitama comme parfait, et cela ne change pas son opinion, au contraire. Mais il a l'impression de le comprendre mieux, dans les faiblesses qu'il se voit.

"Nous pourrions essayer." dit-il à haute voix.

"Genos..."

"Vous n'avez jamais blessé personne. Vos précautions vous honorent, mais rien ne prouve que... vous savez. Je ne sens pas la douleur. Je peux être réparé. Vous pouvez vous arrêter quand vous voudrez, dès que vous ne pouvez plus contrôler votre force."

"Je t'ai déjà fait mal." objecte Saitama.

"Mais non. Je ne savais pas. Je ne faisais pas attention. Nous pouvons faire cela. Ensemble."

"Mais tu le veux vraiment ?" demande Saitama, dubitatif

Il n'y a pas de mots pour dire à quel point Genos le veut. Cette marque d'intimité, de confiance... Genos pense à nouveau qu'il se briserait entièrement pour cela, qu'il connaîtrait la douleur à nouveau, sans hésiter. Mais il est là pour parler de joie partagée, pas de sacrifices. Ce n'est pas ce que veut Saitama, parce que c'est un modèle, parce que c'est un héros.

"J'aimerais beaucoup." répond-il simplement. "Quand vous voudrez, à la vitesse où vous voudrez."

"D'accord." répond Saitama.

Et Genos veut toujours, encore plus qu'avant, mais avec du bonheur en plus.

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"Voulez-vous que je me déshabille ?" demande Genos.

"Comme tu préfères." répond Saitama. Lui est assis sur le bord du futon, vêtu seulement de ses sous-vêtements. Il semble nerveux. Genos ne croit pas l'avoir jamais vu ainsi. Pour la nervosité. Il l'a déjà vu en sous-vêtements, mais les circonstances étaient différentes.

"Êtes-vous sûr que vous voulez ?" demande Genos. Il réfléchit à la question, et choisit de garder ses vêtements. Il sait qu'il semble plus humain de cette façon.

Saitama prend une grande inspiration. Si Genos ne le connaissait pas mieux, il lui semblerait qu'il tente de se calmer. "Oui."

Genos regarde entre ses jambes, voit son début d'érection qui tend son sous-vêtement, et quelque chose en lui tressaille. Pas du désir, plus une sorte de validation, de la fierté peut-être.

Il se met à genoux devant Saitama et l'embrasse.

Cette fois Saitama garde avec soin les deux mains en arrière, sur le lit, par sécurité. Ce sont juste leurs lèvres, leurs langues, qui se caressent de façon à la fois tendre et avide. C'est déjà bien suffisant pour que Genos ait l'impression d'atteindre un but tant espéré. De parvenir à quelque chose. Avant de rencontrer Saitama, il pensait que seule sa vengeance lui offrirait cela.

Une de ses mains caresse le sexe de Saitama, le saisit, et ses capteurs enregistrent qu'il durcit peu à peu. Il rompt le baiser.

"Est-ce que c'est bon ?" demande-t-il.

"Très bon." répond Saitama, qui respire très vite.

Genos regarde le sexe de son mentor, maintenant long et dur au point de sortir de son slip. Il fait glisser doucement le dernier vêtement, puis il se penche en avant et le prend dans sa bouche.

Saitama laisse échapper un cri ; Genos n'aurait jamais pensé que ce serait si doux à entendre. Avec sa bouche, il peut ressentir, il peut goûter. Il peut entendre les gémissements de son maître.

"Arrête !" lui demande soudain Saitama.

Il ne veut pas. Mais Genos ne peut pas désobéir à Saitama, et il lui fait absolument confiance. Il cesse tout de même, le regardant d'un air interrogateur.

"Je ne pourrais pas me retenir de bouger..." soupire Saitama. "C'est ton cerveau que je pourrais blesser et je ne prendrai pas le risque."

Quelque chose en Genos est frustré, même si Saitama a raison, bien entendu. Il reste un instant immobile.

"Touche-moi à nouveau." demande Saitama. Il ferme les yeux. "S'il te plaît."

Genos a l’impression qu’à ce “s’il te plaît” son âme frissonne. Même si ses mains métalliques articulées lui semblent décevants, disgracieux, ne lui dira certainement pas non.

“Oui, mon maître !” s’exclame-t-il avec un enthousiasme sincère.

Saitama, cette fois, ne se contente plus de frissonner, et se frotte contre sa main en violents coups de reins. Genos relâche le réservoir interne qui contient son huile lubrificatrice, parce qu'il ne voudrait pas... non, il ne lui ferait pas mal. Saitama est indestructible. Mais c'est plus doux, ainsi, la façon dont son sexe erratique glisse si aisément entre ses doigts. Il se penche sur lui, lui embrasse le cou.

Un coup de reins plus violent que les autres, et Saitama jouit sur ses doigts, avant de retomber sur le futon, haletant et grognant.

"Merci." dit-il, et Genos allait dire exactement la même chose, alors ce n'est probablement pas ridicule de parler en même temps.

Quand Genos se couche à côté de lui, Saitama passe son bras autour de sataille. Genos enfouit son visage contre sa poitrine, et se nourrit des petites mouvements de son torse, des vibrations de ses doigts, de l'odeur de son plaisir.

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Genos aurait préféré ne pas le dire. Mais il doit à son mentor l'honnêteté, avec quelques autres choses.

"Vous aviez raison, comme toujours" confesse-t-il. "Rien ne s'est cassé, mais le métal a plié." Il montre sa main. "Mais c'est déjà réparé."

Puis comme son bras est déjà levée, il lui semble tout naturel de poser ses doigts sur la joue de Saitama.

Saitama lui embrasse la jonction du poignet, à l'endroit qu'il a brisé, et Genos en a le souffle coupé.

"Dites-moi que cela ne vous arrêtera pas." demande-t-il. Il ne sait pas comment le dire. Il craint d'être trop autoritaire ; il craint de sembler supplier. "Dites-moi que ce n'est pas la dernière fois."

"Ce n'est pas la dernière fois." dit Saitama en souriant.

Et Genos se dit que son corps de métal, celui qui n'a pas été fait pour être aimé, a peut-être tout ce temps juste attendu la bonne personne.


[Fic] Le sommeil, les ronces (...), Nimona, Ballister/Goldenloin [de Crêpe Dentelle, pour Root]

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Titre : Le sommeil, les ronces, le dragon et le baiser
Auteur : Crêpe Dentelle (Participant 4)
Pour : Root (Participant 19)
Fandom : Nimona
Personnages : Ballister/Ambrosius, Nimona, Meredith Blitzmeyer, la Directrice
Rating : PG
Disclaimer : Rien ne m’appartient.
Prompt : Réécriture de conte (La Belle au Bois Dormant)
- Une réécriture de ce conte (inspirée ou non par la version Disney) avec les personnages de Nimona pourrait être intéressante, avec Goldenloin en prince endormi, et Ballister qui va le secourir (Nimona à ses côtés ?). Ballister peut même être responsable de la malédiction !



Il était une fois un roi nommé Ballister Blackheart qui avait un tout petit royaume.

Il y a de cela de nombreuses années, il avait possédé un grand royaume, ou, pour être honnête, un royaume moyen. On pouvait dire, tout à fait décent, quand on avait envie de pouvoir visiter les frontières sans passer des semaines à cheval. Mais sa voisine la terrible Reine Directrice lui avait presque tout pris.

Cette peste avait osé clamer que Ballister s'intéressait plus à la science qu'à gouverner ! Bien sûr, c'était vrai, mais pourquoi se soucier de ce qui ne la regardait pas ? Elle avait prétendu qu'il avait fait des expériences sur son propre peuple - cette partie-là était presque entièrement fausse ! Elle avait lancé contre lui son armée, et pire encore, son fils, le prince Ambrosius.

Ambrosius avait été le meilleur ami de Ballister dans son enfance. Par manque de concurrence, se disait-il en ricanant amèrement. Les meilleurs amis n'essaient pas de vous prendre votre royaume, ne vous coupent pas le bras, juste parce que leur maman a demandé.

Et maintenant, il ne restait à Ballister comme terre qu'un vieux château dans une forêt profonde. Comme sujets, une jeune fille nommée Nimona qui avait insisté pour rester même quand il avait renvoyé ses serviteurs pour ne plus avoir à les payer. Et comme richesses, que son laboratoire, maintenu en état de marche par quelques razzias régulières sur les convois de la Reine Directrice qui passaient trop près.

Et pour la première fois depuis des années, quelqu'un venait sonner à la lourde porte.

"Vous voulez que je le tue, boss ?" demanda Nimona, pleine d'espoir. Ils n'avaient attaqué aucun convoi depuis longtemps, et elle commençait à avoir besoin de se dégourdir les dents.

Ballister hésita. Il se demanda s'il y avait une seule personne qu'il n'avait pas envie de tuer à vue. Oui, un certain nombre. Parmi ces personnes, y en avait-il qu'il avait envie de rencontrer ? Probablement pas.

"Pas tout de suite." répondit-il. "Allons voir d'abord ce qu'il veut."

A l'entrée, attendait la bonne fée Meredith Blitzmeyer. Ballister se sentit un peu soulagé de ne pas avoir envoyé Nimona répondre. Il l'avait rencontrée une fois à un colloque, et ses théories magiques étaient intéressantes.

"Bonjour ! Je viens pour prendre le thé, échanger des nouvelles..."

"Je n'ai pas de thé."

"Cela ne m'étonne pas ! J'ai apporté le mien. Il est très bon. Vous pouvez en avoir aussi."

Elle entra sans être invitée, ce qui prouvait que ce n'était pas un vampire. Aussi, cela épargnait la peine de le faire.

Après quelques instants de discussion plutôt intéressante sur l'évolution des sorts de guérison chez les fées, elle eut un grand sourire qui annonçait qu'elle allait changer de sujet.

"Au fait, vous avez entendu la nouvelle..."

"Pas du tout !" s'exclama Ballister d'un air offensé. Il n'avait pas eu l'occasion de voler un journal depuis longtemps. Non seulement les convois étaient rares, mais leurs meneurs semblaient parfois presque illettrés.

"Le prince Ambrosius s'est piqué le doigt sur une aiguille, et il s'est endormi. Et tout le château s'est endormi avec lui ! Les serviteurs aussi bien que la reine ! De plus, des ronces particulièrement dangereuses ont poussé autour du château et plus personne ne peut y entrer."

Ballister en fut choqué. "Cela signifie que..."

"QUE PLUS PERSONNE NE DIRIGE L'ARMEE ET QU'ON PEUT ALLER LES ENVAHIR ET REPRENDRE NOS TERRES !"

Ballister se pinça l'arête du nez. "Oui, aussi. Merci, Nimona. Beaucoup de choses à la fois. Dans tous le cas, il faut y aller."

"Yeah ! Conquête !" s'exclama Nimona.

"Et comprendre ce qui est arrivé. En sait-on plus sur l'origine de ce sommeil ?"

"Certains disent que c'est une malédiction ! Qu'il a toujours été prévu que quand le prince Ambrosius arriverait à l'âge adulte..."

Ballister interrompit "Il a trente-deux ans !"

Meredith sembla soupeser cette nouvelle information. "Je suppose que ceux qui font courir cette rumeur le trouvent particulièrement immature... Et puis, je n'ai pas dit qu'elle était fiable. Ils disent aussi qu'un baiser d'amour le réveillerait, après tout."

"Je vais chercher votre armure, celle avec les poiiiiintes !"

"Merci. Elle sera utile pour les ronces."

"Hey," protesta la jeune fille. "Nous avons autre chose à faire ! Reprendre notre territoire !"

"Quel meilleur moyen pour prendre le contrôle du pays entier que d'entrer dans un château où personne n'a réussi à rentrer en se riant de la malédiction, de détrôner personnellement la famille royale ? En une seule fois, plutôt que de saccager village après village ?"

"Faire régner la terreur !"

"C'est bien moins élégant, sans compter que cela fait moins avancer la science. Non, je vais m'y rendre dès demain. Merci, Meredith."

"Tu veux juste l'embrasser pendant qu'il dort ! Je le saaavais !"

"Nimona, si tu continues ainsi, je pars seul et je te laisse ici t'occuper du royaume !"

"Tu n'oserais pas ?! Ooouh ! Il est amoureux !"

"Nimona ! C'est décidé, j'y vais tout seul !"

"J'ai peut-être quelque chose à faire ?" s'excusa Meredith.

"NON ! Je veux dire," reprit Ballister d'un ton plus calme, "fais un petit tour dans mon laboratoire en premier. J'ai quelques petites choses à te raconter en exclusivité."

Nimona tira la langue, et partit dans sa chambre.

***


Après une longue nuit de travail et une brève matinée de sommeil, Ballister réalisa que le château était vide.

Meredith avait laissé un petit mot remerciant pour l'hospitalité, et une petite boîte de thé en prime. Mais Nimona n'était nulle part. Pas dans son lit, dans aucune des chambres du château... Il l'appela, mais il n'y eut aucune réponse.

Dans l'écurie l'attendait un cheval tout sellé. Il poussa un grand soupir dramatique.

"Il semble que je vais devoir partir seul, après tout. Nimona a pris ma menace très au sérieux. Elle me manque déjà !"

En quelques dizaines de minutes, il traversa ce qui restait de son royaume. Puis il arriva dans celui de la Reine Directrice.

"Je me demande si je dois retourner la chercher." dit-il. "Mais si elle s'est cachée exprès, bien sûr, je ne pourrais pas la trouver. Elle est trop douée."

Il continua jusqu'au prochain village sur le chemin du château.

"Si Nimona était là," dit-il à haute voix, "elle attaquerait probablement ces villages. Cela nous ferait perdre du temps, cependant, et nous arriverions moins vite au château, où je compte faire avec Ambrosius des choses que je lui cache."

Il continua ainsi son chemin. Ce n'est qu'arrivé devant l'impressionnant mur de ronces qu'il se pencha sur l'encolure, et murmura.

"Je savais que tu étais le cheval depuis le début, Nimona. Il est très bien réussi, mais... même sans sortir beaucoup, je sais que nous n'avons pas de cheval."

"Mais si, tu n'avais pas bien regardé !"

"Aussi, les chevaux ne parlent pas."

"Enfer." grogna-t-elle, avant de se retransformer en adolescente et de laisser tomber son patron à terre.

***


"Bah ce sont des ronces. Des herbes piquantes, quoi. Elles n'ont pas l'air si terribles."

Nimona avait à peine prononcé ces mots qu'une liane épaisse se dirigea vers elle, rapide comme un fouet. Les épines semblaient avoir encore poussé, atteignant cinquante centimètres de longueur. Elle sauta en arrière, les évitant de justesse.

Mais les ronces, s'allongeant encore plus profondément, commencèrent à la poursuivre, et elle ne put leur échapper qu'en battant en retraite. Les bruits des épines se heurtant ressemblaient à s'y méprendre à des cliquètements de griffes.

"Fais attention," expliqua Ballister en la rejoignant. "Elles sont susceptibles."

Nimona le considéra avec suspiscion. "Et comment tu le sais ? Tu les connais personnellement ?"

Ballister toussota. "Il est _possible_ qu'elles viennent d'une de mes anciennes bases secrètes, une de celles que la Reine Directrice m'a volées."

"Hein ?"

"J'ai eu cette intuition quand Blitzmeyer a parlé de... sorts de sommeil... et de ronces... je pensais pourtant avoir construit un magnifique mécanisme d'auto-destruction ! Comment a-t-elle fait pour le contourner ! Elle est vraiment démoniaque !"

"Ha. Mais ça veut dire que tu connais leurs faiblesses ?"

"Exactement ! L'autre jour, j'ai fini de concevoir avec Blitzmeyer un certain anti-engrais qu'il suffit de verser sur les racines..."

"Oh. Cool."

"Le problème est que les racines sont, si j'ai bien calculé, à environ cinquante mètres d'ici. Ces choses poussent vite et loin. Je me demande comment je vais faire. Peut-être avec un robot télécommandé qui creuse..."

Mais déjà Nimona lui avait arraché l'anti-engrais des mains et s'était envolée dans le ciel.

"Regarde ! Je suis un dragon !"

Le feu qu'elle lança transforma les ronces en cendres sur une aire vaguement triangulaire d'une trentaine de mètres de longueurs. Mais alors qu'elle s'y avançait, prête à renouveler son exploit, les plantes latérales tentèrent de l'attraper par derrière, de se rapprocher aux limites de leur longueur. De plus, elles repoussaient à vue d'oeil.

"Vous allez voir !" s'exclama Nimona en crachant du feu à nouveau.

Mais les ronces étaient rapides, et bientôt le dragon fut ensevelie sous un amas de ronces vertes et brunes piqueté de quelques incendies. Ballister, anxieux, n'osait pas tirer dans le tas de peur de la toucher.

Quand soudain, toutes les plantes tombèrent à terre, inertes.

Le dragon mit quelque temps pour s'en détacher, couvert d'égratignures.

"Ton truc a marché, patron." dit-il d'une voix éraillée interrompue par une quinte de toux.

Elle se retransforma en petite fille. "Je ne cracherai plus jamais de feu."

"Merci." dit Ballister. "Ce n'était pas le plan prévu, mais c'était... efficace, je suppose ? Bien, en route pour le château !"

Même mortes, les ronces continuaient à leur abîmer les semelles de chaussures, mais on pouvait sans doute leur pardonner cette vengeance posthume.

***


Dans les salles et mêmes dans les couloirs, les serviteurs et courtisans semblaient s'être endormis sur place. Ballister avait examiné quelques-uns d'entre eux.

"Je le savais !" grogna-t-il. "C'est bien mon invention ! Je vais d'abord trouver Ambrosius, pour lui expliquer la situation sans créer de panique.

Nimona leva un sourcil qui montrait bien la haute opinion qu'elle avait de la capacité du prince à ne pas paniquer.

"Alors, patron ?" demanda-t-elle. "Est-ce que dans votre base secrète qu'ils ont volé, il y avait quelques autres inventions démoniaques cool ? Et par là je veux dire, dangereuses ?"

"Evidemment ! Mais pour celles-là aussi, j'ai apporté de quoi les rendre inopérantes, donc il n'y a pas à s'inquiéter."

A ce moment précis retentit un "clic" de mauvaise augure. Le visage de Ballister se décolora.

"Evidemment," dit-il avec un sourire malaisé, "ils peuvent aussi utiliser des armes tout à fait classiques."

"Qu'est-ce qui se passe ?"

"Nimona, j'ai marché sur une grenade. Cela veut dire que si je lève le pied, je peux exploser à n'importe quel instant. Ne fais pas l'héroïne. Aucune quantité de métamorphose ne pourra m'aider. Pars juste le plus loin possible - je ne connais pas la portée de l'explosion. Passe-moi l'aimant qui est dans mon sac. Et maintenant, avec un peu de chance, je reviendrai ta retrouver dans pas longtemps. Juste une opération de routine."

Nimona sembla hésiter.

"OK, boss, je vous fais confiance."

"Aussi, fais attention où tu marches ! Il pourrait y en avoir d'autres !"

"Bonne remarque !"

Nimona se transforma en oiseau, et s'envola dans le couloir.

***


La sueur au front, Ballister travailla à décaler les mécanismes internes de la grenade. Soudain, il entendit un petit rire.

Ce qui, dans un château où tout le monde était endormi, était beaucoup plus inquiétant que cela aurait dû l'être.

Il leva les yeux très lentement. La Reine Directrice se trouvait à l'extrémité du couloir par lequel il était arrivé.

"Tu es tombé dans mon piège, Blackheart ! Pensais-tu vraiment que tes inventions s'étaient déclenchées par accident ? Mais il était finalement plus facile de t'attirer que d'aller te chercher chez toi."

Tout en faisant attention à ne pas remuer le pied, Ballister répondit "J'aurais pensé qu'aucune personne de goût ne ferait volontairement pousser cette forêt. Je suppose que tout était un coup monté pour m'attirer ici ? C'est un honneur. Le prince Ambrosius n'est pas venu se moquer de moi aussi ?"

"Oh, non, il dort. Il fallait bien l'empêcher de mettre à jour son émission par boule de cristal sur le soin des cheveux, sinon tous mes plans seraient tombés à l'eau."

"Je vois." Ballister évalua l'arme qu'elle tenait en main. C'était un désintégrateur qui faisait aussi partie des armes qu'il avait malencontreusement perdues. Il avait prévu un bouclier pour cela. Malheureusement, ses mains étaient occupées, et aussi..."

"En plus ta subalterne est partie avec tes affaires. Ha ha, tu te coupes toi-même l'herbe sous le pied, Blackheart."

Ses chances de survie pouvaient peut-être augmenter un tout petit peu s'il avait le temps de désactiver la grenade pendant qu'elle parlait. Vraiment, utiliser d'autres armes que celles qu'elle lui avait volées contre lui ! C'était un très haut niveau de déloyauté !

"Comment as-tu fait courir toutes ces rumeurs alors que tu étais censée être endormie avec les autres ? Je suis curieux."

"Bah, un réseau de boules de cristal transmet de toutes façon des informations depuis la salle du trône, il suffit de laisser voir les bonnes images, et... pourquoi demandes-tu ça ?"

Le corps de Ballister se crispa. Il était loin d'avoir fini, elle ne semblait pas être tombée dans le panneau.

Quand soudain, un cri résonna dans le couloir.

"Maman !"

Ballister ne leva pas les yeux. Il était déjà occupé à plusieurs choses à la fois. Et puis, il reconnaissait très bien cette voix et ses accents vélléitaires. Sans compter que l'exclamation ne levait aucun doute.

"Arrête ça tout de suite ! Laisse partir Ballister !"

"Ecoute, petite métamorphe. C'est bien essayé, mais mon fils est endormi."

C'était effectivement très crédible. Ballister sentit le sentiment de soulagement dans son coeur se ratatiner comme un fruit pourri.

"C'est moi ! Elle est venue me réveiller ! Je n'arrive pas à croire que tu ne me reconnaisses pas !"

"Peu importe !" s'exclama la Reine Directrice. "Qui que tu sois, j'ai quelque chose d'important à faire !"

"Oh, je suppose que c'est tuer mon meilleur ami, et pas me dire pourquoi tu m'as plongé dans un sommeil éternel sans mon accord !"

"Ambrosius, même si c'est toi, je ne tolèrerai pas..."

"Et juste le jour où j'allais essayer de faire passer une loi pour la première fois !"

Ballister aurait sursauté s'il n'avait pas été accroupi sur une mine. Il doutait qu'Ambrosius ait pu rassembler les tripes de faire ça. Mais il doutait encore plus que Nimona ait pu lui en prêter l'intérêt. Les rumeurs selon lesquels il était parvenu à l'âge adulte avaient-elles une base ?

La voix furieuse de la Reine directrice retentit. "Ce qui était une trahison car Je suis la Reine. Je me moque de tes états d'âme comme de tes lois stupides ! Retourne dans ta chambre maintenant si tu ne veux pas voir la mort de ton ami en direct !"

Ballister espéra qu'Ambrosius ne ferait pas quelque chose de stupide comme essayer de se mettre entre lui et sa mère. Bien sûr, ce serait stimulant émotionnellement, mais la Reine Directrice serait capable de tirer quand même.

Alors il y eut un grand bruit de bris de verre. Suivi d'un hurlement.

Il devenait d'un coup beaucoup plus difficile de comprendre ce qui se passait juste au bruit.

Ballister leva les yeux, juste à temps pour voir l'énorme dragon rouge qui criait "Dragon ? J'ai mentionné que j'étais un dragon ?"

Le hurlement était celui d'Ambrosius qui la montrait du doigt. La vitre était cassée, et la reine Directrice semblait être tombée par la fenêtre.

"J'étais une fourmi, et maintenant je suis un dragooooon !"

"Ambrosius !" s'exclama Ballister. "Arrête de crier. Elle est de notre côté ! Ne me dis pas que toi non plus, tu n'avais pas envie de jeter ta mère par la fenêtre !"

Cela ne le calma pas.

"Nimona, peux-tu me passer le désintégrateur ?"

Elle se retransforma en adolescente pour cela, ce qui eut un effet plus immédiat sur Ambrosius. Ballister régla l'arme pour désintégrer le métal, et visa son pied. La grenade disparut, ainsi qu'une grande partie des clous de ses chaussures. Et oui, il aurait pu continuer à la désamorcer à la main. Mais il commençait à avoir des fourmis.

Puis il se tourna vers Ambrosius. "Je suppose que tout cela mérite une
explication."

"Oh, la petite jeune fille, euh, dragon, peu importe, m'a expliqué. Tu es venu pour conquérir le royaume de ma mère, pas vrai ?"

"Euh..."

"Et aussi, pour me libérer de la terrible malédiction qu'elle a jeté sur moi, en souvenir de notre ancienne... affection."

"Pour être exact..."

"Je veux dire, j'ai vu l'épaisseur de la couche de poussière et tu t'es bien fait attendre, mais je te pardonne."

"Quoi ?"

"Patron !" s'exclama Nimona. "Votre remède a marché, et il était même lisiblement étiqueté ! Ca veut dire que je n'ai pas eu besoin de l'embrasser pour le réveiller. Je dis ça juste comme ça."

"Je vois comment cela peut être un problème." dit Ambrosius d'un ton rêveur.

C'était de la provocation, et Ballister se hâta de tomber dans son second piège de la journée en s'avançant pour l'embrasser.

"Je le savais !" grogna Nimona. "Ca avance à quoi de me raconter des craques ? Qui regrette, maintenant ?"

***


Quand les habitants du château furent réveillés par l'antidote de Ballister, sa cote de popularité monta en flèche. Quand il fut révélé que la Reine Directrice avait commis cet empoisonnement, la sienne eut quelques hoquets.

Et par là, on pouvait comprendre qu'elle avait intérêt à faire ses valises, fuir le château et prendre sa retraite anticipée. Son fils, heureusement, était tout prêt à lui succéder. Et pas seul.

"Je n'arrive pas à croire qu'en épousant Ambrosius, boss, tu vas reconquérir ton royaume et même plus sans que j'aie à tuer qui que ce soit."

"Est-ce que ce n'est pas mieux comme ça ?"

"Hmmmm... nan."

"Mais tu as quand même donné un coup de queue à la Directrice."

"Je suppose qu'il y a ça."

"Ballister !" appela Ambrosius. "Tu viens poser pour le tableau officiel du mariage ?"

"J'ai du travail ! Je fais de la science ! Il y a certains appareils que je n'ai pas fini d'analyser, et je déteste avoir cela dans un laboratoire dont je vais me servir !"

"Ca ne durera pas longtemps !"

"Si tu veux, patron, je me transforme en toi et je vais poser à ta place !"

"Hors de question !" s'exclama Ambrosius.

"Pourquoi ? C'est un portrait inconvenant ?"

"Non. Mais il faut que tu y sois, toi aussi ! C'est toi qui as apporté le remède, après tout ! En demoiselle de compagnie, ça serait bien..."

"Haaa, trop bien ! Patron, tu viens !"

Et c'est ainsi que Ballister se retrouva traîné de force pour poser pour son portrait de mariage.

En réalité, il ne s'en plaignait pas tant que ça.

Bientôt la fin de l'échange

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Je rappelle aux participants qui n'ont toujours rien rendu que l'échange se termine définitivement le 25 septembre au soir, c'est à dire dimanche prochain.

Faites bon usage de ce weekend pour rendre votre oeuvre dans les temps - aucun délai supplémentaire ne sera accordé.

Bon courage pour cette dernière ligne droite !! Que la Force soit avec vous !! o(^◇^)o

[Fic] Dernière danse, Candélabres, Julien/Paul [de Aïepaslatête, pour Hiraeth]

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Titre : Dernière danse
Auteur : Aïepaslatête (Participant 16)
Pour : Hiraeth (Participant 9)
Fandom : Candélabres
Personnages : Julien/Paul, David
Rating : K, j'ai préféré faire ça tout en douceur
Disclaimer : Hormis la mise en scène, rien ne m'appartient, tout est à Algésiras
Prompt : Candélabres : Paul/Julien, quelque chose autour de leur relation étrange, le fait que Paul soit la source de la force de Julien, l’équilibre qu’ils doivent trouver ? 
- Tu peux t’éloigner des prompts au fil de ton inspiration sans problème. Le rating est à ta discrétion, tant que ce n’est pas du PWP ;) Ma seule exigence, c’est que ça se termine bien (ou au moins qu’il y a de l’espoir) !
Note : J'espère avoir réussi à répondre au prompt, je me suis laissée un peu emporter dans cet écrit mais j'espère surtout qu'il te plaira !


"Pourquoi est-ce que je n'y arrive pas ?" L'exclamation vient rompre le silence, le surprend lui-même. Heureusement, il se sait seul dans les locaux depuis longtemps maintenant ; le cours s'est terminé il y a de cela plus d'une heure, et tous ont fuit dès qu'il les a libéré. David en tête. Et Paul sait qu'il leur devra vraisemblablement des excuses, à défaut d'une explication. Il le sait, la pensée est là, dans un recoin de son esprit. Qu'il ne peut plus ignorer, même avec toute la mauvaise fois dont il sait parfois pouvoir faire preuve. Il leur devra des excuses, à eux, et à Fred aussi sans doute. Fred qui n'a pu assurer le cours d'aujourd'hui et lui a confié cette tâche à laquelle il s'est livré - avec quel résultat, ah ! Parce qu'il a été exigeant, infâme, même. Parce qu'il s'est énervé, irrité, et a fini par mettre fin à ce qui ressemblait de plus en plus à une séance de torture plutôt qu'à une répétition de balais.

"C'est ridicule." Et de nouveau, sa voix qui résonne dans l'endroit trop vide. Et sa propre voix qui provoque un rire froid, sans joie. Mort. Si bref, mais qui se répercute sur les miroirs, qui le renvoient, encore et encore. La tête lui en tourne, une seconde, alors qu'il a l'impression que le rire l'entoure, le pénètre. Chacun de ses os, chacune de ses cellules. Et il a froid. Si froid. Il n'arrive pas à se souvenir de la dernière fois où il a eu si froid...

Il est fou, n'est-ce pas ? Les autres en sont persuadés ; lui commence à le penser. Le voilà qui parle et qui rit seul. Qui n'a même plus l'excuse de voir des Candélabres, de s'adresser à ces être irréels. Non. Il est seul dans les locaux. Complètement seul au milieu de la salle de danse. Seul éclairé par les rayons d'un soleil d'été qui s'attarde, qui caresse encore les grandes bais vitrée. Seul à se refléter dans les immenses miroirs. Il est seul.

Ignorant l'amertume qui remonte le long de sa gorge, qui vient se loger contre sa langue, Paul secoue la tête. S'ébroue comme un animal qui sort de l'eau, avant de se remettre en position. Il doit y arriver. Il. Doit. Y. Arriver. Et il s'efforce de tendre le bras vers le haut, d'arrondir parfaitement cet angle. De prendre une inspiration. De nier que ses membres trembles. Et de se remettre en mouvement. Il ne peut pas abandonner !

Une rage nouvelle au creux du ventre, l'envie de parvenir à ses fins. Un, deux, trois quatre... Les mouvements qui s'enchainent, peut-être avec moins de grâce que d'habitude. Cinq, six, sept, huit... Un peu plus raide, plus saccadé. Et cette impression de se détruire un peu plus à chaque mouvement, que s'effondre un à un tous ces organes de l'intérieur. Et ses membres qui tremblent de plus en plus. Ses jambes prêtent à céder. Et la musique qui s'accélère, semble taper à ses oreilles. Un, deux, trois, quatre. Le pied qui glisse un rien plus loin, la chorégraphie qui se disloque. Son corps telle une marionnette. Le souffle bien trop court. Cinq, six, sept, huit. Et le noir.

Combien de temps ? Pas plus de quelques secondes, sans doute. Le temps d'une inspiration. Le temps d'un battement de cœur. Et il n'est plus seul.

Et deux mains autour de lui. Qui le relèvent - depuis quand était il tombé ? Pas de chaleur, pas de souffle. Juste ces deux mains. Et lui, si proche. Caresse, à peine, frôlement. Qui l'aide à se remettre en place. Accompagne sa position. Et une main aussi légère qu'un souffle vient de se saisir de la sienne, alors que le sien c'est un instant coupé dans ses poumons pour repartir de plus belle. Un corps est là, juste derrière le sien. Tangible, et pourtant sans un bruit. Mais alors que Paul, instinctivement, se remet à danser, il ne bloque pas ses mouvements. Pas une seule fois. Au contraire. Il l'accompagne.

Et tout le reste disparaît. Le froid et la douleur. La rancœur et les souffrances. L'idée d'abandon. Tout autour d'eux ne semble désormais que chimères. Et Paul se sent bien.

Pas une seule fois, il n'a l'idée d'ouvrir les yeux. Pas une seule fois, il ne doute de l'identité de celui qui se tient à ses côtés. Pas une seule fois il ne songe même à s'arrêter. Et il danse. Il danse, comme il n'a peut être jamais danser. Touchant à peine le sol sans que Julien n'ai besoin une seule fois de le soulever. Tournant sur lui-même sans que Julien n'ai une seule fois besoin de l'entrainer. Non. Julien est là. A ses côtés, derrière, tout autour de lui. Julien est là et Paul est vivant. Plus que vivant. Libre ! 

Et Paul danse. Danse mieux qu'il n'a jamais danser. Vol, presque, dans la salle désormais presque plonger dans la pénombre. Oiseau de feu qui défit la gravité. Son cœur n'a jamais battu aussi fort à ses tempes. Son souffle ne s'est jamais autant précipité. Et il continue à danser. Et Julien danse avec lui. Et même dans ses rêves les plus fous, dans ses cauchemars les plus douloureux, il n'aurait jamais pu l'imaginer. Jamais pu l'envisager. Et plus rien ne compte que ce bras le long du sien alors qu'il s'étire comme pour toucher le ciel. Que cette jambe qui frôle la sienne alors qu'il se retire pour une nouvelle figure. Parce que Julien est là. Avec lui. Toujours avec lui, désormais. 

Et peu importe qu'il soit un candélabre. Peu importe qu'on veuille lui faire croire, lui comme les autres, que seule la Source compte. Peu importe qu'il veuille lui-même croire, et faire croire à Paul, qu'il n'a fait que l'utiliser pendant toutes ces années. Peu importe même que Paul soit mort et ressusciter. Peu importe qu'il soit à cheval entre deux mondes et ne marche, ne vive, même, que jusqu'au feu qui brûle en lui. Qu'on le poursuive et qu'on veuille s'en prendre à lui. Peu importe. Peu importe !  Parce qu'il danse. Et que pour la première fois, Julien danse avec lui. 

*****

David n'a pas tout de suite compris ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Il est parti furieux du cours après les imprécations de Paul ; il a fini par revenir quand, après plusieurs heures, il n'avait toujours pas réussi à joindre le jeune prodige. Son meilleur ami, aussi égoïste et insupportable soit-il. Et bien plus que ça, maintenant encore, malgré ses nombreux défauts. 

Et David a donc fait fi de sa rancœur, quand l'inquiétude s'est fait plus forte. Parce qu'il sait que Paul ne va pas bien. Et qu'il est même potentiellement en danger. Et peu importe si David y croit ou pas ; l'importance c'est que Paul, lui, y croit. 

C'est en se glissant, même pas si silencieusement que cela, jusqu'à la porte de la grande salle de danse, qu'il l'a vu. Ou plutôt,  qu'il les a vu. Paul, son Paul - ou plutôt, non, plus jamais  son Paul - majestueux. Et cette silhouette, si noire, si sombre, tellement exacte à la description que Paul en a fait. Leurs mains qui se frôlent, se caressent presque, à chaque mouvement. Leurs corps qui bougent exactement en même temps, comme s'ils avaient répété cette chorégraphie des heures entière et en même temps si naturel que ça en paraît presque irréel. Ces cheveux bruns si longs qui viennent se mêler aux cheveux blonds quand la tête de Paul vient s'abandonner une seconde que l'épaule de l'homme - Julien.  Et cette cape si noire qui enveloppe presque entièrement le corps un instant si frêle de Paul. 

David a faillit intervenir, bondir dans la pièce. Avec le cœur serré à lui en couper le souffle en voyant Paul disparaître ainsi. Avec l'impression pendant cette seconde terrible, si courte et en même temps si éternelle de voir Paul disparaître à jamais. Mais, un instant plus tard, Paul est réapparu. En volant avec plus de violence encore le souffle des poumons de David qui ne peut qu'étouffer un couinement de surprise. Parce que Paul est bien là. Plus vif, plus beau que jamais. Lumineux. Éblouissant. Sa main est lovée dans celle de Soledango comme si ce dernier le guidait et le retenait tout en même temps. Comme si Paul allait s'écrouler sans lui, et David est presque sûr que c'est le cas. Et quand Paul revient aussitôt au sein des bras de Julien, David se détourne, comme s'il venait de surprendre une scène particulièrement intime. 

Il voudrait voir Paul. Vraiment. Il a toujours rêver d'être celui qui serait à la place de ce Candélabre. Et il a l'impression de crever de l'intérieur de l'avoir vu si magnifique et pourtant si inaccessible. Mais il vient aussi, aussi douloureuse cette prise de conscience soit-elle, de se rendre compte que Paul n'appartient pas à ce monde. Paul appartient au Candélabre. Qui, contrairement à ce qu'a pu penser Paul, lui est entièrement dévoué. Et alors qu'il l'a vu aujourd'hui, David se rend compte d'à quel point Paul était  éteint ces derniers temps. Combien, si loin d'étouffer sa lumière comme David l'a d'abord craint, tout en cape noire et cheveux sombres, Soledango ne faisait en fait que la sublimer. Comment Paul n'avait jamais semblé, en fait, aussi vivant, brillant qu'en cet instant.

Alors David s'efface. David fait demi-tour, se retire, sans un bruit. Avec l'idée que c'est ridicule, qu'il aurait tout aussi bien pu être accompagné d'un orchestre qu'aucun des deux autres ne s'en serait aperçu. Après tout, aucun des deux n'a semblé remarqué que la musique s'était depuis longtemps arrêté, comme si le rythme faisait intrinsèquement parti d'eux...

David secoue la tête, chasse cette idée. Un sourire aux lèvres, presque malgré lui. Son cœur est peut-être en miette, mais il ne peut s'empêcher d'être malgré tout heureux. Parce que Paul est heureux. Et qu'il y aura quelqu'un, désormais, pour veiller sur son bonheur.

*****

Un dernier tour, la main de Julien qui l'empêche de lui échapper. Et Paul qui revient dans ses bras, sans plus opposer la moindre résistance. Leurs visages, si proches, l'un de l'autre. Et leurs lèvres qui se cherchent, se rejoignent. Plus de fuite. Plus de jeu du chat et de la souris. Juste un baiser plein d'assurance et de promesses éternelles. Sans l'urgence du feu. Juste les battements du cœur de Paul qui se sont accélérés, sans que ce e soit une seule seconde la faute de l'effort fourni. C'est Julien. Juste Julien.

Et la source, au fond de ses tripes, semble seulement gronder de contentement.

[Fic] Sous son voile, un regard aguicheur, The Musketeers, [de Intelligence Service, pour Charly]

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Titre : Sous son voile, un regard aguicheur
Auteur : Intelligence Service (Participant 5)
Pour : Charly (Participant 1)
Fandom : The Musketeers (BBC)
Personnages : Aramis/Porthos, D'Artagnan/Constance, Athos
Rating : NC-17
Disclaimer : The Musketeers est une série de la BBC créée par Jessica Pope et Adrian Hodges. Elle est librement basée sur le roman Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas
Prompt : The Musketeers (BBC) : Porthos/Aramis - Un bon vieux porn slash des familles : lors d'une mission Aramis se retrouve en robe et, si les autres mousquetaires commencent par beaucoup le charrier (gentiment, pas d'une façon sexiste), finalement Porthos n'est pas si contre cette idée que ça et ils finissent par coucher ensemble (à voir si c'est un couple officiel ou des fuck-buddies, les deux me vont)
- J'ai rien contre ce qui est détaillé et le fait d'intégrer réellement (ou d'une manière imaginaire) la présence des autres mousquetaires. Si le pitch ne t'inspire pas, pas de soucis pour partir sur un autre scénario.
Note : Comme le prompt permettait une certaine liberté au niveau du scénario, je me suis prise au jeu et j'ai ajouté quelques éléments de plot. Concernant les éléments historiques que j'ai utilisé pour baser mon scénario, ils sont romancés – à l'image de la série – et ne correspondent pas à une réalité objective.
Aussi, je suis navrée de n'avoir pas eu l'occasion de rendre justice au personnage de Constance comme il fallait. Mais étant donné qu'elle ne faisait pas partie du prompt, je n'ai pas cherché à travailler davantage son rôle dans la fic.



Il y avait des gardes devant l'entrée et les fenêtres étaient inaccessibles. Bien sûr, ils pouvaient toujours escalader les murs grâce aux arbres qui poussaient à proximité, mais une fois dans la cour, il leur serait difficile de passer inaperçus.
En effet, le kidnappeur de Constance, un ancien janissaire du nom de Soleiman Aga Mustapha Raca, en visite à Paris en tant qu'ambassadeur, possédait une vaste demeure dont il avait converti toute l'aile Est en sérail – du moins, c'était là les informations dont les quatre mousquetaires disposaient.
D'Artagnan, avec son impulsivité naturelle, avait immédiatement proposé de pénétrer de force dans les lieux en combattant les gardes, afin de délivrer sa dulcinée. Évidemment, Athos s'était empressé de le tempérer, arguant qu'il n'était pas nécessaire de déclencher un conflit entre la France et l'empire ottoman.

« Alors nous allons rester ici à ne rien faire ?! », bondit aussitôt D'Artagnan en avançant sur son compagnon et ami.
- Je ne pense pas que ce soit ce qu'Athos voulait dire, le stoppa Porthos en posant une main ferme sur sa poitrine. Il nous faut un plan.
C'est à ce moment-là qu'apparut Aramis, les bras chargés de dentelles et de fanfreluches.
- J'ai un plan, annonça-t-il en lâchant son paquet sur la table devant eux.
- C'est ça ton plan ?, demanda Porthos en examinant l'amas de tissus, dégageant avec deux doigts un corsage mauve orné de broderies sophistiquées.
Le visage d'Athos s'assombrit, mais Aramis n'y prêta pas attention. Il se tourna vers D'Artagnan.
- Tu veux la sauver, oui ou non ?
Le jeune homme hocha la tête.
- Le plus tôt sera le mieux. On ignore tout de ce que cet infâme personnage a décidé de lui faire subir entre ces murs !
- J'aime cette attitude !, s'exclama Aramis en lui jetant une robe à la figure. Maintenant change-toi.
- Hein ?

« Je pense toujours que ce plan est une très mauvaise idée ! », fit remarquer Athos tandis qu'ils restaient dissimulés dans les fourrées.
- Si tu en as une meilleure, je t'écoute, rétorqua Aramis en ajustant son voile pour dissimuler sa moustache.
Porthos le détailla des pieds à la tête.
- Ça te fait de jolies jambes.
Aramis lui donna une tape sur la tête et D'Artagnan ne put s'empêcher de rire malgré la situation des plus dramatiques.
- Quoi ? C'est un compliment !
- Est-ce que c'est ce que tu dis aux filles dans la rue ? Parce que si c'est le cas, il est temps de revoir ton éducation à ce niveau, répliqua le mousquetaire déguisé.
Il n'était d'ailleurs pas le seul, car D'Artagnan avait lui aussi changé d'habits pour une tenue plus...féminine. Son visage angélique pouvait presque faire illusion, malheureusement sa démarche lourde – il avait gardé ses armes sous ses voilages – ne trompait personne. Mais enfin il suffisait qu'ils puissent entrer sans se faire voir.
La partie la plus difficile allait être d'escalader sans s'emmêler les membres dans les couches de tissus.
Aramis remonta sa robe jusqu'à ses cuisses, noua habilement les pans afin qu'ils ne retombent pas, et s'élança pour grimper à l'arbre.
D'Artagnan le regarda faire avec admiration alors que Porthos et Athos tentaient tant bien que mal d'éviter de contempler ce spectacle inconvenant – même s'il ne s'agissait que d'Aramis, regarder sous la robe d'une femme était tout de même gênant.

La maison de l'ambassadeur était richement décorée, afin de rappeler au mieux à son propriétaire les contrées qu'il avait dû quitter. Les tapisseries, les tentures, les encens et les boiseries, tout ramenait l'observateur aux mystères de l'Orient et à ses plaisirs.
Constance n'était pas une femme du Monde, ni appartenant à la Cour. Elle ne connaissait rien à cet univers et, malgré son statut de prisonnière, elle ne pouvait empêcher ses yeux de s'attarder sur la beauté du décor dans lequel elle se trouvait, l'émerveillement atténuant sa peur.
Jusqu'à présent, son ravisseur s'était montré courtois, la faisant asseoir dans un magnifique divan orné de coussins brodés, et lui faisant servir un thé à forte odeur de menthe.
Cependant, peu après y avoir goûté, elle se rendit compte que la tête lui tournait. L'odeur des encens se faisait plus prononcée et lui dictait de dormir. Elle s'étendit dans le divan, incapable de résister à la douceur satinée qui l'invitait au sommeil. Quelque chose criait en elle qu'il ne fallait pas qu'elle s'endorme, mais la fatigue prit le pas sur sa détermination pourtant si solide.
Après qu'elle eut plongé dans le sommeil, celui qui la retenait captive quitta son siège et approcha d'elle ses mains baguées en forme de serres, ombre menaçante planant sur l'innocente endormie.
Un coup de feu retentit et un coussin explosa, déversant dans les airs son rembourrage de plumes.
L'ambassadeur se retourna, les yeux exorbités, pour faire face à deux donzelles aux manières viriles, dont l'une le menaça de son épée.
- Ne faites plus un geste, gronda Aramis d'une voix rauque quelque peu étouffée par le voilage devant sa bouche.
D'Artagnan s'agenouilla près de la jeune femme droguée dans le divan.
- Constance ! Constance réveillez-vous !, appela-t-il en la secouant.
Celle-ci cligna des yeux, la conscience faible, et gémit avant de sombrer à nouveau.
- Qu'est-ce que vous lui avez donné ?, interrogea Aramis en appuyant la pointe de sa lame sous le menton du kidnappeur.
- Rien du tout ! Elle était juste très fatiguée, c'est tout !, répondit vivement l'homme en jetant un regard nerveux à l'épée.
D'Artagnan lui asséna un coup de poing en pleine tempe, qui l'envoya valdinguer contre un fauteuil. Puis voyant que l'autre s'était évanoui, il souleva Constance dans ses bras.
- Comment allons-nous sortir d'ici ? Elle ne pourra pas escalader le mur dans cet état.
Aramis secoua la tête.
- Ce ne sera pas nécessaire. Il nous suffit de passer par le passage secret que notre informateur nous a indiqué.
En effet, lorsqu'il avait fait construire cette bâtisse, l'ancien propriétaire avait demandé à ce que l'on conçoive un tunnel souterrain menant directement au petit bois derrière la demeure. Celui-ci lui avait permis d'effectuer des allées et venues en toute discrétion et à l'insu de sa femme de se rendre dans la taverne du village d'à côté. Cependant, au moment de concevoir leur plan, ils ignoraient où se trouvait l'entrée du passage.
Pressés par le temps, ils fouillèrent la bibliothèque et découvrirent rapidement le passage. Ils s'engouffrèrent à l'intérieur avant que les gardes n'arrivent – ils pouvaient entendre des bruits de bottes se rapprocher tandis que leur ennemi, le crâne orné d'une belle bosse, criait à qui mieux mieux qu'il avait été agressé.
Mais il était trop tard. Les mousquetaires s'étaient déjà échappés.

***

Toutes ces couches de tissus et de soieriess avaient été compliquées à enfiler et attacher. Pourtant, avec un peu d'aide, elles furent très faciles à retirer.
Dans un long baiser langoureux, Porthos glissa ses mains contre sa peau, défaisant les boutons dans son dos. Aramis le laissa faire, se cambrant même davantage pour frotter leur bassin l'un contre l'autre.
Ils devaient rester discrets, car les autres étaient dans la pièce d'à côté, aidant Constance à reprendre connaissance.
Les lèvres de Porthos chuchotèrent dans son cou :
- Tu crois qu'on peut le faire sans qu'ils nous entendent ?
- Si tu évites de grogner trop fort...aaah, gémit Aramis tandis que son amant le renversait sur la table.
- Comme si c'était moi le plus bruyant, se moqua Porthos en embrassant sa mâchoire.
Il empoigna les fesses de son partenaire d'une seule main, l'autre se frayant un chemin sur le ventre de ce dernier. Ses doigts rugueux caressèrent les poils en dessous le nombril, et suivirent le chemin jusqu'à son sexe, qu'il effleura pour en tester le degré de raideur. Celui-ci parut le satisfaire car il esquissa un sourire. Il retroussa la robe d'Aramis sur ses cuisses, les écarta et se positionna entre elles pour avoir un meilleur accès. Il prit le sexe d'Aramis dans sa main et le soupesa. Avec son pouce, il massa délicatement le gland, qu'il dénuda lentement à mesure que la verge durcissait à son contact.
Aramis émit un miaulement de plaisir, abandonné, en s'étendant complètement sur la table, soulevant de lui-même ses voilages pour dévoiler un maximum de peau. Porthos s'apprêta à lui faire une remarque, mais jugea à son air débauché – les joues rouges et le regard embrumé – que ce serait peine perdue. Il se pencha pour saisir les lèvres de son amant. Ce dernier posa ses mains sur sa poitrine et le défit de sa veste, découvrant ainsi son torse massif dont il adorait parcourir les contours musculeux, perdant ses doigts dans les poils duveteux entre les pectoraux.
Une pression plus intense sur son sexe, et Aramis renversa la tête en arrière, crispant les jambes, repliant les genoux. Il enroula celles-ci autour de la taille de Porthos pour l'obliger à rester contre lui, et cala ses pieds contre ses reins.
Porthos grogna, moitié frustré, moitié excité, et il tira sur les pans de la robe, qui à présent était un fouillis de haillons soyeux, pour les déchirer dans un craquement sec. Il rejeta vivement les soieries, qui se mirent à pendouiller de part et d'autre de la table, afin d'apprécier entièrement le corps nu d'Aramis. Il souleva les hanches de ce dernier et défit les lacets au niveau de son entrejambe pour délivrer aussi vite que possible son pénis turgescent de sa prison de cuir.
- Si dur, geignit Aramis en le palpant sans fausse pudeur.
Dans un grondement animal, Porthos le recouvrit avec son corps et entreprit d'enduire ses doigts d'un onguent afin de commencer à pénétrer son partenaire – d'abord seulement avec son index. Puis lorsqu'il lui sembla qu'Aramis était suffisamment détendu, il essaya d'enfiler son majeur. Il parvînt à glisser la première phalange lorsque son amant tressauta. Il s'empressa alors de serrer son sexe pour l'empêcher de jouir tout de suite.
Aramis le fusilla du regard, ce qui le fit rire doucement.
- Tu aimes trop ça pour ton propre bien.
- Qui n'aimerait pas ça ?, se défendit Aramis. Tu n'aimes pas toi ?
- Si, marmonna Porthos en l'embrassant à pleine bouche.
Bien sûr qu'il aimait ça. Il n'arriverait pas à le faire sinon. Sans doute qu'avec un autre qu'Aramis, il ne pourrait même pas durcir. Mais avec lui c'était spécial.
C'était unique et rien qu'à eux. Et peu importe qu'Aramis aime coucher ailleurs.
- Tu es sûr ?, murmura Aramis avec un brin d'ironie narquoise. Sinon je peux me rhabi...aaah !
Le majeur de Porthos venait de s'engouffrer en lui, provoquant une décharge d'électricité dans son bas-ventre. Il appuya sa main contre sa bouche pour étouffer ses couinements. Les yeux clos, il savoura la sensation d'intrusion, de palpation à l'intérieur, et les étincelles que cela créait.
- Tes mains, chuchota Porthos. Donne-les moi.
Il prit le poignet d'Aramis et le guida entre ses jambes. Ce dernier rougit, flatté par la grosseur tendue de son partenaire. Pour le récompenser, il l'empoigna brusquement et le caressa, frottant sa paume contre la couronne du gland sans bloquer celui-ci.
Porthos commença de haleter contre son visage. Il étira ses doigts et Aramis gémit en resserrant sa prise. Leur bouche s'effleurèrent, leur souffle s'entremêlant, et Aramis se déplaça légèrement afin d'appliquer le bout du sexe de Porthos contre ses fesses.
Ce dernier retira ses doigts et caressa son pénis, son autre main allant s'occuper de celui d'Aramis. Il chuchota :
- La robe te va bien.
Aramis s'étrangla.
- Tu dis ça à un homme qui a failli devenir prêtre. Tu n'as pas peur de m'y faire revenir ?
- Pas après ce que je vais te donner, susurra Porthos d'une voix rauque en poussant sa queue en lui.
Le cri d'Aramis résonna longuement contre les murs et les bruits faibles de conversation venant de l'autre pièce cessèrent brusquement. Toutefois aucun des deux ne s'en rendit compte.
Porthos entama un rythme soutenu de va-et-vient. La douleur se le disputait au plaisir, mais Aramis ne dit rien parce qu'il aimait ça de cette façon. Il serra les cuisses et enlaça étroitement Porthos, l'étranglant presque dans son étreinte.
La table grinça contre le sol en bois. Grinça et bougea sous les coups de reins vifs de Porthos. Aramis aimait sa fougue, aimait la passion qu'il mettait dans leur coït, aimait la tendresse fatiguée avec laquelle il l'aidait à se rhabiller après.
Sauf que cette fois il devrait l'aider à retirer le reste de ses habits pour remettre les siens. D'ailleurs où pouvaient-ils bien être.
Le cours de ses pensées fut brutalement rompu par un baiser profond de Porthos, tout en caresses humides et en volupté. Il répondit avec avidité, et ne se soucia plus de rien.

***

« Tu penses qu'ils savent qu'on peut les entendre ? », demanda D'Artagnan, quelque peu embarrassé par les grincements, les geignements et les grognements sourds provenant de la pièce mitoyenne.
- A mon avis, ils n'en ont strictement rien à faire, rétorqua Athos.
Constance se contenta de sourire, un bras enroulé autour du bras de D'Artagnan, toujours vêtu de sa robe orientale en satin brillant recouverte de broderies dorées aux motifs compliqués.
- Je suis un peu jalouse, admit-elle à son compagnon avec un sourire complice. Cette robe te va probablement mieux qu'à moi.
D'Artagnan rougit mais ne détourna pas les yeux.
- Sauf votre respect, je suis persuadé du contraire. Mais vous pourrez l'essayer après que je l'aurais enlevé, si vous le souhaitez.
Et pendant que les deux tourtereaux débattaient duquel des deux portait le mieux la robe, Athos jeta un regard mélancolique par la fenêtre en essayant d'ignorer l'orgasme bruyant d'Aramis derrière la porte en bois.

[Fic] En Son absence, Les Dissociés [de Intelligence Service, pour Aïepaslatête]

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Titre : En Son absence
Auteur : Intelligence Service (Participant 5)
Pour : Aïepaslatête (Participant 16)
Fandom : Les Dissociés
Personnages : Le Voisin(/Milo)
Rating : PG-13
Disclaimer : Les Dissociés est un film des Suricate
Prompt : Les dissociés, Milo/le voisin contrôlé par Milo : quelque chose sur l'angoisse de la possession et paradoxalement le manque de celle-ci ?

Il lui arrivait de se réveiller au milieu de la nuit.
Il ouvrait les yeux et rivait son regard au plafond jusqu'à ce qu'il s'habitue à l'obscurité. Parfois il se levait, parfois non. Il allait à la fenêtre regarder la rue en contrebas : tout était redevenu normal. C'était comme s'il avait rêvé. Mais il n'était plus tellement sûr de quoi. Même sa vie, récemment, lui avait paru un rêve. Ou un cauchemar.

Sauf qu'il savait que cela avait réellement existé. C'était écrit dans ses tripes, dans le nœud qu'elles formaient quand il essayait de se souvenir de ces derniers mois.
Sa mémoire était comme plongée dans un étrange brouillard dont rien n'émergeait. On ne lui avait fourni aucune explication sur ce qui était arrivé et son esprit avait tout rassemblé derrière un mur pour le forcer à continuer d'avancer, à ne surtout pas se poser de questions.
Néanmoins il était obligé de savoir certaines choses, des choses qu'il ne pouvait ignorer.
La vie était dure. Lorsqu'il avait repris la sienne, il s'était soudain rappelé à quel point c'était difficile de se lever tous les matins pour aller travailler. Chaque choix, chaque prise de décision, qu'elle soit bonne ou mauvaise, lui était pénible. Il avait l'impression que son cerveau fonctionnait trop lentement, comme s'il avait eu l'habitude d'aller à cent à l'heure et tout à coup il se retrouve en agglo, ne pouvant pas dépasser les 50.

Les nuits où il se réveillait, alors qu'il faisait encore noir dehors, il se demandait s'il y avait une raison à son réveil, si ce n'était pas Lui qui revenait pour le prendre. Cela le terrifiait et pourtant son corps restait comme anesthésié ; il n'arrivait pas à se décider à fuir loin pour essayer d'échapper à son trauma.
Il ne se souvenait même pas de Son nom. Il savait juste qu'Il avait disparu sans laisser d'adresse – même pas un nom sur sa boîte aux lettres. Des gens aux visages fermés étaient venus chercher ses affaires.

Avant que tout ça n'arrive, il le surnommait Le Voisin Chelou. Maintenant c'était à peine s'il se rappelait à quoi ressemblait Son visage. De toute façon, ça n'avait pas d'importance. Ce qui en avait, c'était ce qu'Il lui avait fait.
Il l'avait supprimé. Purement et simplement. A un moment T, il existait dans un monde déterminé, il avait une place, un travail, des relations, un numéro de sécu, un compte en banque, des taxes à payer. Et l'instant suivant, il n'était plus qu'une coquille vide, une enveloppe dont l'esprit s'était éteint, un peu comme une télé en mode veille.
Puis, sans qu'on lui dise pourquoi, il était revenu à la vie. Son corps était intact – son compte en banque nettement moins, ses amis ne lui parlaient plus et il avait été viré de son boulot.
Cependant il n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé.
Les gens avaient parlé d'un phénomène d'amnésie collective ; d'autres, un peu plus perspicaces, avaient prétendu être contrôlés par un être supérieur. Lui les croyait.
Mais tout ça, il l'avait vécu bien avant tous les autres. Pourquoi ? Qu'est-ce qui avait fait de lui le premier ?

Il ne voulait pas se souvenir, ne voulait pas apprendre la vérité. Tout était bien dissimulé bien à l'abri dans sa tête, refoulé dans un coin inaccessible de son esprit. Alors à quoi bon s'en faire ?
Il s'en faisait parce qu'il avait peur qu'Il revienne.
Il ignorait où Il était allé, ce qui Lui était arrivé. Ce que les autres ignoraient et ce dont il semblait être le seul à avoir conscience, c'était qu'Il pouvait recommencer. N'importe quand. Ils étaient tous à Sa merci. Comme à celle d'un dieu.
C'était une idée terrible, qui l'empêchait souvent de dormir, qui le paralysait parfois durant la journée pendant des heures – à tel point qu'il s'était fait virer de son nouveau boulot, puis du suivant.

Il pensait souvent au Voisin Chelou et à ce qu'Il avait pu faire faire à son corps sans laisser de trace. Comme une empreinte invisible, qui continuait de grandir en lui, l'imprégnant même au sein même de sa personnalité. Il n'était plus tout seul, plus vraiment. Il y avait toujours quelque part cette attente oppressante du moment où Le Voisin Chelou referait son apparition, comme si de rien n'était, le pliant instantanément à Sa volonté et lui faisant exécuter Ses quatre volontés sans rencontrer la moindre résistance.
Il ne voulait pas connaître tous les détails de son esclavage, mais son esprit continuait de tourner même pendant la nuit, l'enchaînant à Lui.
Il n'arrivait plus à faire des choix simples, à prendre des initiatives de lui-même. Sa volonté était devenue un muscle rouillé qu'il devait réapprendre à utiliser, et la rééducation était dure. Personne ne comprenait ce qu'il ressentait. Personne n'avait subit Son influence pendant des mois.

Certaines nuits il regardait par la fenêtre le monde continuant de rouler comme si de rien n'était, se rendant compte qu'il n'en faisait désormais plus parti. Et dans ces moments-là, il espérait presque qu'Il soit là, quelque part, prêt à revenir prendre le contrôle de son existence et détruire toutes ses incertitudes angoissées.

[Fic] Entre chien homme et loup, Jupiter Ascending, Jupiter/Caine [de Crêpe Dentelle, pour Alix]

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Titre : Entre chien, homme et loup
Auteur : Crêpe Dentelle (Participant 4)
Pour : Alix (Participant 18)
Fandom : Jupiter Ascending
Personnages : Jupiter/Caine
Rating : PG-13
Disclaimer : Rien ne m’appartient.
Prompt : - Jupiter ascending - Jupiter/Caine. J'aimerais bien quelque chose qui développe le besoin de Caine de suivre/aller au devant des désirs de Jupiter pour toute occasion. Son côté splice de chien prend parfois le dessus et il a besoin que Jupiter le guide/lui donne des ordres.
- Point bonus : Si Jupiter fini par lui offrir un collier/bracelet qu'il porte avec une immense fierté.



Jupiter rit, la tête renversée en arrière. Assise sur cette cheminée, elle fait une pause. Le surf gravitationnel l'a fatiguée.

Une part de Caine voudrait la prendre dans ses bras, serrer son torse contre le dos chaleureux de la jeune femme, l'embrasser dans le cou. Une autre voudrait rester vigilante, ne pas se détendre, chercher le moindre danger pour l'en protéger.

Une autre voudrait juste poser sa tête sur ses genoux et se faire gratter derrière les oreilles.

Il voudrait pouvoir diviser ces réactions en parties bien déterminées. L'humain, le loup, le chien. Mais ce n'est pas si simple que ça, il le sait.

La question est, parmi tout cela, que veut-il être ?

Et la réponse est claire. Il voudrait faire ce que Jupiter attend de lui. Mais il ne sait pas ce que c'est. Son instinct ne va pas jusque là.

Il ne pensait pas être un chien, en vérité. Il n'a jamais été doué pour cela. Fait pour servir, il a détesté cela depuis le premier jour, il a égorgé Balem qui n'a été sauvé que de justesse, il a cherché une meute plus qu'un maître. Puis il s'est habitué à la solitude.

Et maintenant, il ressent cette joie d'appartenir à quelqu'un qu'il n'a jamais comprise jusqu'ici. C'est ce qu'il lui a toujours fallu, et il ne sait pas comment faire. Cela l'effraie un peu. Il croyait être différent. Il croyait avoir appris à se satisfaire de la liberté.

Mais la différence était ailleurs, en Elle. Et maintenant, il ne comprend plus ceux qui peuvent servir plusieurs maîtres, même à la suite. Ceux dont il a cru faire partie.

"He, que se passe-t-il ?" demande Jupiter.

Il lui sourit, dans une tentative de faire croire que non, tout va bien. Mais elle insiste. "Tu peux me dire."

Il s'approche pour voir son visage qu'il aime tant ; puis il se penche vers elle et l'embrasse. Elle est une reine, la propriétaire de cette planète, et elle a autre chose à faire sur se soucier de ses sentiments. Ses autres sentiments que son amour et sa dévotion pour elle.

Jupiter répond longuement à son baiser, avec une passion qui fait battre son coeur plus vite et libère son esprit. Cependant, quand leurs lèvres où le sang palpite se quittent, elle répète, très doucement mais fermement "Dis-moi ce qui ne va pas."

Quelque chose chante en lui. Il ne peut pas lui désobéir. Il aime ne pas pouvoir lui désobéir.

"Je suis ton chien." dit-il. Cela n'explique rien. C'est ce qu'il ressent.

En même temps, il se met à genoux et pose sa tête sur ses cuisses.

Sa voix est redevenue incertaine, confuse, quand elle répond. "Mais non... Tu es celui que j'aime. Tu es mon héros."

Le coeur de Caine devrait en être réchauffé, et pourtant cela lui fait un peu mal. "Mais je suis ton chien. Je voudrais l'être."

"Oh." dit-elle. Il ne peut pas voir son visage. Il aimerait savoir si elle rougit, mais il ne veut pas se relever. "Mais en plus de tout le reste, n'est-ce pas ? Pas à la place ?"

Il ne sait pas quoi répondre. "Je voudrais que tu me dises quoi faire." dit-il. "Que tu me donnes des ordres."

Puis elle commence à passer ses deux mains dans ses cheveux. A lui frictionner la tête, lui caresser les oreilles. Il gémit audiblement, ne le réalise que quand le son lui parvient.

"Je t'ai dit, j'aime les chiens..." dit-elle. Puis, d'un ton malicieux. "Tu serais jaloux si j'avais un chien ? Un autre, un vrai ?"

Un grondement au fond de sa gorge. Pas contre elle, jamais, mais contre l'idée de la partager.

"Alors je ne le ferai pas." dit-elle, "parce que je tiens trop à toi. Caine. Parce que je t'aime."

Les caresses dans ses cheveux, sur son crâne, s'intensifient. Il voudrait que cela ne s'arrête jamais. Tout son corps en frissonne de dévotion.

"Tu veux que je te dises quoi faire ?" demande-t-elle. "C'est vrai que je ne le fais pas. parce que tu es courageux, intelligent, une bonne personne. Je sais que tu me protègeras sans que je te le demande. Je sais que tu peux faire tous les choix nécessaires tout seul. Mais dis-moi. Dis-moi sur quoi tu hésitais maintenant !"

Son ton est redevenu autoritaire. Il ne pensait pas que ce serait possible d'aimer tellement cela, sans se détester pour obéir, parce que c'est la Bonne chose à faire.

"Je voulais..." Il tente de se rappeler. "Je voulais cela. Exactement ce que je fais maintenant. Mais j'avais peur que tu ne veuilles pas. Que ce ne soit pas ce que tu attendes de moi." Ce n'est pas ainsi qu'il l'avait pensé sur le moment. Cela lui semble évident maintenant.

"Je vois." dit-elle, et il lui semble entendre son sourire. "La prochaine fois que tu as une hésitation comme ça, dis-moi. C'est un ordre."

Il prend une grande inspiration, respire son odeur, entend ses instructions qui se fraient un chemin dans son esprit, le changent irrémédiablement, et c'est parfait, absolument parfait.

"Et maintenant, embrasse-moi encore." dit-elle.

Caine ne sait pas si c'est parce qu'elle le lui demande, ou si c'est ce qu'il a toujours voulu.

Il n'est pas certain de pouvoir faire la différence ; et il ne le voudrait pas.

[Fic] Le lit de Miss Fisher, Les enquêtes de Miss Fisher [de Los Perdigones, pour Alix]

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Titre : Le lit de Miss Fisher
Auteur : Los Perdigones (participant 6)
Pour : Alix (participant 18)
Fandom : Les enquêtes de Miss Fisher
Personnages : Phryne/Jack
Rating : PG-13 ?? Je ne suis jamais totalement sûre…
Disclaimer : Vive Kerry Greenwood, qui a crée Miss Fisher, et vive ceux qui l’ont adaptée au petit écran.
Prompt : - Les enquêtes de Miss Fisher.
Phryne/Jack. Ce n’est pas parce qu’ils sont enfin ensemble que les enquêtes se déroulent sans encombres. Il faut juste qu’ils trouvent comment balancer leur relation et leur travail. Peut-être que leur dernière enquête les aidera. Se faire passer pour un couple marié peut aider, non ? 
- Point bonus : Si Jack prend son rôle hyper au sérieux. 





Qu’il soit encourtiné de brocart ou de serge,
Triste comme une tombe ou joyeux comme un nid,
C’est là que l’homme naît, se repose et s’unit,
Enfant, époux, vieillard, aïeule, femme ou vierge.

Le lit
José-Maria de Heredia


Longtemps avant que cela se produise, Jack s’était laissé à imaginer le jour où Miss Fisher l’amènerait à son lit.
Longtemps avant que cela se produise, il avait compris qu’il s’agissait bien d’une donnée temporelle, pas d’une donnée hypothétique. Un jour viendrait où il partagerait le lit de Miss Fisher. De Phryne.
Longtemps avant que cela se produise, il avait aussi compris que ce serait lui qui serait invité dans le sien, pas l’inverse, ou à la rigueur qu’elle s’inviterait un beau matin dans son lit à lui, assumant la possession du territoire, un peu comme ces chats harets, si proches de sauvages, si beaux qu’ils rappellent les précieux chats-dieux d’autrefois, les mystiques félins du bord du Nil, qui parfois adoptent un humain. Faire partie de l’entourage de Miss Fisher, c’était devoir mette de côté bon nombre d’idées sur le monde, à commencer par ses deux communistes de chauffeurs préférés qu’il aurait autrefois classés dans les canailles sans hésitation et qu’il appréciait aujourd’hui.
Ce qu’il ne l’aurait jamais avoué, pas plus que ceux-ci n’auraient avoué qu’ils avaient confiance en un flic.
Elle avait bouleversé tant de choses dans sa vie et ses idées, il n’était que logique que ses opinions sur les relations homme-femme suivent le même chemin. Ce qu’il trouvait honnête, dans un contexte de gens de bonne compagnie, et qu’elle aurait trouvé vieux jeu, mais pour elle, là aussi, il était prêt à faire une partie du chemin, à examiner ce qu’il pensait gravé dans l’airain.
Une fois que l’exaspération d’un calibre dantesque pour cette femme à nulle autre pareille eut fait place à une fascination un peu morbide, jusqu’où irait-elle, puis au respect, puis enfin à une amitié qu’il ne fut longtemps pas prêt à qualifier autrement, il….il s’était laissé aller à imaginer.
Difficile de faire autrement avec sa façon de flirter à tout bout de champ. Même si pendant longtemps, son cerveau brillant, quoique rempli d’idées des plus crispantes, à commencer par ses idées sur les endroits convenables pour une dame, fût-elle armée et plus dangereuse que certains chefs de gangs qu’il avait arrêtés….Pendant un temps, il ne remarqua que son cerveau et ses éclairs de génie.
Elle aurait fait un bien meilleur commissaire que lui, pas qu’il lui avouerait jamais car son ego n’avait pas besoin de cela.
Se concentrer sur le cerveau était probablement une façon d’oublier le reste, et de ne pas s’avouer à lui-même qu’il aurait aidé Miss Fisher à retirer ses pantalons, et qu’il était prêt à envoyer au diable ses idées préconçues sur les dames ainsi vêtues.
Pendant un temps, donc, il s’imagina qu’un jour, l’adrénaline serait trop forte et qu’au court d’une enquête haletante, après s’être fait tirer dessus une fois ou deux, parce que ce genre de choses arrivait toujours dès qu’elle était dans les parages, ils rouleraient sur le plancher d’un wagon de marchandises/chercheraient la surface plane la plus proche/testeraient la solidité de son bureau…enfin, qu’ils céderaient à l’urgence.
Parce que le destin, et Phrnye, étaient de nature imprévisible, cela n’arriva pas ainsi. Simplement, un soir, ils prenaient leur habituel verre de la victoire, deux Martini ce jour-là, et elle lui avait proposé de rester, arguant que l’absence de Monsieur Butler parti visiter sa famille, de Dot, que son fiancé avait emmené rencontrer sa grand-mère, préserverait la réputation du commissaire.
Et il avait dit oui, entre deux réflexions amusées sur sa vertu que Phryne était bonne de protéger ainsi, et l’avait suivie à l’étage ; tout simplement, vers ce lit qu’il avait souvent imaginé. C’était une femme moderne, et lui un homme tout à fait disposé à la rejoindre, et lui qui n’avait plus touché une femme depuis bien avant son divorce, laissa sa main la guider, apprenant à l’aider à mettre un de ses dispositifs féminins, en feuille anglaise extra et à bourrelet pneumatique, comme le proclamait l’étiquette, car Phrnye n’était pas le genre à prendre des risques avec des grossesses non désirées ou d’étranges maladies.
Elle était une amante plus douce qu’il ne l’aurait pensé. Pas que leurs ébats ne fussent pas parfois hautement athlétiques, mais elle comprenait la pénombre qui était nécessaire à Jack quand il lui prenait de murmurer des mots au creux de ses reins, des mots tendres et adorateurs, qui auraient plus convenu à une antique déesse chryséléphantine qu’à une femme de chair.
Le si sérieux commissaire pouvait se révéler poète, toutes portes fermées.

Dans ce grand lit, tendu pour l’occasion d’un lourd tissu rouge, ils restèrent trois jours avant de condescendre à redescendre pour se mêler au reste du monde. Et encore, ce fut parce que Bert avait été le témoin de l’assassinat d’un docker et avait besoin de toutes leurs aides pour contrer ceux qui voulaient le faire taire.
Un trafic d’opium démantelé plus tard, et au passage il était bien sûr qu’ils n’avaient pas d’affaire aussi exotiques avant qu’elle ne revienne d’Europe, cela devait être quelque chose dans le sillage de son parfum, les deux amants durent bien se rendre à l’évidence que c’était difficile. Jack ne pouvait pas voir un criminel pointer un Smith & Wesson sur Phryne sans songer que les baisers de la nuit précédente seraient peut être les derniers. Et même elle, indépendante, farouche, cynique Phryne Fisher, maintenant qu’elle avait posé les mains sur lui, qu’elle avait constaté encore et encore qu’il était de chair et de sang, tremblait parfois quand une balle le frôlait.
« Comment faisait votre femme ? » avait-elle tempêté un jour où elle avait manqué faire rater toute une affaire en laissant sa couverture exploser quand elle avait compris qu’il était enfermé dans une cave se remplissant peu à peu de l’eau croupie d’une citerne.
« Je n’emmenais pas ma femme sur mes enquêtes. Et on tentait de me tuer avec bien moins de régularité, avant que je vous connaisse.» avait-il simplement remarqué, claquant encore des dents sous l’effet de l’eau glacée, avant de se laisser déshabiller, défaire de ses vêtements gorgés d’eau, de laisser les mains fines constater sa bonne santé, sa survie et de se débarrasser de l’appréhension de trouver du sang sous le tissu.
Parce que l’emmener, elle…d’abord, elle l’aurait suivi, aussi sûr que deux et deux font quatre et que Collins et sa fiancée étaient plus adorables qu’un couple de jeunes lapereaux.
Et puis...c’était rassurant. Quand il n’avait qu’à tourner la tête pour la voir, au moins il ne se demandait pas à quel tueur psychopathe elle était en train de jeter des bâtons dans les roues. Elle en jetait toujours, autant que faire se peut, mais au moins, il savait, au lieu de laisser son imagination l’emmener sur des chemins terribles se terminant par un corps brisé et des yeux sans vie. Et si une ou deux fois, il aurait bien aimé qu’elle apprenne à se taire devant le canon d’une arme, plutôt que d’être indomptable et sarcastique, il préférait la peur de ce qu’il voyait que la terreur de ce qu’il imaginait.

C’est peut-être pour cela qu’ils se trouvaient là. Jouant à être Mr. & Mrs Jack Olin, fraichement débarqués de la capitale, dans une petite ville balnéaire censément tranquille, où tous les nouveaux propriétaires de la villa qu’ils occupaient avaient mystérieusement disparu avec une telle régularité et une telle perplexité pour les enquêteurs que le chef de la police locale avait fini par décrocher son téléphone et appeler Jack, un vieux camarade de régiment.
Autrefois, il aurait joué les vieux célibataires, ou remplit la ville d’uniformes. Aujourd’hui, il jouait à lui prendre la main en public, quelque chose que le Commissaire John « Jack » Robinson ne se serait pas permis de peur de la compromettre, parce que sa hiérarchie était pleine de bien-pensants ultra-pratiquants et qu’admettre une liaison avec elle aurait sérieusement ralenti sa carrière, et « oui, je sais que c’est vieux jeu, Phryne, ayez pitié de moi. »

Les autres savaient. Bien sûr que les autres savaient, mais tout le monde tournait autour du sujet, comme s’il était une vierge effarouchée de roman à trois sous. Jamais il n’était resté jusqu’à l’heure où Mr.Butler se levait. Jamais il n’avait suivi dans sa chambre son amante tant que Dot n’était pas elle-même couché. Il savait bien que tout le monde savait, mais un reste de son éducation, un reste de ce qu’il pensait correct le retenait encore.
Cela serait bien dur de laisser partir Jack Ollin. Jack Ollin se réveillait tous les matins contre la peau chaude de sa femme. Jack Ollin ne craignait pas le scandale. Jack Ollin ne se sentait pas comme un indiscret dans un lit censé conjugal. C’était une enquête au point mort. Parfaite pour passer des heures et des heures au creux de ce grand lit. Parfais pour connaître le goût de la peau de Phryne quand elle protestait. « Encore dix minutes de sommeil, Jack, satyre. », le rire de gorge de sa voix contredisant ses mots. Parfait pour s’offrir des siestes ensemble, entre deux tours dans la ville. Ils n’avaient pas le moindre début d’indices, rien d’autre à faire qu’attendre que le tueur vienne à eux.
C’était parfait. Parfait pour les promenades sur la plage, main dans la main, pour les minuscules restaurants où ils se passaient de vin pour garder la tête claire, mais profitaient d’une profusion de fruits de mer. Parfait pour jouer à oser car ici, il pouvait laisser voir en public qu’il l’aimait.
Voilà, il l’aimait, il devait bien se l’avouer.
L’indomptable, l’imprévisible Miss Fisher, qui n’avait ni Dieu ni maître si ce n’est son aigu sens de la justice, il en était profondément amoureux. Il aimait son esprit affûté comme une arme, son humour percutant, son sourire en coin, ses intuitions. Même sa façon de conduire, il pourrait apprendre à l’aimer !
Et ce fut, bien évidemment, l’instant de cette révélation que leur tueur en série, une petite vieille à pigeons, avec un chapeau à voilette, des bésicles et des mitaines au crochet, impliquée dans les affaires de la paroisse et portant le printanier prénom de May, choisit pour tenter de les tuer, provoquant une série d’imprécations comme il s’en permettait rarement.
« Avant que vous entriez dans ma vie, l’excitation de la semaine c’était un bookmaker véreux puant le mauvais alcool de grain et qui tentait de me casser une chaise sur la tête. » protesta-t-il, tandis qu’ils escaladaient un balcon pour échapper à la maison en feu.
« Avouez que c’est beaucoup plus original ! Vous ne vous ennuyez jamais !  » rit Phryne.
« C’est pour ça que je veux vivre avec vous ! » cria Jack, tandis qu’ils gagnaient la pelouse, à peine grillés sur le bord de leurs vêtements, essoufflés, pieds nus.
Vivants.
« Quoi ?!
-Je sais que vous n’êtes pas prête à vous marier. Que vous n’en avez pas envie. Alors je ne vous épouse pas. Mais je ne me sauverais plus à l’aube. J’ai passé l’âge de filer à l’anglaise des balcons.
-Sauf quand une vieille tueuse tente de vous changer en grillade.
-Je suis un imbécile. Peu importe si ma carrière stagne. Qu’est-ce que je ficherais dans un emploi de bureau de toute façon ? Je veux cette vie-là ! Avec vous. Je me fiche qu’on nous tire dessus mais je ne veux plus me cacher avec vous. Miss Phryne Fisher, acceptez-vous de scandaliser tous les bien-pensants, ma hiérarchie, le clergé et votre Tante Prudence, en vivant dans le péché avec moi et en manquant vous faire assassiner par tous les psychopathes, les trafiquants, les meurtriers que nous pourrons débusquer et jeter derrière les barreaux? » demanda-t-il, le cœur battant, posant un genou en terre sur l’herbe mouillé, sur fond d’incendie, avec seulement le bruit des flammes pour accompagner les battements de ce cœur qui ne s’était jamais autant agité que depuis qu’elle était entré dans sa vie.
-Oui !!! »



Fin…ou plutôt début.

Note de l’auteur : Et oui, les préservatifs féminins existaient déjà, et depuis des décennies en plus. Et je n’imagine pas Phrnye prendre des risques. Tout du moins pas ce genre de risques.

[Fic] Tolérance, acceptation et amour, Tiger & Bunny [de Intelligence Service, pour Byebye]

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Titre : Tolérance, acceptation et amour
Auteur : Intelligence Service (Participant 5)
Pour : Byebye (Participant 12)
Fandom : Tiger & Bunny
Personnages : Antonio/Nathan, Kotetsu, et les autres héros en fond
Rating : PG-13
Disclaimer : Tiger & Bunny est un anime du studio SUNRISE.
Prompt : Tiger & Bunny – Antonio/Nathan – Eveil à la sexualité/sentiments – Antonio n'avait jamais vraiment réfléchit à la question mais il se pourrait qu'il ne soit pas "si" hétéro que ça. Et que son collègue ait quelque chose à voir avec cette révélation si il en croit ce petit pincement de mauvaise humeur quand il le voit flirter avec quelqu'un d'autre.

Avant de devenir un héros, Antonio ne s'était jamais considéré comme quelqu'un de particulièrement tolérant. En tant que chef de gang, il avait même mis un point d'honneur à ce que les autres se plient à ses normes, quitte à écraser ceux qui ne correspondaient pas à sa vision du monde.
Il n'en était pas fier, mais c'était ces erreurs qui avaient fait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui. Bien qu'aux yeux du public, cela ne vaille pas grand chose apparemment.
En commençant à travailler comme héros dans cette grande ville, il avait côtoyé tout un panel de personnalités diverses et variées. Il avait appris beaucoup, il avait appris à être une meilleure personne. Il n'était plus le voyou d'autrefois qui essayait de se valoriser par la force en ne recherchant que son propre intérêt.
Il n'était toujours pas populaire, mais ce n'était pas le plus important. Il continuait d'y croire, bien qu'il ne puisse se cacher à lui-même une certaine amertume envers le public qui ne voyait pas ses efforts.
Mais encore une fois, il avait un travail à faire, c'était la seule chose qui comptait. Il devait être reconnaissant pour cette chance, surtout avec son passé, d'autant qu'il n'avait jamais été quelqu'un de brillant. Pourtant il avait su se créer sa place et il sauvait des vies. Peut-être n'était-ce pas assez pour être élu Roi des Héros, mais c'était suffisant pour lui.
La vie pouvait être simple, à condition de ne pas se focaliser sur des détails. Des détails qui pouvaient vous ronger, vous faire perdre le sommeil si vous y prêtiez trop attention. A tel point que ces détails se mettaient à prendre toute la place dans votre existence et à effacer le reste.
Des détails comme Nathan Seymour.
La tolérance. Dans le dictionnaire, elle est définit comme l'attitude de quelqu'un qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes propres. Avant de rencontrer Nathan, Antonio voulait apprendre à faire preuve de tolérance. Il pensait que c'était quelque chose de bien, un objectif vers lequel tendre pour évoluer et devenir le héros qu'il souhaitait être, dans son cœur.
Toutefois il avait fini par comprendre que tolérer et accepter sont deux choses totalement différentes. Que tolérer était parfois condescendant.
Il avait vu.
Il avait vu ce que la tolérance faisait de pire, des attitudes compassées aux sourires gênés quand Nathan apparaissait. Certes, les gens ne se moquaient pas, et c'était sans doute nettement mieux que ce qu'il aurait pu faire adolescent. Pourtant il n'y avait pas de véritable acceptation. Il y avait Nathan...et eux. Aucun pont ne semblait possible entre les deux.
Et Antonio ne se sentait pas différent du reste du troupeau.

Mais des fois il se demandait si ça avait une quelconque importance. Nathan lui-même semblait s'en soucier comme d'une guigne.
- Notre Rock Bison n'est pas aussi rocky qu'il en a l'air !, s'exclama ce dernier en lui pelotant allègrement les fesses.
Antonio sursauta – comme il le faisait à chaque fois – et cela accentua davantage l'amusement de son collègue – comme d'habitude. Les autres héros connaissaient si bien ce petit jeu qu'ils n'y prêtèrent même pas attention.
- Ah, j'aimerais avoir un derrière aussi rebondi que le tien !, continua le pyrokinésiste avec enthousiasme. Le mien est beaucoup trop plat, malgré la muscu !
Il posa une main sur sa hanche et tenta de regarder ses fesses dans une glace ; Antonio grimaça en prenant la serviette dans son casier et sa bouteille d'eau.
Personne ne se changeait ici car ils avaient des vestiaires attitrés, de sorte que filles et garçons partageaient cet espace. Le fait que Nathan se situe entre les deux n'était ainsi jamais sujet à discorde. Antonio s'en trouvait soulagé, car, s'il était honnête avec lui-même, il aurait sans doute eu du mal à se déshabiller devant lui. Il n'imaginait même pas les autres remarques qu'il pourrait faire sur le reste de son corps s'il le voyait nu.
Il pouvait se persuader qu'il ne voulait pas savoir. Pourtant une petite partie de lui était sensible à la flatterie – il en recevait si peu – et était curieux.
- Ce n'est pas qu'une question de muscles, s'entendit-il répondre. C'est les protéines !
Une seconde après il rougissait violemment en se rendant compte d'un sous-entendu qu'il n'avait même pas essayé de placer dans sa réplique. Il s'empressa d'ajouter.
- Dans la viande ! La viande c'est plein de protéines ! Il faut en manger plein pour avoir un fessier de rêve !
Le pire, c'était qu'il s'entendait parler. Et plus sa bouche disait de sottises, plus il avait envie de se cacher la tête dans son casier. Au lieu de ça il en referma la porte lentement et se tourna vers Nathan.
- Tu pourrais m'inviter au restau. Pour que je puisse manger de bonnes protéines, susurra ce dernier en approchant.
Sa drague était tellement visible, tellement évidente, qu'Antonio savait exactement ce qu'il allait faire avant même qu'il n'en esquisse le geste; il se laissa prendre le bras, s'apercevant qu'il ne trouvait pas cela aussi désagréable qu'il l'aurait cru. Fut un temps où il aurait reculé – il n'y a pas si longtemps. Il était fier d'être devenu quelqu'un d'un peu plus ouvert d'esprit, d'un peu plus sympathique et aimable.
Même si ça ne le faisait pas arriver à la cheville de Kotetsu bien sûr. La compétition qu'il ressentait envers son meilleur ami le faisait parfois se sentir misérable, sur cet aspect de sa vie comme sur d'autres. Il avait beau travailler d'arrache-pied, il restait toujours quelques pas en arrière...
Nathan lui donna un coup de hanche taquin, et tout dans son attitude était dans le jeu, pourtant Antonio n'arrivait pas à le lire clairement et à savoir ce qu'il pensait vraiment. Il n'arrivait pas à s'y faire, à ce comportement chez Nathan qui assumait tout ce qu'Antonio aurait trouvé révoltant fut une époque...et qui aujourd'hui le troublait plus qu'il ne pourrait l'avouer. C'était la faute à cette ambiguïté, parce qu'il n'avait pas l'habitude que l'on flirte avec lui et que quand Nathan s'amuse avec lui, ça lui donne le sentiment d'être spécial. Bien qu'il sache que Nathan était comme ça avec tout le monde.
Quelque part, c'était quand même rassurant. Il aurait pu le trouver tellement peu à son goût qu'il l'aurait ignoré. Cependant, contrairement à la plupart des gens, Nathan ne faisait pas de discrimination.
Peut-être était-ce au fond ce qui attirait le plus Antonio chez lui. Sauf que ça n'allait pas arriver, parce que même s'il tentait de changer, il ne voulait pas changer à ce point. Il ne pouvait pas s'intéresser à Nathan de cette manière : déjà, parce que ça ne lui correspondait pas ; il avait fondé une grande partie de son identité sur la confiance inébranlable qu'il avait envers sa sexualité, il était hors de question de la remettre en question. Et aussi, c'était une raison bien égoïste d'apprécier quelqu'un ; juste parce qu'il le faisait se sentir désiré...
Le bras de Nathan le quitta aussi rapidement qu'il était venu, et sa présence s'éloigna, papillonnant vers Kotetsu et Barnaby qui venaient d'entrer dans la pièce.
Antonio fit comme si de rien n'était, parce que c'était comme ça que se comportait son personnage, stoïque face aux changements. Un roc.
Pourtant il le sentait au fond de lui.
Quelque chose frémissait.



***

Les prises d'otage faisaient partie des expériences les plus difficiles du métier de héros. C'était aussi la raison pour laquelle elles rapportaient autant de points, et Antonio s'en voulait d'y penser – il savait que Kotetsu n'y aurait même pas réfléchi à sa place. Mais depuis quelques temps, il était sur la sellette : ses sponsors menaçaient de lui retirer leur soutien s'il n'attirait pas davantage l'œil du public, l'agence pour laquelle il travaillait n'était pas très contente de ses récentes performances à l'écran. Ce qui signifiait essayer de gagner des points pour soigner sa réputation.
Tant de préoccupations futiles. Pas étonnant que personne ne s'intéresse vraiment à lui. Il essayait d'imiter son rival de toujours – et désormais ami de longue date – mais sans jamais y parvenir.
Il n'était pas assez bon.
« Reculez, ou je la bute ! »
S'il fonçait dans le tas, le braqueur de banque risquait de tirer. Il tenait une jeune femme contre lui en guise de bouclier et avait collé le canon de son arme sur sa tempe. Rock Bison ne pouvait pas s'approcher.
Cependant, s'il laissait le criminel s'échapper, rien ne disait qu'il laisserait son otage tranquille. De plus il pourrait attaquer d'autres gens.
La réflexion n'était pas le fort d'Antonio. Il préférait se lancer dans l'action, mais lorsque des vies humaines étaient en jeu, c'était un peu plus délicat.
Pourrait-il foncer assez vite pour le désarmer et le plaquer au sol ?
Soudain une langue de feu jaillit de la fenêtre, faisant voler le verre en éclats. Rock Bison profita de cette diversion pour se jeter sur le criminel ; d'un coup de poing, il l'envoya valser derrière un comptoir, lui faisant ainsi lâcher son pistolet.
La jeune femme se redressa, un peu sonnée, mais indemne. Antonio leva les yeux et vit Fire Emblem passer par l'encadrement de la fenêtre explosée.
- Ooooh, j'arrive après le spectacle on dirait ! Mais je suis content que ça te fasse gagner des points, Bison-chan...
Il lui envoya un bisou dans les airs et Antonio sentit qu'il rougissait. Heureusement que son armure dissimulait son visage. Sans répondre, il s'approcha du criminel évanoui pour vérifier qu'il ne portait pas d'autres armes.
- Pas un geste !!!
Il se retourna et vit la victime de tout à l'heure le pointer avec l'arme du braqueur. Il fronça les sourcils sans comprendre.
- Ne...ne vous approchez pas de lui !, s'exclama-t-elle en tremblant de tous ses membres.
Pourtant elle ne baissait pas son pistolet. Fire Emblem marmonna :
- C'était sa complice. Ingénieux.
- Posez votre arme, lança Rock Bison sur un ton autoritaire. On ne vous fera pas de mal si vous vous rendez. Inutile de faire plus de dégâts.
Il fit un pas en avant. Il ne craignait pas les balles, protégé qu'il était par son armure intégrale.
Elle ferma les yeux en poussant un petit cri, et son index appuya sur la gâchette.
Il y eut le bruit de la détonation, et un gémissement, mais Antonio n'écoutait pas. Il s'était déjà rué sur la jeune femme pour lui arracher l'arme des mains. Elle se laissa faire sans résistance et s'effondra. Lorsque ses genoux heurtèrent le sol, sa perruque glissa et tomba sur le sol : en dessous, elle avait les cheveux taillé en brosse, et tout à coup cela donnait à son visage une androgynie qui stoppa Antonio quelques instants.
Le - ou « la », Antonio n'était plus trop sûr ; non pas que ça ait grande importance - complice leva un regard bordé de larmes vers lui et Antonio vit qu'elle était très jeune. Encore une chose qu'il détestait dans son travail. Peut-être était-ce lui qui devenait trop vieux, mais ça lui brisait le cœur à chaque fois de voir des satanés gamins impliqués dans des crimes graves. N'y avait-il donc personne pour les remettre dans le droit chemin ?
Ce genre de réflexion lui faisait toujours repenser à ce qu'il avait été. Et au fait qu'il aurait pu devenir comme eux s'il n'avait pas rencontré Kotetsu.
Sur ces entrefaites, la police arriva sur les lieux et des ambulanciers prirent en charge les témoins en état de choc, tandis que les criminels étaient menottés et embarqués à l'arrière d'une voiture.
Antonio vit la jeune femme – ou le jeune homme, vraiment, ça le tracassait de ne pas savoir – poser sa main sur celle de son complice ; ce dernier fit un petit signe de la tête, l’œil poché et violacé, puis la porte se referma sur eux.
- Vous êtes blessé, il faut vous emmener à l'hôpital !, insista un des infirmiers derrière Rock Bison.
Ce dernier tourna la tête et vit Fire Emblem se tenant le bras. Il avait été touché par le tir ! Et lui qui ne s'en était même pas aperçu !
- Non non, ça va aller, insista Nathan avec un sourire embarrassé. Ça saigne à peine. La balle n'a fait que m'effleurer.
- Il vous faut des points de suture !
- Tu as été touché ?, s'inquiéta Antonio en venant les voir.
Même s'il appuyait sur son bras, Nathan avant tout de même la main couverte de sang. Il secoua la tête.
- Ce n'est rien. Une égratignure.
- Tu devrais écouter et te faire soigner, insista Antonio.
Nathan lui fit un clin d’œil à travers son masque.
- Tu te fais du souci pour moi ?
- Oui, parce que tu es têtu...
« Et que c'est ma faute. », ajouta-t-il dans sa tête. Mais il ne voulait pas faire dans l'auto-culpabilisation. Pas devant lui.
Fire Emblem soupira :
- Bon d'accord...
Il attrapa Rock Bison par l'épaule pour le faire se pencher sur lui, et susurra tout près de son masque.
- Mais si je suis hospitalisé, tu as intérêt à venir me voir !
Il suivit ensuite l'ambulancier. Rock Bison resta planté là.
Les journalistes commençaient à affluer devant la banque et l'un d'eux vînt l'interroger, lui mettant son micro sous le nez.
- Alors Rock Bison, vous venez enfin de remporter des points cette saison. Quel effet cela vous fait ?
Entre la culpabilité et le sentiment d'échec qu'il ressentait, il ne savait absolument pas quoi répondre à cette question.

***

Ce n’était pas rien. Contrairement à ce que Fire Emblem avait dit, la balle s’était logée dans le muscle et la friction avait déchiré un ligament. Les héros vinrent lui rendre visite à l’hôpital – et Antonio apporta des fleurs. Parce que c’était ce que l’on était censé faire dans ces cas-là, non ? Il n’y avait aucun sous-entendu romantique là-dedans.
Cela sembla pourtant toucher Nathan plus qu’il ne s’y attendait. Comme il ne pouvait pas les mettre dans l’eau avec son bras handicapé, mais Keith, toujours aussi serviable, s’en occupa.
- Vous êtes venus pleurer sur ma pauvre carcasse ?, lança Nathan avec un enthousiasme feint.
Il enroula son bras valide autour de la taille de Kotetsu.
- Ou bien pour me consoler ?, ajouta-t-il avec un sourire sensuel.
- Je t’ai apporté des chocolats, déclara Karina en le repoussant gentiment.
- Oh, voilà quelqu’un qui sait parler à mon cœur !, répondit Nathan en s’emparant de la petite boîte.
Antonio se morigéna intérieurement. Évidemment ! C’est ça qu’il aurait dû apporter.
- On a dû envoyer Bunny convaincre l’infirmière en chef pour nous laisser te rendre visite, expliqua Kotetsu en s’asseyant au pied du lit. Elle disait qu’on était trop nombreux.
- Ce n’est pas comme si j’avais beaucoup de visites, alors voir du monde de temps en temps ne peut pas me faire de mal, ironisa Nathan.
La réplique créa un blanc, aussi Nathan s’empressa-t-il d’agiter la main.
- Mais enfin, je suis très content. Tant de beaux garçons rien que pour moi !
Il sourit en regardant Kotetsu et ça, Antonio le nota. Kotetsu, encore. Il n’était pas en colère contre lui pour être un meilleur héros. Pour être plus populaire que lui auprès du public, pour avoir réussi à remonter la pente après un début de dépression, pour avoir un partenaire génial, une famille qui le soutenait et aussi une force supérieure à la sienne – sans l’utilisation de leurs pouvoirs.
Il n’était pas en colère que Nathan lui accorde plus d’attention qu’à lui et flirte outrageusement. Par contre, il ne pouvait pas le nier, il était jaloux.
Il était horriblement jaloux, et ce n’était pas normal. Il aurait pu être jaloux si Nathan était une belle femme dont il convoitait les charmes. Mais ce n’était pas le cas.
Ou bien l’était-ce ? Nathan n’était pas une « belle femme » au sens conventionnel du terme, mais…ne dégageait-il pas une certaine beauté, dans l’assurance qu’il avait envers sa féminité, malgré un physique plutôt masculin ? Si l'on mettait de côté les stéréotypes et préjugés, Nathan restait un être plein d'humour, sensible, charmeur, à la fois gracieux et athlétique.
Digne d'être aimé, bien plus qu'Antonio à priori – qui sans se dévaloriser, avait conscience qu'il se rendait inabordable de bien des façons, ce qui bizarrement n'avait jamais dérangé Nathan en fait.
Alors pourquoi personne ne rendait visite au héros qui avait pris une balle en tentant de venir en aide à des citoyens menacés ?
Antonio n'avait pas de famille mais il imaginait que Nathan devait en avoir une. Il ne pouvait qu'imaginer les raisons qui empêchaient ses proches de venir le voir à l'hôpital, et au vu de la réaction de Nathan, on pouvait facilement les deviner. Pas besoin d'être un génie pour comprendre que Nathan aimerait avoir davantage de visites, mais que personne ne voulait le voir.
Même si cela pouvait être un préjugé, Antonio supposait que c'était en rapport avec sa sexualité et son identité. Rares étaient ceux de l'ancienne génération à tolérer les excentricités – lui-même, alors âgé d'une trentaine bien tassée, était encore un assez vieux jeu – alors il n'osait imaginer comment devaient être les parents de Nathan.
N'ayant pas connu ses propres parents, il avait du mal à savoir ce que cela faisait d'être une déception pour ses géniteurs. Probablement qu'il n'avait pas envie de le savoir. Toutefois, quelque chose comme une bouffée d'affection lui noua la gorge, et il posa spontanément une main sur l'épaule de Nathan pour lui montrer sa sympathie.
Ce dernier tourna la tête vers lui, l'expression de son visage traduisant la surprise. Antonio retira vivement sa main, n'ayant pas réfléchit une seconde à la façon dont son geste pouvait être interprété. Il était juste perdu dans ses pensées.
L'avantage, c'était que Nathan avait cessé de faire des avances à Kotetsu. Non pas que celui-ci y soit réceptif, mais c'était frustrant.
- Je...tu dois te reposer !, s'exclama Antonio, la voix plus rauque que d'habitude pour masquer – mal – son embarras.
Il rougit comme un gamin prit en faute.
- Je repasserai, ajouta-t-il avant de s'enfuir sans demander son reste, troublé et gêné par sa propre attitude.
Il bouscula Bunny qui entrait dans la pièce à ce moment-là.
- Huh ? Qu'est-ce qui lui prend ?
- Il...il se comporte bizarrement depuis quelques temps, non ?, remarqua Karina.
- C'est peut-être à cause de sa baisse de popularité dans les sondages, déclara Ivan qui s'était fait discret jusque-là.
Il avait été dans la situation de Rock Bison, incapable d'attirer l'attention ni de réussir à gagner des points par lui-même, caché derrière ses propres inquiétudes, ses propres peurs concernant l'utilité de son pouvoir.
Mais Kotetsu soupira en posant ses deux mains sur le lit, étirant ses bras en arrière :
- Il ne se laisserait pas désarçonner par quelque chose comme ça. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle Rock Bison.
Nathan esquissa un petit sourire en coin :
- Peut-être qu'il est amoureux ?

***

« Qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda Kotetsu sans préambule.
Antonio se figea, reposant son verre sur le comptoir du bar. Son meilleur ami le dévisagea sérieusement, les sourcils froncés.
- J'ai fait quelque chose de bizarre ?
- Tu n'arrêtes pas d'être bizarre !, acquiesça Wild Tiger. Je commence même à m'inquiéter. Tu...tu as l'air dans les nuages, tu ne passes plus autant de temps avec nous...j'ai même cru à un moment que tu m'évitais.
Antonio se renfrogna et prit une gorgée.
- Je ne t'évitais pas. J'avais juste....des trucs auxquels penser.
- On va organiser une petite fête pour le retour de Nathan. Tu vas venir j'espère ?
Antonio commença à s'agiter sur son tabouret à la mention du nom de Nathan. Il savait qu'il devait sortir de l'hôpital bientôt et il en était ravi, mais en même temps l'idée de le revoir le mettait étrangement mal à l'aise.
Il aurait aimé avoir un peu plus de temps pour faire le tri dans ce qu'il ressentait. Il se sentait coupable pour la blessure de Nathan, coupable de ne pas être allé le voir un peu plus durant sa convalescence.
Il aurait pu faire un effort. Mais il n'avait pas trouvé le courage d'affronter ses railleries après avoir réalisé quels sentiments il éprouvait.
- Et tu as intérêt à te faire pardonner. Parce que ton absence a été remarquée, et on a dû essuyer les plâtres. Ça n'a pas été facile. J'ai dû donner de ma personne.
L'expression d'Antonio se froissa.
- Comment ça « donner de ta personne » ?
Kotetsu prit un air gêné.
- Oh, tu sais bien...pelotage de fesses et compagnie hein, haha...
Son meilleur ami se renfrogna.
- Je viendrai, déclara-t-il.
Il voulait se persuader qu'il n'était pas jaloux. Mais ça ressemblait de plus en plus à un mensonge.

***

Lorsque Nathan pénétra dans la pièce, il fut accueillit par un concert de hourra et des cotillons tombant du plafond en verre. Tous les gens de l'émission étaient là et il y avait un buffet orné d'une banderole « Fire Emblem Enfin de Retour ! ». Malgré lui, il se sentit ému et essuya une larme qui lui coulait du coin de l’œil.
Il y avait Rock Bison dans un coin, avec un coupe de champagne. Après avoir remercié chaleureusement les héros qui avaient organisé eux-mêmes la fête, Nathan se dirigea vers Antonio, mais celui-ci lui tourna le dos.
Loin d'en rester là, Nathan posa sa main manucurée sur son épaule.
- Hey !
Il pensait que peut-être Antonio était fâché contre lui. Peut-être que ses facéties avaient fini par l'agacer. Peut-être qu'il se forçait à être là mais qu'en fait...
Toutes ses autres hypothèses disparurent instantanément lorsqu'Antonio tourna son visage vers lui.
Il avait beau en cacher la moitié – celle du bas – avec sa main, le reste était d'une belle teinte écarlate qui ne laissait pas de place au doute. Nathan lui sourit largement.
- Je te fais peur ?, lui demanda-t-il nonchalamment.
La vérité, dissimulée derrière le ton badin qu'il utilisait, c'était qu'il ne voulait pas lui faire peur ; il était bizarre selon les critères standards de la société mais jusqu'à présent, Antonio l'avait toujours accepté tout entier, sans aucune trace de rejet. Il voulait que ça continue. Il voulait s'amuser encore avec lui, rire, savourer ces petits instants volés de contact physique où il faisait semblant de se moquer alors qu'en fait il désirait juste qu'il le regarde un peu plus longtemps.
Il ne voulait pas lui faire peur, pas du tout même.
- Un peu, marmonna Antonio, la voix étouffée derrière sa paume moite.
Nathan baissa les yeux en soupirant.
- Ah...on n'y peut rien alors.
Il choisit de cacher sa déception en se tournant les talons, histoire de profiter de la fête et d'oublier. C'était lâche, pourtant c'était tout ce qu'il avait.
- Attends !
Antonio le retînt, le fit se retourner et posa même une main sur son épaule. Sa voix était plus rauque que d'habitude, son accent plus lourd.
- Je voulais...te demander...mais tu as le droit de refuser hein ! Mais...ne te moque pas, ok ?
Lentement, les traits de Nathan s'éclairèrent. Il opina vigoureusement du chef.
Rock Bison se passa une main sur la nuque.
- Voilà, heu...je me disais...tu sais, si tu as besoin de protéine, et tout...on pourrait...je sais pas...enfin...je me disais...
- Dîner ?, murmura Nathan à brûle-pourpoint, les yeux brillants.
Le visage d'Antonio prit une teinte pourpre.
- Ouais. C'est ça.
Il ne put s'empêcher de souffler de soulagement. Nathan lui sourit.
- Rien que tous les deux ?
- Ouais. Tous les deux. En...tête à tête, marmonna Antonio.
Il savait que son visage trahissait toutes ses émotions. Il se disait que Nathan devait même entendre les battements affolés de son cœur. Il déglutit. C'était dur à admettre.
Peut-être qu'il était un petit peu amoureux de cette personne, peu importe son genre ou son physique.
Nathan lui caressa la main, très doucement, et susurra :
- Avec plaisir.
Alors à ce moment-là l'émotion fut si forte que Rock Bison en éclata son verre.

[Fic] Stalker, Pocahontas (Disney), Thomas->John [de Intelligence Service, pour Aïepaslatête]

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Titre : Stalker
Auteur : Intelligence Service (Participant 5)
Pour : Aïepaslatête (Participant 16)
Fandom : Disney - Pocahontas
Personnages : Thomas->John Smith
Rating : PG-13
Disclaimer : Le film d'animation Pocahontas est une production Disney.
Prompt : Disney, John Smith/Thomas : Thomas à fond sur John, amour compliqué, peut être même John qui en est conscient et qui s'en fout/sait pas quoi en faire...
- AU possible, Coffee Shop, university... Avec ou sans autres persos du DA
Note : j'ai donc choisi un UA universitaire. Comme le prompt avait l'air de donner à John un rôle assez négatif, je suis partie dans des sentiments à sens unique et une indifférence totale de la part de John. Attention, c'est une lecture qui peut faire mal...

Il y avait ce type plus âgé à la fac que Thomas avait repéré depuis quelques temps. C'était plus fort que lui, il le suivait du regard dès qu'il le croisait.
Il était plus âgé, ça se voyait. Plutôt beau, il était parfois accompagné par des filles, mais la plupart du temps il était seul. Ses vêtements étaient du genre simples et pratiques, pourtant au lieu de le faire ressembler à un sac, ça lui donnait un look décontracté très attirant.
Thomas était fasciné.
Il était nouveau sur le campus et il n'avait pas encore d'amis. Il avait du mal à se faire à son nouvel environnement. Ses parents lui manquaient.
John – c'était comme ça qu'il avait appris qu'il s'appelait – travaillait à la bibliothèque universitaire à temps partiel. Thomas s'arrangeait toujours pour y être quand il était présent, afin de pouvoir l'observer discrètement à travers les rayons ou au-dessus d'un livre qu'il faisait semblant de lire – c'est peut-être justement parce qu'il faisait semblant qu'il avait d'aussi mauvaises notes en cours de littérature anglaise. Mais peu lui importait, dans ces moments-là ; il se disait toujours qu'il pourrait rattraper plus tard. Il était jeune. Il voulait profiter de l'instant présent.
Quitte à se comporter de façon bizarre. Il espérait que John n'avait rien remarqué. Il risquait de lui faire peur sinon.
Il ignorait en quelle année il était. Quand allait-il quitter la fac pour ne plus jamais revenir.
Il fallait qu'il en profite tant qu'ils étaient au même endroit. Le futur les éloignerait bien assez tôt.
Normalement – s'il avait été quelqu'un de normal en tout cas – il aurait dû aller lui parler. Essayer de mieux le connaître et lui dire ce qu'il éprouvait. Mais ce n'était pas du tout son intention.
Il était très bien là où il était, à l'abri de son livre, rêvant à quelqu'un de totalement inaccessible et parfait.
Si jamais il lui parlait, peut-être découvrirait-il une toute autre personne qui n'avait rien à voir avec ses fantasmes. Peut-être que John était quelqu'un de froid et d'austère, pour ce qu'il en savait réellement.
Il ne voulait pas briser ses illusions. Quelle importance qu'il n'ait rien de concret à se mettre sous la dent ? Il était un garçon imaginatif et il pourrait très bien se satisfaire de ses rêveries romantiques.
Au lycée, il avait trop souffert de ce que la réalité pouvait avoir de cruel quand on la confrontait aux fantasmes. Les gens n'étaient pas très ouverts d'esprit, là d'où il venait. Ce n'était pas pour rien qu'il ne rentrait quasiment plus chez ses parents depuis qu'il était entré à la fac.
Il les aimait. Mais il détestait cet endroit, souhaitant s'en éloigner le plus possible pour oublier et panser ses plaies.
Rêver de John sans lui parler était suffisant. Il pouvait se créer des petits scénarios dans sa tête : John le bousculant par mégarde dans un couloir et, tout en l'aidant à ramasser ses livres, ils faisaient connaissance....John attrapant pile le livre que Thomas cherchait dans le rayonnage du haut et le lui tendant avec un sourire avant de se présenter....John faisant miraculeusement partie du projet tutorat des premières années auquel Thomas se serait inscrit...
Il avait mille et une historiettes en tête, qu'il pouvait rejouer à l'infini dans son crâne – dont certaines un peu plus osées que d'autres, qu'il réservait aux moments où il était seul dans sa piaule.
L'avantage du rêve c'était qu'il ne risquait pas d'être repoussé.
Ou même de découvrir que John se moquait totalement de son existence.

***

Depuis quelques temps, John se sentait observé. C'était une sensation étrange qui le mettait incroyablement mal à l'aise. Cependant il n'avait remarqué personne.
Peut-être que la personne qui l'espionnait était tellement invisible qu'il n'y prêtait même pas attention.

[Fic] Un puzzle à résoudre, Rick & Morty [de Intelligence Service, pour Crêpe Dentelle]

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Titre : Un puzzle à résoudre
Auteur : Intelligence Service (Participant 5)
Pour : Crêpe Dentelle (Participant 4)
Fandom : Rick & Morty
Personnages : evil!Morty->evil!Rick
Rating : NC-17
Disclaimer : Rick & Morty est une série animée créée par Dan Harmon et Justin Roiland.
Prompt : Rick & Morty : evil!Morty/alternate!Rick - Porn. Une fic où evil!Morty avait un crush sur son Rick et n'en a jamais reçu la moindre affection. Il utilise son appareil de contrôle sur le Rick de l'épisode 1x10 pour assouvir ses frustrations et ses caprices.
- Détails facultatifs : Son Rick peut l'avoir abandonné, ou abusé. Il peut y avoir eu du sexe mais pas comme il voudrait, ou pas du tout... Tous les headcanons sur evil!Morty sont bienvenus, en particulier sur comment il a réussi à devenir assez doué pour prendre le contrôle. Aussi, ton choix pour si le Rick contrôlé est un robot qui ne compte plus comme vivant, peut avoir ses émotions contrôlées, ou juste ses actes et est conscient tout le temps. Je veux juste mon mind control porn non-con underage sale, avec de la psychologie tordue.

Les mensonges de Rick étaient si insidieux qu'ils étaient eux-mêmes dissimulés derrière des mensonges.
Tel un caméléon, il changeait de visage si souvent que Morty ne se souvenait pas l'avoir jamais vu sans son masque.
C'était ce mystère qui l'avait attiré au début.
Bien sûr, il y avait l'aventure, le danger, toutefois leur attrait n'aurait pas suffit s'il n'y avait eu cette ultime interrogation qui le hantait : qu'est-ce que Rick ressentait au juste pour se comporter comme il le faisait ?
Depuis qu'il le connaissait, il avait essayé de résoudre le puzzle de sa psyché. C'était presque devenu une obsession.
Le fond de la question était plus personnel qu'il ne l'avait cru au départ, mais sa morale lui interdisait d'y penser. Il voulait déchiffrer l'énigme de son grand-père, pas la sienne propre.
Ce fut sa première erreur.
Cela avait permis à Rick de cibler ses fêlures et de le blesser là où il s'y attendait le moins.

Le temps passant, il s'était adapté à la maltraitance et aux abus, comme un chien s'habitue aux coups. Avec le recul, c'était peut-être ce qu'il détestait le plus, cette facilité qu'il avait eu de se plier pour sauver les apparences.
Il s'était avili, plus bas que terre pour satisfaire aux exigences les plus farfelues de son grand-père – et c'était sans compter sa famille, qui l'avait encouragée dans cette voie.
Comme s'il n'y avait pas d'autres objectifs dans sa vie qu'accéder aux demandes de Rick.
Il espérait qu'en faisant cela, il gagnerait son affection. Il pensait que sous les multiples déguisements, il y avait finalement quelqu'un de bien, capable d'aimer.
La deuxième grosse erreur qu'il avait faite. La seule personne que Rick Sanchez aimait, c'était lui-même.

Il avait faillit le réaliser lorsque Rick avait « accidentellement » tué sa famille. Ils avaient simplement changé de dimension, laissant derrière eux les cadavres sanguinolents encore chauds – mais pas les cauchemars malheureusement.
Pourtant, Morty voulait croire en Rick, il voulait croire qu'ils pouvaient continuer leur vie comme avant.
Seulement, Rick avait recommencé.
Ils avaient encore dû déménager de dimension en catastrophe.
Celle où ils avaient atterri était un peu différente cette fois. Tout le monde était désespérément humain et ils devaient tous les deux cacher leur nature cybernétique – qui avait permise à Morty de résister si longtemps aux expériences que Rick menait sur lui, entre autre.
Sauf que tout ne se passa pas comme il l'avait prévu. Il ne s'était pas assez méfié de la soif de son Morty pour sa reconnaissance. Ni de sa ténacité à obtenir ce qu'il voulait. Il pensait être le seul à en être pourvu.
Il avait eu tort.
Cette avidité chez Morty, l'amour qu'il éprouvait réellement pour son grand-père et qui lui avait permis de subir sans broncher toutes ces atrocités, s'était peu à peu mué en un cynisme muet qui travaillait dans l'ombre, quand Rick avait le dos tourné, cherchant à le remplacer.
Morty s'était approprié un des clones qu'il gardait dans le garage des Smiths. Il lui avait tripoté le cerveau – ses connaissances en la matière s'étaient améliorées au contact de Rick, comme le reste de sa culture scientifique – et il avait installé à l'intérieur des circuits imprimés, des câbles et des électrodes. Puis il avait téléchargé la conscience de Rick, celle qu'il conservait précieusement dans un de ses coffres-forts soit disant inviolable et dont Morty connaissait le code, puisque Rick se fichait tellement de sa présence qu'il le composait devant lui sans se soucier qu'il le voit. Il l'avait quelque peu modifié et ainsi l'avait transféré dans le clone.
Peut-être que Rick avait su percer à jour ses sentiments ; mais il en était tout autre de ses plans. Morty était doué pour garder des secrets – il n'y avait qu'à voir la quantité de secrets qu'il conservait depuis des années, concernant les terribles choses que faisait Rick, que lui faisait Rick...et qu'il avait fait lui-même.

Le clone était obéissant. Morty l'avait rendu ainsi pour son propre confort : c'était difficile de trouver un équilibre, entre les désirs de Morty et la personnalité de Rick. Toutefois il avait réussi. Grâce à une habile chirurgie qu'il avait pratiqué sur son cerveau, le clone faisait exactement ce que Morty voulait. Le temps passant, il n'avait même plus à lui donner d'ordre. L'esprit de Rick s'adaptait spontanément, avec une souplesse étonnante. Morty avait presque l'impression que c'était volontaire.
Le clone était doux avec lui. Il pouvait passer de longues demi-heures à tenir Morty dans ses bras, à lui caresser gentiment les cheveux en embrassant son front. C'était agréable, si agréable que Morty en voulait toujours plus. Tellement plus. Et il savait que ce n'était pas naturel, que c'était entièrement de la faute de son Rick, qui en lui demandant d'accomplir des actes obscènes, le corrompaient tout doucement, insinuant en lui, dans sa chair, l'espoir d'un plaisir anormal et hors de portée.
Pourtant le clone ne s'en offensait pas. Il se laissait toucher, et déshabiller. Lécher. Et sucer. Puis il lui disait qu'il était un bon garçon, un brave petit bonhomme, si bon pour lui, si fort. Il disait cela en enfonçant lentement son sexe en lui, sans violence, en écoutant attentivement les réactions du corps de Morty, en lui faisant du bien. Comme une possibilité de ce qu'ils auraient pu avoir dans un autre monde.
Cependant Morty savait que cela ne pourrait durer éternellement. Il est des mensonges qui sont trop gros pour demeurer des mensonges. Soit ils disparaissaient...soit ils se changeaient en vérité.
Son Rick avait fini par découvrir le clone.

Colère était encore un mot trop faible pour ce qu'exprima Rick ce jour-là. Il n'essaya pas de discuter et se rua sur son double.
Le clone et lui se battirent, roulant sur le sol comme des chiens enragés. Morty se mêla à la partie, défendant sa création avec l'énergie du désespoir. Armé de son tournevis – il était en train de bidouiller le système électrique du clone quand Rick les avait interrompu – il menaça Rick, levant la pointe vers son visage pour lui montrer qu'il ne plaisantait pas.
Ce dernier, le nez sanglant et la paupière tuméfiée, s'écarta pour l'insulter. Le traiter de tous les noms, vraiment, en appuyant là où ça faisait mal. Qu'il n'était que le pathétique esclave de ses déviances sexuelles incestueuses, toujours en quête d'approbation – qu'il ne méritait pas de toute manière. Il lui dit en face qu'il était particulièrement pitoyable, à s'être créé un ersatz de lui juste pour avoir ce qu'il ne pouvait pas lui donner – et qu'il n'obtiendrait jamais, jamais.
Comme si le vrai Rick allait perdre son temps en câlineries stupides : ça prouvait bien que Morty lui était inférieur, que Morty était bête et sentimental, comme l'étaient ses parents – pas ceux de cette dimension, toujours absents et ne s'étant même pas rendu compte de la substitution de leur fils par un cyborg, mais ceux qui étaient morts de façon ridiculement drôle, parce qu'ils étaient tellement cons, tellement cons qu'ils n'avaient même pas vu leur mort venir.
Et Rick de rire, parce que cette bouffonnerie était vraiment épique. Il en oublierait presque la trahison de son petit-fils.
En ayant assez entendu, le clone serra les dents et le frappa pour le faire taire. L'autre, une lueur dangereuse dans le regard, arracha le tournevis à Morty pour blesser le clone à la lèvre.
Il le renversa au sol d'une brutale poussée, serrant ses mains autour de son cou, bien décidé à le tuer. Il avait touché son Morty, et ce n'était pas permis. Un Rick pouvait bien avoir autant de Morty qu'il le souhaitait, mais un Morty lui n'avait droit qu'à un seul Rick.
Il regarda son propre visage se tordre en cherchant de l'air, tandis qu'il l'étranglait de ses mains noueuses, et il aurait pu parvenir à ses fins si Morty n'avait abattu sur son crâne une énorme boîte à outils qu'il cachait sous son lit.
Il tomba sur la moquette, le sang dégoulinant dans sa nuque, mais il était toujours conscient, incapable de bouger. Il ouvrit la bouche et de la bave en coula.
Le clone se releva, la main sur sa lèvre sanglante. Morty et lui surplombaient le vrai Rick avec dureté.
Ce dernier, dans une ultime bravade, leur fit un doigt d'honneur. Le clone se pencha pour récupérer son portal gun dans la poche de sa blouse et Rick ne l'arrêta pas.
Morty ramassa le tournevis, un mince sourire aux lèvres, et le tendit au clone.
Celui-ci sourit à son tour, l'air malveillant, en resserrant ses doigts comme des serres sur le manche de l'outil.
Cette fois, ce serait à Rick de hurler. Ils allaient lui faire ravaler son insolence.

« Fais-le... », ordonna Morty en se cambrant en arrière, la croupe levée. Il était à quatre pattes sur le lit, nu, et le clone se tenait à genoux derrière lui, le pantalon sur les chevilles.
Son Rick, l'original, était dans un état quasi catatonique, assis contre la tête de lit en face de Morty, qui pouvait le regarder à loisir, savourant sa victoire sur son ancien bourreau, devenu marionnette entre ses mains
Les mains du clone sur ses hanches s'agrippèrent à sa taille et Morty sentit son pénis contre ses fesses.
- Tu joues à un jeu dangereux, Mortimer...
Morty ferma les yeux. Le cache-œil sur sa paupière le gênait, mais il ne pouvait pas l'enlever, surtout pas maintenant. Il avait besoin de maîtriser la situation, particulièrement quand il se mettait dans une position aussi vulnérable.
Il se pencha, l'air sensuel et emplit d'une confiance nouvelle en lui. Il prit le sexe de son Rick dans sa bouche. Cette fois il le faisait de son plein gré et son Rick n'avait pas son mot à dire. Le tournevis encore planté dans la tête, il grésillait comme un grille-pain, des étincelles sortant de ses oreilles. Morty lui avait installé un système de contrôle mental basique, après que le clone se soit occupé de lui. Ça n'avait pas été facile, car il ne restait pas assez de cervelle en bon état pour le faire fonctionner convenablement. Il avait fait ça à la va-vite, trop excité par la possibilité de profiter de deux Ricks en même temps.
- J'aime le danger, chuchota Morty en lapant avidement la longueur de la queue, ne se lassant pas du regard étrangement alangui de son Rick – même s'il manquait un de ses yeux et que le vieil homme était couvert d'hématomes violacés.
La verge du clone le pénétra et il se raidit, s'obligeant progressivement à se détendre malgré l'intrusion. Après tout c'était lui qui donnait les ordres. Il était en contrôle.
- C'est bien Morty, tu es le meilleur. Tu es...un bon garçon. répéta son Rick d'une voix monotone qui ne lui ressemblait pas.
On n'y percevait pas l'arrogance qui le caractérisait, l'ironie mordante, souvent cruelle, dont il faisait preuve avec Morty. Il n'était plus que l'ombre de lui-même, alors que le clone était déjà plus Rick que jamais, avec cette affection, cette complicité des premiers temps qui était revenue. Enfin. Rick et Morty contre le reste du monde, Rick et Morty pour les cent ans à venir.
De la salive rosâtre coulait sur le menton du véritable Rick. Morty se redressa pour la lécher et, après une courte hésitation, l'embrassa. Juste pour voir ce que ça faisait.
- Je sais, répliqua-t-il avec un vilain sourire revanchard.
Soudain le clone donna un coup de rein qui le fit tressaillir.
- Tue-le ! Je ne supporte pas de le regarder pendant que BUUUURP je te baise !, gronda-t-il, la voix rocailleuse, hargneuse, parfaitement similaire à celle du vrai Rick.
Morty frémit de contentement, alors que quelque chose de chaud et de réconfortant, s'épanouissait dans sa poitrine, étendant ses tentacules dans tout son corps.
- Tu es jaloux ?, demanda-t-il en tournant la tête pour le regarder.
- Disons que oui, rétorqua le clone en entamant un rythme rapide, claquant ses cuisses malingres avec bruit sur les fesses rondes du garçon.
Celui-ci se pressa contre la poitrine de son Rick et s'agrippa à son pull noir.
- Désolé Rick, gémit-il. Je n'ai...je...je t'ai...toujours...ah...
Il se blottit contre son cou, sa main caressant avec une tendresse nostalgique le visage ridé de cet homme à qui il avait tout donné – jusqu'à sa santé mentale.
- Ah PUTAIN, Morty, sale petit... ah !!!, grogna le clone de Rick en jouissant à l'intérieur, l'expression défaite.
- Aaaaaah !, soupira Morty en arrachant brutalement le câble qui maintenait son Rick en vie.
Le regard de ce dernier s'éteignit comme si on avait appuyé sur un interrupteur, tandis que le jeune homme tressautait sur le lit, en proie à un orgasme tel qu'il n'en avait jamais connu auparavant.
Cette fois il ne serait pas celui qui aimait sans contrepartie. C'était définitivement terminé.


(EPILOGUE)

Après s'être débarassé du corps, Morty avait piraté les données informatiques de son grand-père. Bien que “pirater” soit un grand mot, étant donné qu'il possédait déjà tous les mots de passe – comme quoi espionner Rick avait été payant.
Les carnets de bord du défunt renfermaient de multiples secrets qui pourraient lui servir. Mais ce qui l'intéressait le plus, c'était tout ce que Rick savait sur la Citadelle.
Il en avait entendu parler, mais Rick n'avait jamais daigné l'emmener là-bas. Néanmoins il disposait désormais de sa localisation exacte, de plans décrivant toutes ses infrastructures, ainsi qu'un certain nombre de dossiers sur ses habitants. Le contenu en était si fascinant qu'il passa plusieurs heures à les compulser, jusqu'à ce que sa mère les appelle pour dîner.
Morty soupira.
- On doit s'en aller d'ici, déclara-t-il d'un ton morne. J'ai repéré une dimension où nous pourrions installer notre nouvelle base.
Il feuilleta pensivement un cahier rempli de schémas qu'il avait trouvé dans le coffre de Rick.
- Je crois même que je sais comment faire pour que personne nous trouve...
- Et une fois que ce sera fait, qu'est-ce qu'on va faire ?, demanda le clone.
Morty toucha son cache-oeil, vérifiant qu'il était toujours bien en place. Puis il leva les yeux vers son nouveau Rick, en ouvrant un portail grâce aux coordonnées qu'il venait d'entrer dans le portal gun.
- J'ai quelques idées, murmura-t-il doucement, un éclat de haine passant fugitivement dans son regard.
Il avait parcouru beaucoup de dossiers, ce qui lui avait permis d'acquérir deux certitudes : les Mortys étaient impossibles à sauver, prisonniers de leur propre servitude; il perdrait son temps. Et les Ricks se fichaient de leur Morty.
Le clone lui adressa un sourire torve, comme un reflet de celui qui se dessinait sur ses propres lèvres.
- Si ces idées incluent de détruire le Conseil des Ricks, je suis partant.
Morty lui prit la main.
- Allons-y.
Ils disparurent dans un éclair de lumière verte.

[Fic] Attraction, La Légende de Manolo, Manolo/María/Joaquín [de Alix, pour Blatula]

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Titre : Attraction
Auteur : Alix (Participant 18)
Pour : Blatula (Participant 3)
Fandom : La Légende de Manolo
Personnages : María/Manolo/Joaquín
Rating : PG + 13
Disclaimer : La Légende de Manolo est un film réalisé par Jorge R. Gutierrez.
Prompt : - La légende de Manolo : Manolo/María/Joaquín
Mon headcanon pour la fin, c’est le trio qui finit ensemble. Du coup, j’aimerais bien une fix-it fic qui reprendrait les événements du film pour qu’ils finissent dans un vrai ménage à trois. Ou alors une suite, où on verrait l’évolution de leur relation, des scènes de vie… Peut-être sur fond d’une nouvelle aventure (gentiment sponsorisée par la Muerte et Xibalba, ou d’autre dieux/déesses/entités) ? Et comment Manolo vit la perte de sa famille ?
- Bonus si Joaquín se pose des questions sur ses sentiments, son amitié avec Manolo, remet en question sa place dans le trio, et du coup passe d’ami à amant… Je ne dis pas non du tout si tu veux en faire un univers alternatif ou si tu as une idée de crossover ! 





Les festivités du mariage de María et Manolo touchant à leur fin, Joaquín en profita pour s’éclipser. Il avait un peu honte d’abandonner ainsi ses amis, mais après les événements récents, il a besoin d’un peu de temps pour faire le tri dans sa tête et dans son cœur. S’il restait avec eux, il ne savait pas s’il pourrait maintenir les apparences très longtemps.

Sur le chemin du retour jusqu’au manoir familial, Joaquín évita de penser à la tournure radicale qu’avait pris sa vie. Ce qui était difficile à faire lorsque le principal changement lui réduisait le champ de vision de moitié. Cette perte était d’autant plus dure à encaisser pour quelqu’un qui n’avait plus ressenti la douleur et la fatigue depuis une dizaine d’années. Et depuis la disparition de l’adrénaline de son corps, une douleur insoutenable lui vrillait le crâne. Il avait l’impression que sa tête allait exploser en une dizaine de fragments. Maudite médaille de la vie éternelle.

Joaquín soupira, les prochains jours risquaient d’être très rudes.

Son entrée dans le manoir se fit dans un silence quasi total, car les quelques domestiques qui s’occupaient d’entretenir la demeure en son absence se trouvaient tous auprès de María et Manolo. C’était le moins qu’il pouvait faire pour contribuer à leur noce, surtout qu’ils avaient refusé tout autre aide. De toute façon, ce n’était pas comme s’il avait besoin de qui que ce soit pour s’occuper de lui. Un soldat savait se contenter du minimum, non ?

Joaquín grimpa les escaliers qui le menaient à l’étage en se tenant fermement à la rambarde. L’intense marche qu’il s’était imposée lui avait sapé le peu de force qu’il lui restait. En avançant dans le couloir qui le menait jusqu’à sa chambre, il passa dans devant la chambre de ses parents et son cœur se serra comme à chaque fois. Depuis la mort de son père et l’exil que s’était imposé sa mère, il n’avait pas remit les pieds dans la pièce. Il hésita quelques instants devant le pas de la porte, puis tendit le bras vers la poignée. Mais au dernier moment, il se ravisa. Aujourd’hui, il n’avait pas non plus la force d’affronter les fantômes du passé.

Joaquín utilisa alors ses dernières réserves pour atteindre sa chambre. Il enleva ses chaussures en s’asseyant sur son lit, après que ses deux tentatives debout aient échoué lamentablement. Avec un œil en moins, son équilibre était bien trop précaire.

Une fois déchaussé, il s’effondra sur son lit sans prendre la peine de se mettre sous les draps. Mais malgré son épuisement, le sommeil tarda à venir. La douleur qui lui enserrait le crâne l’en empêchait. Il ne sut pas combien de temps il resta ainsi avant que la fatigue ne le terrasse et qu’il ne s’endorme.

Lorsque Joaquín rouvrit l’œil, le lendemain, la douleur ne s’était pas estompée et il se sentit aussi épuisé qu’avant de dormir. En plus, il n’avait pas enlevé son bandeau et il regrettait grandement sa décision. Sa peau le tirait et le grattait. Avec beaucoup de peine, il se releva et s’assit au bord de son lit. Il avait l’impression que son corps était fait de plomb. C’est alors que son estomac se rappela à son bon souvenir en gargouillant bruyamment. Il n’avait pas d’autre choix que de se lever maintenant. Il soupira.

Il passa plusieurs minutes à chercher ses chaussures avant de finir par les trouver. Après les avoir enfilées, il se leva brusquement pour presque aussitôt le regretter. Il était très instable sur ses jambes et dut s’appuyer sur son armoire pour ne pas s’effondrer. Une fois que la pièce ne tangua plus autour de lui, il se dirigea vers la porte pour l’ouvrir. Mais il méjugea la distance et sa main se referma sur du vide. Désespéré, il laissa son front reposer sur la porte avant de recommencer. Cette fois, cela fonctionna.

Une fois dans le couloir, la distance qui lui restait à parcourir pour atteindre les cuisines lui sembla tellement impossible qu’il songea à tourner les talons. Mais après que des voix ressemblant suspicieusement à celles de María et Manolo lui murmurèrent : “pas d’abandon, pas de reddition !”, il se redressa et entama sa pénible marche.



Les jours suivants furent tout aussi pénibles et il passa le plus clair de son temps à dormir (enfin lorsqu’il y parvenait). Heureusement que ses domestiques revinrent le second jour, parce que les aller-retours jusqu'à la cuisine étaient une agonie. Mais au fur et à mesure du temps, Joaquín finit par recouvrer une partie de ses forces et de son assurance, jusqu’à ce qu’il se sente enfin prêt à affronter le monde extérieur. Ce qui fut une bonne chose, puisque le monde extérieur vint bruyamment se rappeler à lui en frappant énergiquement à sa porte.

Son ouverture révéla les visages souriants de María et Manolo.

- Salut Joaquín, est-ce que tu vas bien ? lui demanda avec entrain María.

Chuy, lui en profita pour rentrer en grognant. Ce cochon n’avait aucune gêne.

- Euh, oui, répondit-il après une légère hésitation. Il indiqua d’un signe de tête à son majordome qu’il s’occupait de la situation. Mais qu’est-ce que vous faites ici ? Ne devriez vous pas continuer votre… ajouta-t-il avant de s’interrompre. Il venait de remarquer leur sourires crispés. Quelque chose ne va pas ? s’inquiéta-t-il.

María et Manolo échangèrent un regard bizarre avant de se tourner à nouveau vers lui.

- Est-ce qu’on peut venir s’installer chez toi ? demanda Manolo avec un sourire d’excuse. Comme s’il s’attendait à ce que son meilleur ami lui claque la porte au nez.

Ce n’est qu’à ce moment là qu’il remarqua les valises à leurs pieds. Surpris, il mit un petit moment avant de répondre.

- Et bien, je n’ai rien préparé, dit-il en se grattant la joue, mais le manoir dispose de plusieurs chambres d’amis.

- Merci beaucoup Joaquín, répondit avec un immense sourire María.

Pendant quelques secondes, il la fixa bêtement, éblouit et le sourire béat. La rendre heureuse était toujours l’un des buts prioritaires de sa vie. Puis il s’effaça pour les laisser passer, certain d’avoir prit la bonne décision. La rendre heureuse était toujours l’un des buts prioritaires de sa vie. Si elle habitait au manoir, il en aurait naturellement l’occasion. Il pourrait aussi se rattraper avec Manolo et se faire pardonner ses récentes erreurs.

Il lui fallut moins de vingt-quatre heures pour la regretter.



Au départ, tout se passa bien. Joaquín les accompagna jusqu’à la chambre d’amis et les aida à s’installer avant de leur laisser un peu d’intimité. Il avait choisi l’une des plus grandes chambres, avec une fenêtre donnant sur le jardin. Les couleurs sur les murs étaient dans des tons chauds et les draps de soie. Il y avait aussi des commodités dans une pièce adjacente. Autrefois, cette chambre était réservée aux invités d’honneur.

Joaquín descendit immédiatement en cuisine pour demander que soit préparé un repas qui ne contienne pas de viande. Depuis qu’elle avait adopté Chuy, María n’en consommait plus et même si elle n’avait jamais imposé son nouveau régime alimentaire à quiconque, Joaquín estimait que c’était une marque de respect de s’y adapter. Surtout après qu’il l’ait insulté en voulant faire d’elle une femme au foyer et faillit lui imposer un mariage dont elle ne voulait pas.

Une fois ses recommandations faites, il ne retourna pas immédiatement à l’étage, mais se dirigea vers son étude. Depuis son retour, il n’avait pas encore eu l’occasion d’écrire sa lettre annuelle pour son père. Ce n’était pas la seule qu’il lui écrivait, mais celles-ci étaient toujours datée du même jour : le jour de la Fête des Morts. La fatigue de ces derniers jours ne lui avait pas laissé de force pour ça. Maintenant qu’il était de nouveau totalement sur pieds, il pouvait enfin s’y consacrer.

Assis à son bureau, il prépara soigneusement son matériel d’écriture : sa bouteille d’encre noire, ses feuilles et sa plume. Ses préparatifs terminés, il contempla la feuille vierge ne sachant pas par quoi commencer. Tellement de choses s’étaient produites depuis l’année précédente ! Il soupira. Par le commencement serait une bonne chose, non ?

Au moment où sa plume touchait la feuille, il fut interrompu par l’ouverture de la porte. María comme à son habitude fut la première à rentrer, Manolo sur les talons. Chuy, lui, fit le tour de la pièce en grognant avant de se poster au pied de sa maîtresse.

- Ah c’est là que tu te cachais ! s’exclama-t-elle triomphalement les mains sur les hanches. Elle semblait très fière d’avoir pu le retrouver. Manolo se contenta de regarder la scène avec tendresse.


- Bien installé ? demanda-t-il, un hôte courtois qu’il était.

- Très bien, merci, répondit María. Avant de l’ignorer totalement pour s’intéresser aux immenses bibliothèques autour d’elle. Dans son dos, Manolo haussa les épaules, impuissant.

À présent certain qu’il ne pourrait pas écrire tranquillement sa lettre, il rangea ses affaires et ferma son bureau à clef. Non pas qu’il ne faisait pas confiance à ses amis, mais certaines choses trop personnelles ne devraient jamais être révélées.

Ensuite, il se tourna vers María et l’observa caresser amoureusement les tranches de livres. Pendant un court instant, Joaquín imagina ce que sa vie aurait pu être si c’était lui qu’elle avait épousé. Il chassa presque aussitôt cette idée. S’il voulait que leur relation ne se dégrade pas, il ne devait plus penser ce genre de chose. Surtout s’il rendait Manolo malheureux au passage.

- Très impressionnante collection ! commenta María avec approbation. J’ai l’impression qu’il y a encore plus d’ouvrage que la dernière fois où j’ai mis les pieds ici.

C’est le cas, acquiesça-t-il en se rapprochant d’elle. Pendant un moment j’ai continué à faire acheter des livres pour le retour de ma mère. Pour ne servir au final à pas grand chose.

Aucun des achats d’objets précieux qu’il avait pu faire n’avait convaincu sa mère de quitter son exil.

- Oh Joaquín ! Je suis désolée, répondit María d’une voix triste.

- Pas la peine de t’excuser, je me suis fait une raison depuis le temps.

Le regard attristé de María lui indiqua que sa tentative de dédramatisation de la situation avait totalement échoué. S’il ne trouvait pas une sortie rapidement, il savait que toutes les émotions qu’il avait eu tellement de mal à contrôler allaient remonter à la surface. Ce qui ne devait pas arriver. Il dit alors la première chose qui lui passa par la tête : Et si nous allions nous installer dans le jardin pour prendre une collation ? Manolo pourrait nous jouer un ou deux airs, non ? Qu’en pensez-vous, demanda-t-il avec un sourire forcé.

À son grand soulagement, après un échange de regard, María et Manolo acquiescèrent. Pour être sûr qu’ils ne changeraient pas brusquement d’avis, il leur prit le bras pour leur faire quitter au plus vite la pièce. Il ne relâcha son étreinte que lorsqu’ils eurent atteint la porte arrière. Puis il les guida jusqu’à l’endroit qu’il savait qu’ils adoreraient : sous l’immense arbre au fond du jardin, là où ils avaient l’habitude de s’installer avant que la mort ne vienne frapper. Devant leur visage radieux, il se félicita de sa décision. Et lorsque Manolo commença à jouer sur sa guitare, il sentit la tension accumulée s’estomper peu à peu. Le reste de l’après-midi se passa sans aucun autre incident. Et à l’heure du souper, l’histoire était oubliée.

Le repas fut servi dans le petit salon et ils s’installèrent tous les trois dans la bonne humeur. Joaquín ne put s’empêcher de bomber le torse lorsque María lui dédia un regard approbateur, après avoir demandé les plats qui composeraient le menu au maître d’hôtel. Manolo, lui, se contenta d’hausser le sourcil avec un sourire en coin. Il ne lui accorda pas plus d’attention avant de commencer à manger.

Au coin de la table, à côté de María, Chuy à déjà fait disparaître le contenu de sa gamelle et annonça d’un grognement qu’il voulait être resservit. D’un signe de tête, Joaquín indiqua son accord.

Ils mangèrent donc dans un relatif silence avant que Joaquín ne pose la question qui l’obsédait depuis leur arrivée : ce n’est pas que je ne sois pas content de votre présence, mais pourquoi n’êtes-vous pas restés chez le Général?

Les couverts de María claquèrent sur la table et lorsqu’il tourna le regard vers elle, elle fixait un point devant elle, furieuse. Il se tourna alors vers Manolo qui grimaça avant de répondre : disons que nous avons eu un léger désaccord sur la façon de planifier notre avenir.

- Un léger désaccord, explosa María incrédule. Je n’appelle pas le fait de vouloir faire de moi une poule pondeuse un léger désaccord.

- Une poule pondeuse, demanda Joaquín incertain de vouloir connaître plus de détails.

- Mon père a déclaré que la seule préoccupation que je devais avoir ces prochains temps était de produire un héritier mâle pour que la famille Sánchez perdure !

Joaquín frémit. Il n’osait imaginer la fureur de María en entendant ça. Pas étonnant qu’ils aient fait leurs valises sur le champ.

D’ailleurs, elle fulminait toujours dans son coin alors que Manolo tentait de l’apaiser comme il pouvait, en lui assurant qu’il n’avait aucune envie d’être père dans les prochaines années. Très intelligent de sa part.

- Et bien si ça peut te rassurer, Manolo et toi pouvez rester ici autant de temps que vous le souhaitez, annonça-t-il pour finir de pacifier la situation, il y a suffisamment de place dans le manoir pour que vous puissiez vivre sans aucune interférence de ma part !

Ça aussi, il devait le regretter très rapidement.



Dans la nuit, il se réveilla en sursaut en plein milieu cauchemar récurrent, durant lequel il revivait les morts de María et Manolo. Il était presque certain d’avoir été réveillé par ses propres cris. Il resta un moment tétanisé, le souffle saccadé. Des coups rapides frappés à la porte le firent sursauter. Était-ce une projection de son imagination ?

- Joaquín, tu es réveillé ? lui parvint une voix familière.

- María ? demanda-t-il pour s’assurer que cela était bien réel.

- Je peux entrer ?

- Oui, répondit-il avant d’avoir pris le temps de réfléchir.

Lorsque la porte s’ouvrit, il ne vit qu’une ombre. Il chercha alors à tâtons le mécanisme de sa lampe à huile sur sa table de chevet. Puis il tourna son regard vers María, toujours à l’embrasure de la porte. Joaquín manqua de s’étouffer en découvrant sa tenue. Il la fixa les yeux ronds. Ses cheveux toujours en queue de cheval étaient détachés et sa tunique de nuit blanche était rendue transparente par le jeu de la lumière dans la pièce. Comment avait-elle pu sortir de sa chambre sans prendre la peine d’enfiler quelque chose pour la couvrir ? Elle était presque nue devant lui !

Son silence prolongé et sa stupéfaction ne passèrent pas inaperçus, mais heureusement pour lui, María se méprit sur leur signification. Après avoir traversé la pièce jusqu’à son lit, elle s’installa face à lui et le fixa l’air inquiet. Elle avança son bras vers son visage avec une lenteur infinie, puis dégagea délicatement les cheveux qui recouvraient son œil mort. Joaquín avait honte qu’elle puisse voir cette blessure humiliante, mais ce qu’elle lui dit changea totalement son ressenti : je t’ai entendu crier depuis le couloir, alors je voulais m’assurer que tu allais bien.

Pendant un instant, il fut tenté de nier les faits et de lui dire qu’elle avait juste entendu des bruits provenant d’une vieille bâtisse. Mais il savait qu’il insulterait son intelligence en faisant cela et de toute façon, il était bien trop épuisé pour mentir à nouveau aujourd’hui. Tant pis pour son ego.

- Ça pourrait aller mieux, fini-t-il par avouer à voix basse.

- Tu veux en parler ? lui demanda-t-elle la voix pleine de sollicitude. Tu sais, Manolo aussi fait des cauchemars depuis son retour du Pays des Âmes Chéries.

- Ah bon ? questionna-t-il étonné. Manolo lui avait toujours semblé être comme un roc, de bonne humeur en permanence. Savoir que lui aussi souffrait le réconfortait un peu. Il se sentait moins seul. Même si cette nouvelle faiblesse restait une honte intolérable.

- Il n’aime pas trop en parler, ajouta avec tristesse María, mais son voyage dans le Pays des Âmes Chéries a laissé son empreinte. En plus, il a perdu la seule famille qui lui restait. Notre mariage lui a certes apporté beaucoup de bonheur, mais cela n’efface pas tout.

Joaquín inspira bruyamment. Avec tout cette commotion, il en avait presque oublié ce fait : Manolo était à présent orphelin. Pendant leur enfance, la mort de leur parent respectif les avait beaucoup rapproché. Ils partageait un lien différent de celui d’avec María, dont les deux parents étaient encore vivants. Et après son départ pour l’Espagne, ce lien s’était solidifié, malgré le peu de temps qu’ils avaient eu ensemble. Entre leurs entraînements intensifs respectifs, les occasions de se croiser furent exceptionnelles. Ils en profitèrent à chaque fois au maximum, passant des heures à se raconter leurs aventures, progressions et déceptions.

Les derniers événements avaient mis à mal ce lien et il s’en voulu de ne pas avoir été plus présent pour celui qui était son meilleur ami. Mais surtout d’avoir laissé une stupide rivalité l’éloigner de l’une des deux personnes qui comptait le plus pour lui.

C’est en suivant ce fil de pensée que soudainement, la raison de leur présence chez lui prit tout son sens.

- Oh, je comprends à présent pourquoi vous n’êtes pas aller vous installer aux arènes.

- Oui, répondit María le sourire tremblant, je ne voulais pas lui imposer un retour là-bas si tôt. Je souhaitais qu’il puisse faire son deuil en paix.

- Est-ce que tu aimerais que j’en parles avec lui ? proposa Joaquín.

- Si ça ne te dérange pas, répondit María apaisée.

- Non, il n’y a pas de problème, c’est quelque chose qui est dans mes cordes. Et puis, ajouta-t-il avec un sourire dépréciateur envers lui-même, j’ai pas mal de chose à faire pour me rattraper.

- Il est vrai que tu n’as pas montré ton meilleur jour pendant cette crise, répondit Maria mordante, il est grand temps que tu te prennes en main.

- Tu as entièrement raison María.

- Évidemment que j’ai raison, s’exclama-t-elle. Depuis tout ce temps, tu ne t’en étais pas encore rendu compte ?

Il ne put s’empêcher d’hocher furieusement de la tête. Toute personne contredisant María était remplit de désillusions. Et ne savait visiblement pas ce que cela impliquait.

- Bon garçon, ajouta-t-elle, en lui caressant la joue.

Et le pauvre désespéré qu’il était, ne put s’empêcher de pencher la tête pour mieux savourer le geste. María le fixa alors avec un regard très étrange qui lui provoqua des frissons.

- Tu as froid, lui demanda-t-elle espiègle.

Sa voix resta coincée au fond de sa gorge et seul un son pathétique franchit ses lèvres. Il se sentait comme un adolescent maladroit et gauche. Chose qu’il n’avait jamais été. En réponse, le sourire de María se fit plus ravageur et il ne savait pas s’il y survivrait. Ce qui au final ne le dérangeait pas tellement.

Elle resta un moment à le fixer sans un mot tout en continuant à lui caresser le visage. Puis, elle demanda quelque chose qui le laissa une fois de plus sans voix.

- Que dirais-tu de venir dans notre chambre pour te réchauffer ?

Joaquín la regarda estomaqué. Avait-il correctement entendu ce qu’elle venait de dire ?

À moins que tu ne préfères que Manolo et moi te rejoignons ici ? Mais je doute que nous tenions à trois dans ton lit, ajouta-t-elle comme si de rien n’était. Il est un petit peu trop petit.

Apparemment, oui. Mais peut-être que tout ceci était un rêve ? Ce qui expliquerait un peu plus logiquement la tournure qu’avait pris cette conversation. À part que dans ses fantaisies les plus osées, María ne l’invitait pas dans son lit conjugal, mais quel tombait dans le sien. Manolo n’avait jamais fait partie de ses fantasmes !

Sauf la fois où il….

Ce début de souvenir luxurieux fut interrompu par la voix de María : ça sera comme au bon vieux temps ! Quand nous étions petits, nous dormions régulièrement ensemble !

Joaquín se figea. Évidemment, la raison de sa proposition était purement amicale. Il avait laissé son imagination s’emballer. Il ferma l’œil pour se recentrer et ne le rouvrit que lorsqu’il fut sûr que toutes ses fantaisies étaient bannies au fond de de sa tête. Le raisonnable justement nous étions des enfants et vous êtes mariés à présent resta sur le bout de sa langue.

- Avec plaisir, María finit-il par dire à la place. Apparemment il était friand de supplice.

Le sourire qui fleurit sur son visage le combla et il eut à peine le temps de se préparer avant qu’elle ne l’attrape pas le bras et l’entraîne à sa suite. Elle le conduisit sans accroche jusqu’à la chambre qu’elle partageait avec Manolo. Même s’il manqua de peu de tomber en se prenant les pieds dans ses draps.

Une fois la porte refermée derrière eux, Joaquín regretta immensément sa décision et si María ne lui avait pas tenu fermement le bras, il aurait déjà tourné les talons. Mais avant qu’il n’ait pu ouvrir la bouche pour s’excuser, la voix ensommeillée de Manolo résonna : María, tu es revenue ?

- Oui et j’ai ramené une surprise avec moi ! déclara t-elle avec une immense fierté dans la voix.

- Une surprise ?

Et sur ces mots, elle le poussa sans ménagement sur le lit. Joaquín s’affala sans grâce dessus et écrasa Manolo au passage. Il tenta tant bien que mal de se dégager, mais la manœuvre fut rendue nulle lorsqu’un bras le stoppa net. Il s’arrêta de respirer, comme si cela lui permettrait de disparaître.

- Joaquín ? demanda Manolo.

- Évidemment, répondit María, qui aurais-je pu ramener d’autre ? Le majordome ?

Apparemment rassuré, Manolo se retourna vers lui et se glissa sous son bras. De l’autre côté, María fit de même. Joaquín se figea, le cœur battant la chamade. Des bribes de ce vieux rêve sensuel refirent surface et il s’obligea a penser à autre chose avant que la situation ne vire à la catastrophe.

- Bonne nuit, dit María dans un soupir.

- Bonne nuit, marmonna Manolo en réponse.

Et quelques instants plus tard, les respirations tranquilles des deux lui indiquèrent qu’ils s’étaient endormis. Joaquín, lui, resta les yeux grand ouverts, tétanisé, ses fantasmes toujours bien présent dans son esprit.



Le lendemain , il fut réveillé par des voix chuchotants autour de lui. Encore un peu embrumé par les dernières bribes de son sommeil, il mit du temps à comprendre à qui elles appartenaient. Et puis il était tellement confortable dans son cocon de douceur et chaleur, qu’il n’avait pas du tout envie de faire l’effort de se concentrer. Joaquín laissa les voix le bercer jusqu’à ce que les souvenirs de la nuit lui reviennent en mémoire et qu’il ne se fige en ouvrant l’œil.

Ce qui lui confirma ce qu’il craignait : les voix appartenaient bien à María et Manolo ! Il avait donc bien passé la nuit en leur compagnie. Dans leur lit ! Mais qu’est-ce qui lui était passé par la tête ? Il n’était plus un enfant ! Son début de panique fut interrompu presque aussitôt.

- Bonjour, bien dormi ? lui demanda Manolo le plus naturellement du monde. Comme si cette situation n’avait rien d’étrange.

Il était trop stupéfait pour répondre. Non, on ne pouvait pas dire qu’il avait bien dormi, même s’il n’avait pas refait de cauchemar. Difficile de trouver le sommeil lorsque vous vous retrouviez dans le lit de la femme que vous aimiez depuis votre enfance et votre meilleur ami. Meilleur ami qui vous avez inspiré au moins un rêve érotique, que vous aviez bien du mal a oublier. Surtout qu’ils prenaient soin de se coller à vous et que des pensées pas franchement pures vous envahissaient le crâne. Et qu’elles avient la bonne idée de vous poursuivre aussi bien dans vos rêves qu’à votre réveil ! Particulièrement parce qu’ils étaient toujours collés à vous, les cheveux détachés leur donnant un air sensuel qui devrait être interdit.


Joaquín ne savait pas si c’était une bénédiction ou une damnation. Avec sa chance, les deux sans aucun doute.

- Et bien, tu as perdu ta langue ? le taquina María. Je n’aurais jamais cru voir ce jour arriver. Le grand Joaquín Mondragón, à court de répartie !

Elle lui sourit tout en se penchant vers lui, ses yeux noisettes qui pétillaient et il eut l’étrange sensation d’être une proie sur le point de se faire dévorer. Il avala avec difficulté sa salive avant de répondre : non pas du tout, la voix tremblante. C’est sûr qu’il n’allait pas convaincre grand monde comme ça.

Le sourire de María se fit encore plus grand et Joaquín fut à deux doigts de s’étouffer.

- Tu mens très mal ! déclara-telle en lui caressant la joue. Mais ce n’est pas grave tu sais, je pourrais t’apprendre à le faire. Ça et tellement d’autres choses…

- María, arrête de l’embêter avant le petit-déjeuner, la réprimanda Manolo, ce n’est pas très charitable de ta part, termina-t-il moqueur.

- Oh ? Et depuis quand sais-tu ce qui est charitable ou pas ? Il me semble que c’est moi qui ait été éduquée dans un couvent !

Joaquín sentit l’atmosphère changer et constata avec horreur qu’ils allaient probablement s’embrasser ! Alors qu’il se trouvait à la première place, juste entre les deux ! Et ça non, il ne pouvait pas.

- Et si nous allions petit-déjeuner, s’exclama-t-il bruyamment tout en essayant de s’extraire du lit le plus rapidement possible.

Il constata avec soulagement que ni María, ni Manolo ne le retinrent. Ce ne fut qu’une fois la main sur la poignée de la porte qu’il se rappela avec horreur qu’il était en tenue de nuit et que ses vêtements se trouvaient dans sa chambre. Il se tourna alors pour voir s’il ne pouvait pas prendre quelque chose pour se couvrir en attendant. Mais en voyant ses deux meilleurs amis qui le fixaient tout en souriant, Manolo les mains derrière la tête et María qui lui faisait signe, il se retourna brusquement avant de fuir les lieux.



Au petit-déjeuner, il fit comme si de rien n’était. S’il ignorait le problème, il finirait bien par disparaître. Cependant, sa résolution fut mise durement à l’épreuve pendant toute la durée du repas. María et Manolo n’arrêtaient pas d’échanger des regards étranges, des sourires à des moments inopportuns et de le toucher en permanence. Il dut reconnaître qu’il avait eu la mauvaise idée de les installer de chaque côté de la table et non face à lui, afin d’éviter de croiser leur regard, mais tout de même ! C’était la quatrième fois que l’un d’eux lui faisait du pied !

Joaquín était sûr qu’il était plus rouge qu’une tomate et il arrivait à peine à suivre la conversation. Il se contentait de répondre par monosyllabe. Il essayait comme il pouvait de raccourcir son calvaire, mais s’étouffa en mangeant beaucoup trop vite. Évidemment, ses deux amis maintinrent le contact pour s’assurer que tout allait bien. Ce qui fut une véritable torture. Il était à deux doigts de s’arracher la moustache de frustration !

Finalement, le repas se termina et il en pleura presque de soulagement. Il se leva pour essayer de quitter la pièce au plus vite, mais une main sur son bras le retint.

- Est-ce qu’on pourrait parler ? lui demanda Manolo.

Joaquín n’avait pas encore trouvé comment refuser lorsque María annonça : je vais à la bibliothèque, prenez votre temps.

Il la regarda s’éloigner, puis fermer la porte en sortant et pour un peu, il en aurait presque pleuré. Pourquoi ce genre de chose lui arrivait ? Et pourquoi Manolo avait besoin de lui parler sans María ? Il ne comprenait plus rien. Allait-il lui faire des reproches sur son comportement ?

- Ça ne te dérange pas si nous allons nous installer dans le jardin ? l’interrompit Manolo.

Une excellente idée. Au moins, il n'aurait pas l’impression que les murs se refermaient sur lui. Ce sentiment d’oppression était un peu nouveau pour lui, lui qui autrefois était à l’aise en toute situation. Comme les choses avaient changé !

Joaquín s’empressa d’acquiescer et prit la tête de la marche. L’arrivée se fit beaucoup trop tôt à son goût, et il hésita avant de s’asseoir aux côtés de Manolo. Au final, le respect qu’il éprouvait à son égard prit le dessus. Pas question de fuir cette conversation, il fallait affronter les choses en face !

Manolo resta un moment silencieux, le regard fuyant. Il semblait très nerveux et n’arrêtait pas de changer de position. Sa mine joyeuse et assurée avait disparu. Cette constatation préoccupa Joaquín, surtout lorsqu’il vit qu’il ouvrait régulièrement la bouche pour la refermer aussitôt. Quelque chose devait le miner. Comme il semblait que son meilleur ami ne trouverait pas la force de lui avouer ce qui le rongeait, il prit les devants.

- Tu peux tout me dire, tu sais, dit-il doucement, je suis là pour ça.

À ses paroles, Manolo le regarda enfin dans les yeux avec un demi-sourire. Ses yeux ambrés étaient humides. Qu’est-ce qui pouvait l’angoisser autant que ça ? Il devait pourtant savoir que quoi qu’il fasse Joaquín ne le jugerait pas, non ? Et puis il se rappela que ses derniers jours, il n’avait pas été exactement un modèle de sympathie, bien au contraire. Quel terrible ami il faisait ! Joaquín ne trouvait rien à dire ni à faire qui lui redonne le sourire.

- Merci encore de nous accueillir chez toi comme ça, finit par dire Manolo.

- Ce n’est que le minimum que je puisse faire, répondit-il aussitôt. Je me doute bien que retourner aux arènes dans les circonstances actuelles n’était pas une possibilité.

Il regretta quasiment immédiatement ce qu’il venait de dire. Et encore plus devant le visage livide de Manolo. Mais pourquoi avait-il eu besoin de parler de ça ? Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? La dernière fois, il l’avait poussé au suicide ! Il aurait voulu disparaître sous terre. Conscient qu’il devait réparer cette terrible erreur, il posa une main qu’il espéra rassurante sur l’épaule de son ami. Mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, Manolo le devança : avec tout ce qui s’est passé, je n’ai pas eu le temps d’enterrer correctement mes parents.

À cette annonce, le cœur de Joaquín se serra. Avec la mort de son père et de sa grand-mère, il se retrouvait orphelin. Et par la même occasion le dernier membre de la famille Sánchez qui pouvait donc honorer leur mémoire et les garder dans le Royaume des âmes chéries. Quel terrible fardeau !

- Tu ne dois pas t’en vouloir Manolo, dit-il d’une voix douce, essayant d’alléger un peu sa peine. Tu as célébré ton mariage. Je pense que tout le monde peut comprendre que tu avais d’autre chose en tête.

- Peut-être, répondit-il la voix nouée, mais les célébrations sont terminées depuis plusieurs jours et je ne suis même pas passé sur leur tombe !

Joaquín constata la détresse dans laquelle se trouvait Manolo et cette fois, son cœur se brisa. Son meilleur ami ne devrait pas être triste. Jamais. Son visage devait toujours afficher un sourire et ses yeux couleur ambre étinceler. C’était donc sa responsabilité de rendre la joie de vivre à son ami. Et pour commencer, il se devait de clarifier quelques points.

- Manolo, commença-t-il d’une voix qu’il espérait égale, ce n’est pas l’enterrement de ton père et de ta grand-mère le vrai problème, n’est-ce pas ?

Devant le visage décomposé de Manolo, il comprit qu’il avait vu juste. Le prétexte de la cérémonie lui permettait de cacher la véritable raison de sa tristesse. Joaquín savait exactement de quoi il en retournait. Il avait de l’expérience sur ce genre de sujet.

- Ce n’est pas de ta faute si ton père est mort, ajouta-t-il, ta présence n’aurait absolument rien changé.

- Mais je, essaya-t-il avant que Joaquín ne l’interrompe.

- Crois-moi sur parole, endosser cette culpabilité ne servira à rien. Ce poids inutile ne ferait que t’éloigner des gens que tu aimes, te rendra amère et irritable. Et tu finiras seul. Je sais que ce ne sera pas facile, que certains jours seront impossibles, mais je serais là pour toi. Quoi qu’il advienne. C’est ce que nous nous étions promis, n’est-ce pas ?

Manolo acquiesça les yeux humides et prit d’un mystérieux sentiment, Joaquín le serra dans ses bras.

- Merci d’être là pour moi, parvint à dire Manolo le visage enfouit dans son épaule.

Joaquín lui laissa le temps de pleurer. Depuis tout ce temps, il n’avait probablement pas eu la possibilité de le faire. Surtout en présence de María. Il avait dû se sentir gêné de vouloir pleurer, alors qu’il venait tout juste de se marier. Peut-être avait-il eu besoin que quelqu’un lui en donne le droit ? Et qui mieux que lui pour ça. Même si Joaquín se doutait que María ne l’aurait pas mal prit. Ce n’était pas le genre de choses qui aurait pu la blesser.

Toutefois, il se sentait extrêmement honoré que son meilleur ami lui fasse autant confiance. Qu’après leur mariage, il ne soit pas relégué au second plan, comme il l’avait d’abord craint.

Pourtant, le sentiment de culpabilité qui lui étreignait encore le cœur rendait la saveur de ce moment amère. Il se sentait comme un imposteur. C’est pourquoi il repoussa gentiment Manolo afin de lui présenter des excuses trop longtemps ignorées. S’il voulait mériter la confiance et le respect des gens qu’il aimait, il ne devait plus se contenter de bomber le torse et d’actions héroïques.

- Ce n’est peut-être pas le bon moment, mais j’ai quelque chose à te dire que j’ai constamment fait de mon mieux d’ignorer. Il prit une profonde inspiration avant de continuer : je tenais a m’excuser de la façon dont je t’ai traité après la fausse mort de María. J’étais en colère et mon attitude a été ignoble et indigne. Je regrette chacune de ces paroles et je comprendrais que tu m’en veuilles. Moi-même, je ne me le pardonne pas.

Après cette déclaration, il baissa la tête. Il n’était pas vraiment prêt à affronter le jugement de son meilleur ami.

- Oh ! Je t’ai pardonné, déclara Manolo avec sourire encore plein de larmes. Je sais combien tu tiens à María. Par contre elle…

- Tu lui en as parlé ?!? s’exclama Joaquín livide.

- Euh, oui, désolé, avoua Manolo avec un sourire embarrassé. Je lui ai raconté l’histoire dans ses moindres détails. Elle t’a traité de grand imbécile disgracieux et d’autre chose que je préfère ne pas te rapporter. Elle a aussi parler de te faire mordre la poussière, mais peut-être a-t-elle changé d’avis depuis ?

- La connaissant, sûrement pas. Je suis sûr qu’elle attend le moment le plus propice possible pour se rappeler à mon bon souvenir, termina-t-il avec fatalisme.

- Ne t’inquiètes pas, le rassura Manolo en lui tapotant l’épaule, je serais là pour te tenir compagnie dans cette immense douleur. Je lui demanderais de t’épargner un peu. Il serait dommage qu’elle t’abîme un peu trop. Dans le fond, je t’aime quand même.

- Surtout pas malheureux ! Elle pourrait penser qu’elle doit faire un exemple. Tu sais comment elle est !

- Tu ne sais pas à quel point, rétorqua Manolo le sourire en coin.

- D’ailleurs en parlant d’elle, il serait peut-être temps de la rejoindre, tu ne penses pas ?

- Oh ne t’inquiètes pas, si elle a le nez dans un livre, elle a totalement oublié notre existence, para Manolo nullement inquiet.



Effectivement, lorsqu’ils entrèrent dans l’étude, María ne leur accorda pas un regard et continua tranquillement sa lecture. Elle était installée sur le rebord intérieur de la fenêtre, aménagé confortablement pour une lectrice particulière dans une autre vie. Manolo et lui restèrent debout, ne sachant pas trop quoi faire en attendant. Au bout d’un moment, elle dut prendre pitié puisqu’elle baissa son livre pour les regarder. Elle porta d’abord son regard sur le visage de Manolo l’observant attentivement, avant de chercher son visage. Joaquín se demanda si les yeux rouges de Manolo se voyaient. Et si María lui en voudrait. Probablement. Certainement.

Son examen dura suffisamment longtemps pour que Joaquín se demande si elle n’allait pas lui dire ses quatre vérités. Il n’en fut rien au final et il ne sut pas ce qu’elle avait trouvé pour l’en empêcher. María ferma alors son livre en prenant soin de marquer sa page. Après quoi, elle se dirigea vers Manolo et déposa un baiser sur sa joue avant de se tourner vers lui. Il déglutit avec difficulté, prêt à accepter tous les reproches du monde.

- Tu as bon goût en matière de livre, déclara-t-elle à sa surprise. C’est plutôt surprenant venant de toi. J’ai déjà repéré la plupart de ceux qui m’intéressaient. Il y a de forte chance que je passe une bonne partie de mon temps ici.

- Si j’avais su que tu aimais à ce point les livres, répondit-il en plaisantant, je t’aurais offert une étude remplie de bibliothèques en cadeau de mariage.

- Oh oui, tu aurais dû ! C’est l’une des offres qui aurait fait pencher la balance en ta faveur.

Joaquín manqua d’avaler sa moustache. Avait-il correctement entendu ce qu’elle venait d’insinuer ?

- Malheureusement, ajouta-t-elle avec un soupir, il a fallut que tu fasses parler ton orgueil. Enfin, le passé est le passé. Et si nous allions manger ?




Le début du repas fut un peu embarrassant, mais lorsque María aborda la reconstruction de San Ángel, il mit son malaise de côté. Apparemment, pour le moment, les réparations avançaient lentement.

À cause des célébration de leur mariage, María et Manolo s’étaient vu refuser l’accès aux différents chantiers, ce qui avait eu le don d’énerver María. Elle avait pensé en premier lieu que les villageois la pensait incapable de les aider. Mais il s’était rapidement avéré qu’il ne s’agissait que pour eux de remercier ceux qu’ils considéraient comme leur sauveur.

Avec réluctance, María avait accepté qu’ils ne s’occupent pas de la reconstruction pendant une période de dix jours. Terme qui arrivait à expiration cette nuit ci à minuit.

Joaquín s’étonna alors que personne ne soit venu lui en parler afin qu’il puisse au moins apporter une aide financière. À défaut d’aider en personne. Manolo lui avoua à demi mot qu’ils avaient expressément demandé à ce qu’il ne soit pas dérangé. Même pour demander une participation pécuniaire. Cette révélation le stupéfia.

- Mais enfin, pourquoi ? San Ángel est ma ville ! À quoi suis-je bon, si je ne peux pas au moins donner mon argent ? demanda-t-il blessé.

- Oh Joaquín !

María et Manolo échangèrent un regard avant de le regarder à nouveau.

- Tu as donné et perdu tellement dans cette bataille que nous ne souhaitions pas ajouter à ta peine, avoua Manolo.

Était-ce de la pitié qu’il voyait dans leur regard ? Ça non, il ne le supporterait pas. Il avait travailler si durement cette semaine passée pour retrouver sa forme et sa condition d’avant la bataille. Il ne laisserait personne le réduire à un éclopé, un faible !

Très en colère, il répondit avec du venin dans la voix : ce n’est pas à vous de décider pour moi ! Je suis capable de me débrouiller seul et je l’ai toujours été. Vous n’êtes pas mes parents, ni mes gardiens.

María et Manolo le fixaient médusés et ne répondirent rien. Toujours sous le coup de la colère, il quitta la table et alla s’enfermer dans sa chambre pour la nuit. Et lorsque ses deux amis vinrent frapper à sa porte dans la nuit, il les ignora. Il n’était pas faible et il allait le leur prouver!



Au petit matin, Joaquín se glissa hors du manoir et se dirigea vers les portes de la ville. À l’arrivée de Chakal, c’était cette partie de la ville qui avait le plus souffert. Sur place, il trouva un groupe de personne qui tentait tant bien que mal de bouger les débris. Voyant là une excellente opportunité, il se précipita pour les aider. Au bout de quelques minutes, il avait prit les choses totalement en main et déblayait les décombres à lui tout seul. Il continua ainsi sans s’arrêter jusque tard dans la matinée, ne prenant une pause de quelques minutes que pour partager un repas avec les autres déblayeurs.

Il avait à peine reprit son labeur que María et Manolo apparurent, mais il ne leur accorda aucune attention et continua son travail en leur tournant le dos. Il était toujours en colère contre eux. Comment avaient-ils pu ? Ses meilleurs amis ! Quelle trahison ! Alors qu’ils avaient déjà tout pour eux, ils essayaient de lui retirer sa dignité ? Il n’en était pas question. Il allait leur montrer qu’un Mondragón était un roc.

Mais alors qu’il déplaçait un bloc de pierre particulièrement imposant, des lumières apparurent au bord de sa vision et il sentit ses forces le quitter. Sa dernière pensée avant le noir total fut de se maudire d’être aussi faible.



Lorsqu’il revint à lui, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il ne se trouvait plus en ville mais au manoir. Et en essayant de se relever, deux bras le maintenir fermement allongé. Il se rendit alors compte qu’il n’était pas seul dans le lit. En tournant légèrement la tête, il vit que María se trouvait sur sa gauche et Manolo sur sa droite. María échangea un regard avec Manolo qui se leva et rapporta un plateau couvert de nourriture. Il le déposa sur le lit avant que María et lui ne l’aident à s’asseoir et ne lui arrangent les oreillers pour qu’il soit le plus confortable possible. Après quoi il le laissèrent manger sans qu’aucun d’eux n’ouvre la bouche.

Cette situation était une humiliation amère pour Joaquín, car non content de prouver qu’il était un faible, il se retrouvait à dépendre des deux personnes qu’il voulait impressionner. Une médiocrité honteuse. Quelle faute terrible !

Une fois le plateau entièrement vide, Manolo le débarrassa et revint s’installer à ses côtés. Le tout toujours en silence, Joaquín refusant toujours de parler. Après avoir poussé un soupir, Manolo fini par prendre la parole : nous sommes désolés d’avoir prit une telle décision à ta place. Nous ne pensions pas à mal. Nous voulions simplement t’épargner.

- On se sentait coupable pour ton œil, ajouta María, nous voulions que tu puisses prendre le temps de t’habituer à ce nouveau fait. Il n’a jamais été question de te faire passer pour un faible. Nous voulions juste prendre soin de toi. Clairement, nous nous y sommes mal prit.

Joaquín comprenait ce qu’ils avaient essayé de faire, mais cela ne faisait pas disparaître l’humiliation qu’il ressentait. Son orgueil en avait pris un coup.

- Tu sais, tu n’as pas besoin de prouver quoi que ce soit. Ni aux autres, ni à nous. Nous savons déjà à quel point tu es fort Joaquín, ne mets pas en danger ta vie pour ça, s’il te plaît, implora María au bord des larmes.

- S’il devait t’arriver quelque chose, compléta Manolo la voix rauque, nous ne nous en remettrions pas.

- Tu comptes tellement pour nous. Bien plus que tu ne l’imagines, avoua María.

Joaquín, toujours contrarié, ne pouvait pourtant pas rester fâché avec eux. Les voir aussi malheureux lui brisait le cœur et de toute façon, il se rendait bien compte que sa réaction disproportionnée était le résultat de son immense orgueil. Et d’un besoin irrépressible d’être constamment le meilleur. En plus, ils s’étaient excusé platement et avait promis de ne plus recommencer. Ça comptait pour quelque chose, non ? Dans le cas contraire, cela ferait probablement de lui un hypocrite, vu qu’eux avaient excusé son comportement ignoble.

- D’accord, abdiqua-t-il, j’accepte vos excuses. Et pour être tout à fait honnête, je reconnais aussi que j’ai présumé de mes forces à cause de mon orgueil. Je m’excuse de m’être emporté aussi violemment.

Les sourires de María et Manolo à ses paroles étaient contagieux et il se mit lui aussi à sourire. Puis ils échangèrent un de leur regard bizarre et Manolo reprit la parole.

- Puisque tu parles d’honnêteté, nous avons aussi quelque chose à te dire.

- Nous souhaitions aborder le sujet d’une autre manière, continua María, mais à vrai dire, nous ne sommes pas sûrs du bon moment pour ça.

Pendant ce temps là, sa main avait trouvé la sienne et la caressait avec son pouce de manière réconfortante. Et puis, tout doucement, la main de Manolo vint se rapprocher de la sienne et sans trop savoir pourquoi, Joaquín dévoila sa paume pour qu’il puisse la prendre. Lorsqu’elles entrèrent en contact, un sentiment de chaleur et de plénitude lui envahit le corps.

- Comme tu le sais, dit Manolo, après la cérémonie nous nous sommes installés chez le Général. Même si la cohabitation n’était pas de tout repos, nous avons essayés de construire notre nouvelle vie à deux. Mais peu importe ce que nous faisions, il semblait toujours manquer quelque chose. Un vide inexplicable. Il nous a fallut beaucoup de temps avant de comprendre quoi.

- Où plutôt qui, pour être tout à fait exact, révéla Maria.

- C’est toi qu’il manquait Joaquín, annonça Manolo avec un léger sourire.

- Pardon ?!

- Si nous sommes venus ici, continua-t-il, ce n’est pas uniquement pour ne plus avoir le Général sur le dos. C’est avant tout parce que nous voulions être avec toi. Nous voulons former une famille avec toi, parce que tu es important pour nous.

- Parce que nous t’aimons, ajouta María pour s’assurer qu’aucune ambiguïté ne subsistait.

De tout ce à quoi Joaquín s’attendait, cette déclaration n’en faisait absolument pas partie. Ses meilleurs amis ressentaient ça, pour lui ? Mais comment était-ce possible ? On ne pouvait pas aimer deux personnes à la fois, si ?

Comme il ne disait rien, María et Manolo relâchèrent ses mains avant de se lever.

- Nous voulions être honnête avec toi afin que tu puisses prendre une décision en toute connaissance de cause.

- Ne te sens pas obligé de répondre positivement, ajouta María, prend le temps de réfléchir. Sache juste que si tu ne ressens pas la même chose, ce n’est pas grave. Nous ne souhaitons pas que cela soit inconfortable pour toi, alors si tu le souhaites, nous pouvons partir.

- En tout cas, termina Manolo avec un sourire, repose-toi bien et soit assuré que notre porte est ouverte quand tu le souhaites, si tu le souhaites.

Sur ses dernière paroles ils quittèrent la pièce et Joaquín se retrouva seul avec une tête en plein tumulte.



Pendant un long moment Joaquín resta figé, se repassant en boucle la conversation. Il n’arrivait pas y croire. Et puis, il dût se rendre à l’évidence tout cela s’était bien produit. Ce qui laissait un gros problème à résoudre : ressentait-il la même chose pour eux ?

Son amour pour María ne posait aucune question, mais pour Manolo ? Il l’aimait énormément, ils avaient grandit ensemble, partagé tellement de choses. Il avait presque sa vie pour la sienne. Mais cet amour était différent de celui qu’il portait pour María. Et puis de toute façon, personne ne pouvait aimer plusieurs personne de la même manière.

Plus il y réfléchissait et moins il savait quoi penser. Jusqu’à ce qu’il se demande s’il pourrait vivre séparé d’eux. Ne pas voir leur sourire, leur joie, leur peine. La réponse fut tellement évidente qu’il se leva et courut vers leur chambre.

Dans sa précipitation, ce fut un miracle qu’il ne se fasse pas mal. Il ouvrit tellement brutalement la porte que la poignée lui resta dans la main, mais ça ne l’empêcha de s’avancer à leur hauteur avant de dire avec beaucoup de force : oui !

- Tu en es sûr ? préféra s’assurer María.

- Certain, confirma Joaquín avec toujours autant d’enthousiasme.

- D’accord, répondit Manolo avec le sourire.

Ils restèrent à se regarder sans rien faire avant que María ne soupire et attrape Joaquín par son haut pour le guider sous les couvertures au milieu du lit. À sa place. Une fois bien installé contre lui, elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres avant de fermer les yeux, le visage souriant. Manolo en fit de même de l’autre côté.

Leur respiration paisible le berça et Joaquín resserra son étreinte, le cœur emplit de satisfaction.



Note de l'auteur : Les informations sur les mères de María et Joaquín proviennent de la section WordOfGod sur TvTropes du film. De même que le déménagement (bien opportun) de Maria et Manolo au manoir de Joaquín.

Masterlist 2016

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Gros Tas Mou A-I

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Agent Carter : Peggy/Sousa et peut-être Peggy/Sousa/Thompson : J’ai vu la saison 2. J’aimerais voir comment Peggy et Sousa gèrent leur nouvelle relation et leurs démons respectifs, et comment ils se retrouvent éventuellement au lit avec l’agent Thompson. Des composants de D/s sont les bienvenues mais pas obligatoires. Tu peux faire grimper les rating si tu as envie !

Agent Carter - Peggy(/Angie), Dottie, Ana Jarvis
- Une aventure de Peggy à laquelle Ana et Angie se joignent, Angie qui peut déjà être en couple avec Peggy ou simplement flirter. Dottie n'est jamais très loin, peut-être comme alliée, ou peut-être est-elle à l'origine du problème (ce qui ne l'empêche pas nécessairement de se faire passer pour une alliée). Les persos masculins peuvent être mentionnés mais j'aimerais qu'ils soient aussi absents que possible !

Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E, Iliya/Napoléon : L’entente n’est pas encore tout à fait cordiale, mais ils y travaillent. Cela dit, l’idée de Napoléon d’accélérer les choses à la vodka entre deux missions n’était probablement pas la plus brillante qu’il ait eue ! Je veux bien un peu de scénar autour et des clashs de personnalité !

Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E : Le trio en gen ou Gaby/Napoléon/Illya. Même s’ils travaillent dans la même agence, Illya et Napoléon ne peuvent s’empêcher de prouver leur supériorité. Pour tout et n’importe quoi (infiltration, interrogation, combat, mode…). Gaby de son côté compte les points et les empêche de s’entretuer (parfois). 
Point bonus : Si l’un de leur duel consiste à déterminer qui tient le mieux l’alcool. 

Agents très spéciaux ; Code U.N.C.L.E – Napoleon/Illya/Gaby – UA ou non, une expérience magique ou scientifique tourne mal et ils se retrouvent liés mentalement. 
Facultatif : Pour ce qui est partagé, je verrais bien un petit mélange de pensées/sentiments/sens mais pas totalement, juste des fragments. Also, si ils décident d'utiliser ça pendant leurs missions, comment ça se passe.

Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E – Napoléon/Illya – J'aimerais bien quelque chose de sérieux qui mènerait à leur relation et prenant en compte la mentalité de l'époque sur l'homosexualité ?
Facultatif : Si l'évolution de leur relation se fait au cours d'une mission (ou plusieurs), c'est cool aussi. Et que ce soit Napoléon qui ait plus de mal à se laisser aller.

L’aigle de la neuvième légion (le film) - gen, Marcus/Esca : UST et get together. Parce que ce n'est pas tout de finir le film en amis, ce ne doit pas être si simple quand l'un a eu un tel passif avec l'autre !

American Gods : une fic montrant le destin d'autres dieux nordiques en Amérique (Freya, Thor...) et leurs relation avec Wednesday. Je voudrais voir comment celui-ci est considéré par les membres de son propre panthéon en dehors de Loki. Leur fait-il peur ? Le défient-ils maintenant qu'ils sont dans un nouveau monde ? 

Amicalement vôtre : Brett/Danny - Deux hommes aussi puissants qu'eux ne peuvent pas être ensemble. C'est ainsi. Alors ils se cachent. 
- J'aimerais que ça finisse bien quand même.

Anastasia : Anastasia/Dimitri, de retour à Paris quelques années plus tard, que font-ils ? Anastasia reprend-elle sa place ? Comment vivent-ils dans une haute société qui leur est étrangère ? 

The Ancient Magus Bride – Chisé/Elias – Elias apprend par hasard que c'est bientôt l'anniversaire de Chisé – Silky et Ruth le savaient et ont préparé quelque chose de simple (genre un cadeau). Même Simon (le prêtre) et Angelica ont rapporté un petit quelque chose (sans s'attarder parce qu'ils ont aussi des choses à faire).
Mais Elias finit par offrir son cadeau à la nuit tombée, alors que Chisé pensait qu'il avait oublié, et c'est quelque chose de magique et romantique (ça peut être par exemple une pluie d'étoiles filantes)

Antigone : (gen) Une fic sur l'Antigone d'Anouilh mettant en scène la relation d'Antigone et de ses frères

Arrow : Oliver/Roy - Comment est-ce qu'on drague l'ex-petit-ami de sa petite soeur ?
- Je n'ai rien contre le fluff, la romance et l'érotisme.

Arrow - Ollie/Roy - Ollie vient rendre visite à Roy durant la période loin de Starling City(post fake death). Cette situation leur permet de sortir de leur place de mentor et apprenti. ça leur permet surtout un certain rapprochement et à l'intimité respectueuse qu'ils partagent d'évoluer en quelque chose d'un peu plus sulfureux.
Rating : M minimum

Arrow - Roy - La vie de Roy après avoir simulé sa mort. Comment il a attéri dans ce garage, comment il vit sa vie au quotidien (et gère son envie de jouer les héros), alone, loin de ses camarades de Starling City. Rating : Any mais on peut imaginer que ça puisse monter jusqu'à NC 17 si Roy trouve chaussure à son pied =p 
- Bonus : explication du nom d'emprunt que Roy s'est choisi (en lien avec Jason Todd bien sûr)


Bartimeus – Bartimeus/Ptolémée – Bart (Rekhys, comme l'appelle Ptol à cette époque) n'a pas l'habitude d'être loyal envers ses maîtres. Mais quiconque essaye de toucher à Ptol, qu'il soit djinn ou simple insecte, se fera incinérer sur le champs. C'est un sentiment étrange de se mettre autant en colère pour quelqu'un d'autre, mais c'est agréable quand Ptol exprime sa reconnaissance et – oserait-il le penser – son amour pour son fidèle protecteur.

Batman V Superman, Loïs/Clark, Lex > Clark, (Bruce/Dick éventuellement en fond genre il s'est encore barré ce con) : plus ou moins AU du film sinon ça risque d'être compliqué, ou Lex fait une fixation sur Clark mais possibilité de relation ambigüe du coup avec Loïs
- tous les persos que tu voudras en bonus sont les bienvenus

Les bleus : Premiers pas dans la police – Kevin/Yann. Ce moment où Yann va enfin assumer devant ses collègues, montrer fièrement sa bague et son mari, et peut-être mettre des pains à un ou deux cons qui gloussent dans son dos. Il s'en fout, il peut, il est commissaire.
- Oui, un sale AU où tout se passe bien où le BLOND n'existe pas, où Yann est passé commissaire et fini (après une ou deux discussions à base d'insultes et de cris avec Kevin) par assumer d'être marié à un mec. Et à un flic. 

Candélabres - Paul/Julien : friends to lovers,parce que c'est un de mes thèmes préférés. Ce n'est pas le tout de sauter le pas: et ensuite ? Comment est ce que ça influence leurs relations ? Le rapport des autres à leur relation ? Est ce que ça dure ? Est ce que ça craque ?

Candice Renoir : Candice/Antoine - Bizarrement, en se mettant en couple, ils ne pensaient pas que ce serait aussi... Calme. Simple. Et ils finissent par s'ennuyer.
- Ne pas hésiter à faire intervenir les autres personnages <3 Et à finir positivement.

Captive Prince – Damen/Laurent : ce que je préfère, c’est voir Laurent complètement désarçonné par le comportement de Damen, notamment son affection et sa loyauté. Ça peut par exemple se passer dans la période un peu incertaine juste après la fin du tome 3, mais ce n’est pas une obligation !

Carmilla (websérie) – Lafontaine/Perry – C'est difficile pour Perry de gérer la transition de Susan en Lafontaine, elle a l'impression de perdre la personne qu'elle connaissait. Pourtant aucun des deux ne veut que leur relation change, simplement Lafontaine ne veut plus être considéré en fonction de son genre (le personnage est canoniquement non-binary)
- monologues internes et angst conseillés

Chester 5000 XYV - Isabelle/George/Robert : Des conversations sur leur relation
- Détails facultatifs : J'adore leur histoire, mais je voudrais les entendre discuter. Là, vu le format du webcomic, ils ont sauté au lit ensemble sans un mot. Ca ne veut pas dire que je voudrais qu'ils se disputent, hein, mais je voudrais qu'ils parlent : de la période d'emprisonnement de George, de comment Robert et Isabelle se sont mis ensemble, de comment fonctionne le bras de George, de
comment ils vont vivre leur relation au jour le jour, de ce que la chef de l'orphelinat d'Isabelle va en penser (ha ha), de la possibilité de porn Isabelle/George/Robert/Pricilla/Chester. Ce que tu veux ! Ca peut finir à nouveau au lit, ou pas.

Les Chroniques de Pern (tome 1) : les questions de genre et d'égalité de genre chez les chevaliers-dragons et leurs Reine. Adresser le problème de présenter seulement des jeunes filles à l'éclosion de la Reine et seulement des jeunes garçons pour les autres dragons. Vis-à-vis des personnages, je ne veux imposer personne parce que je trouve qu'ils remplissent déjà tous une fonction bien défini dans le roman. 
Si tu veux plus de directives/idées : révélation du genre d'un chevalier-dragon/de la Dame du Weyr lors du premier vol nuptial ; révélation du genre juste après l'Empreinte et toutes les interrogations/conflits que peuvent engendrer ce genre de 'surprise'.
Hors Sujet : ou bien juste F'nor qui rabat le caquet de son demi-frère et lui arrache son air arrogant parce que F'lar peut être TELLEMENT insupportable Dx
- Ça m'embête que la Reine soit toujours liée à une femme et qu'elle soit toujours accouplée avec un bronze lié à un homme. Ce qui m'amène à vouloir que, soit la Reine soit liée à un homme, soit la Reine s'accouple avec un bronze lié à une femme.
Je trouve que le 9ème passage est un contexte excellent pour les 'transgressions' de certaines règles établies depuis des révolutions vis-à-vis des règles de vie des Weyrs (on l'a bien vu avec Lessa puis Jaxom).
Le contexte peut être dans le début du Vol du Dragon (puisqu'on y choisit une nouvelle Reine) ou bien dans la Quête du Dragon, où le conflit avec les Anciens se prête à la remise en question des traditions.


Cockroach inc.: Raphaël/Ziprian - Ils fêtent leur premier anniversaire et tous les deux essaient d'être romantique sauf que le monde semble se liguer contre eux.
- Un croisement entre du fluff et de l'humour, sans devenir totalement nawak.

Cockroach inc – Ovide/Ziprian – Au début de leur amitié, il y avait une sorte de tension sexuelle entre eux, alors ils ont essayé de s'embrasser, mais ça n'a pas marché et finalement cette réalisation a résolu la tension. En vrai ils se sentent plus à l'aise en bro, mais c'est un équilibre qu'ils ont dû trouver.

Contes - Belle au Bois Dormant - Ce n'est pas un Prince qui la réveille mais un groupe de jeunes qui, arpentant la forêt, ne s'attendait pas à trouver ce château et encore moins cette princesse. Réveil dans la modernité avec tous les problèmes que cela peut poser pour quelqu'un qui s'est endormi il y a de ça trois/quatre siècles.
- Cela ne devait durer que cent ans. Mais la Vieille Fée, un petit peu agacée que la jeunotte fasse des pieds et des mains pour améliorer la condition de la princesse, fit en sorte que la forêt gardant le château remplisse très bien son rôle et ne laisse personne entrer. Pas même un prince. Ce n'est que plusieurs siècles plus tard, alors que le pouvoir de la Vieille Fée commence à décliner, que la forêt permet à des 'curieux' de la pénétrer et d'accéder au château. Rating : whatever
Bonus : Le 'Prince' est une fille. 

Contes - La reine des neiges - Gerda/La petite fille de brigands
- Détails facultatifs : Si c'est une illustration, je voudrais que ce soit au moins impliqué, avec un câlin ou un baiser sur la joue peut-être. Sinon, je n'ai rien contre Gerda/Kay, mais je voudrais quelque chose de réciproque ici, en polyamour éventuellement.

Constantine (TV) – Chaz/John - La femme de Chaz déteste John parce qu'elle sait qu'il y a quelque chose de louche entre lui et son mari. Elle menace John, elle lui rappelle que Chaz a une famille, et John en est conscient. Il ne veut pas détourner Chaz (il risque déjà suffisamment sa vie en l'entraînant dans des aventures surnaturelles). Mais c'est plus fort que lui, il a besoin de lui à ses côtés, il a besoin de se sentir observé, admiré et apprécié – même s'ils doivent garder leur attirance mutuelle silencieuse.

Crossover (Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E x Agent Carter) : un crossover entre ces deux fandoms, à l'époque de Code UNCLE. Peggy est déjà un agent avec des années d'expérience, la seule femme a être allée aussi loin à cette époque, et j'aimerai bien une relation de mentor/élève entre elle et Gaby. J'aime les histoires de mentor mais ça manque toujours de persos féminins! S'il y a des petits sous entendus de Peggy/perso féminin au choix, c'est encore mieux! 

Crossover (conte 'Le Vilain Petit Canard' de Andersen x Seul sur Mars) : Fanart humoristique, Marc est le vilain petit canard, mais non pas parce qu'il est rejeté mais car il a finit sur Mars. L'équipage pour ses frères et soeurs & la NASA pour la cane (soit la NASA en général ou une personne plus précise).
Facultatif : Quelque chose d'un peu élaboré, pas des canards avec la tête des personnages quoi XD Plutôt reprendre des caractéristiques vis à vis des caractères ou des éléments physiques. Et des symboliques entre la Terre & le Lac ou Mars et les Cygnes par exemple.

Crossover (Seul sur Mars x Mythologie égyptienne) : Marc Watney s'attendait plutôt à mourir de faim, pas à tomber sur une cité égyptienne enfouie et à réveiller un dieu Horus qui lui fait des avances ! Un prompt un peu crack qui peut partir où tu veux, tant qu'il finit heureux, avec le dieu, sans le dieu, sur Terre ou sur Mars peu importe !

Crossover (Supergirl x The Flash) : Winn/Barry. Winn a un type, c'est officiel. Les gens de tout genre, à supers pouvoirs, au sourire qui éclaire comme un soleil et qui aiment les donuts. Et qui viennent potentiellement d'autres planètes ou d'autres dimensions. Il aurait juste pu aimer les rousses… 
- Winn a un crush gros comme lui sur Barry, après tu peux le faire partir comme tu veux, ça peut finir bien ou non, mais faut que ce soit chouchou. Point bonus si James a grillé. 

Crossover (Supergirl x The Flash) - Kara & Barry - Petits concours entre amis
- Barry rend visite à l'univers de Kara et se retrouve entraîné dans une série de concours (pas du touuuut à l'initiative de Winn) pour voir qui peut manger le plus de doughuts le plus vite, qui peut sauver le plus de chatons, etc. Que du fun !

Crossover (Constantine (TV) x Arrow) – John/Olliver. Après cette première fois sur l'ile, où John lui a donné un de ses tatouages, il a recroisé Oliver Queen plusieurs fois. Dans des conditions parfois dangereuses, parfois moins…
- Je verrais bien que John soit un des premiers mecs qui ait initié Ollie aux joies de la bisexualité (ou qu'il ait juste passé son temps à le draguer salement), après, des petites tranches de vies, leurs rencontre, avec la team Arrow et Chas + Z ou seuls, comme tu préfères. 

Crossover (Genghis Khan x Pacific Rim) - Le couple principal de Genghis Khan - Ils sont drift-compatibles et ils le vivent bien
- Ce serait chouette de voir les personnages du clip (je te laisse toute liberté pour leurs noms) transposés à l'univers de Pacific Rim, où le méchant (qui peut avoir été méchant dans cet univers ou non, là encore à toi de voir) et le héros sont drift-compatibles et combattent donc ensemble dans un robot géant. À toi de voir si ça tourne bien ou mal, tu mentionnes aimer écrire les scènes d'action badass donc fais-toi plaisir, quant aux persos ils peuvent être déjà ensemble ou non au début de la fic. Tu peux également ajouter d'autres persos du clip, voire de Pacific Rim !

Crossover (Rick & Morty x Sandman) – Rick utilise son invention pour pénétrer dans les rêves des gens afin de les conditionner à faire ce qu'il veut – ce que Morty désapprouve. Dream s'en rend compte, et réalise que Rick est piloté par Desire et Despair dans le but de foutre le bordel dans son royaume. Dream visite Morty dans ses rêves pour lui demander d'aider son grand-père à lutter contre sa peur de ne pas pouvoir contrôler les gens.
- J'ai envie de voir un peu ce qu'il y a dans la tête de Rick et Morty, en laissant la part belle à l'imaginaire. Le crossover avec Sandman peut être au centre de l'intrigue ou secondaire, selon ta préférence. J'aimerais bien du quality time entre Rick et Morty, qui permettrait de résoudre la situation (potentiellement en allant botter les fesses d'une entité cosmique, à toi de voir si tu te sens de taille – sinon, du gen familial tout bête me va aussi)

Daredevil (TV) : Karen/Punisher ou Karen et Frank. Frank a parfois besoin de se cacher/récupérer dans un lieu neutre. C’est toujours chez Karen qu’il atterrit. Généralement couvert de sang et à peine conscient. Karen ne sait pas si elle doit se sentir flattée ou non qu’il lui fasse autant confiance. La relation qu’ils ont développé n’est pas vraiment saine, n’est-ce pas ? Mais ne pas l’aider serait une trahison. 
- Point bonus : Si Karen à la garde partagée du chien. 

Daredevil (TV) : n'importe quelle combinaison de Vanessa/Westley/Fisk - De mon point de vue, si ce threesome devait se faire ce serait probablement à l’instigation de Vanessa, qui contrairement à Fisk se rendrait compte de la dévotion plus que purement professionnelle de Westley… Comment l’idée lui viendrait ? Comment amènerait-elle Fisk et Westley à l’envisager ? Comment la relation s’équilibrerait-elle pour prendre en compte les problèmes et hésitations des uns et des autres, l’aspect plus ou moins fort et conscient de soumission de service déjà présente entre Westley et Fisk ?

Daredevil – à la fac, après une nuit de beuverie, Foggy est tellement beurré que Matt le laisse dormir dans son lit. Foggy se met à lui murmurer des choses qu'il n'aurait jamais dites en étant sobre (sur combien il pense que Matt est brillant, et beau aussi, et combien il l'admire – et combien il a envie de le toucher, de l'embrasser, et d'être toujours là – bref plein de trucs super cheesy qui font sourire), et ça trouble Matt, assez pour se laisser embrasser. Mais pas plus, parce que Matt n'est pas du genre à profiter d'une personne en état d'ébriété !

Deadpool (film) - Deadpool/Vanessa voire Deadpool/Cable : Une fic Deadpool avec Deadpool qui profite de sa relation avec Vanessa tout en brisant régulièrement le quatrième mur en teasant l'arrivée prochaine de Cable et ses conséquences possibles

Deadpool (film) : Deadpool est encore invité par Cable pour rejoindre les x-men et est las de se répéter (malgré son amusement). Il accepte en période d'essai, mais il compte bien leur faire passer l'envie de le recruter de nouveau ! Humour.
Facultatif : Brisage du 4ème mur & Deadpool/Vanessa. Rating T ou du lime si scène de sexe.

Deadpool (film) - Wade/Vanessa - Tu dis que tu peux intégrer des éléments du comics ? J'aimerais que sa captivité chez Francis et une injection éventuelle de serum ait éveillé chez Vanessa des pouvoirs de shapeshifting.
- Détails facultatifs : Bien sûr il faudrait le temps de le découvrir et de s'y habituer. Mais j'aimerais qu'au total cela finisse bien et qu'ils s'amusent beaucoup avec. Peut-être pour faire des mauvaises blagues. Certainement au lit. Je suis sûre qu'elle aimerait beaucoup prendre une apparence de mec (peut-être une célébrité particulièrement sexy du choix de Wade ?) et s'afficher avec et/ou coucher avec sous cette forme (tu as dit pas de porn, mais dans ce fandom, je pense que faire des blagues sales et des sous-entendus dessus ne pose pas de problèmes). Enfin, tout ce que tu peux imaginer avec leur sens de l'humour pourri. (J'aime aussi le Deadpool/Cable si tu veux en mettre, je veux juste ne pas casser le Deadpool/Vanessa)

Deadpool (film) - Wade, Negasonic Teenage Warhead - aro/ace!Negasonic Teenage Warhead qui fait équipe avec Deadpool et en vient à partager (sans le faire exprès ?) ses questionnements
- Piotr est malade, ou occupé, ou il confie sa protégée à Deadpool parce qu'il ne voit pas comment faire autrement (peut-être parce que Wade l'a embêté jusqu'à ce qu'il accepte ?), bref, voilà les deux en tête-à-tête. Ils dézinguent du méchant, passent la journée ensemble, se chamaillent tout du long, et Negasonic Teenage Warhead finit par laisser échapper (exprès ou non, peut-être au détour d'une pique) qu'elle se questionne un peu sur sa sexualité, et pense être aro/ace (qu'elle connaisse le terme ou non). Et bien entendu Deadpool la soutient à fond.


Disney (Descendants) : Jay/Carlos - Comment deux personnes aussi intelligentes peuvent être autant à côté de la plaque quand il est question de sentiment ?
- J'adorerais qu'il y ait le reste de la fine équipe, qui participe aussi à leurs ouvrir les yeux et que ça finisse bien, évidemment.

Disney (Mulan) : Mulan/Shang - Mulan doit cacher qui elle est et essaie de ne pas trop baver devant son commandant, et Shang ne comprend pas sa propre attirance pour son jeune soldat. Une situation particulière, une aventure qui servirait de prétexte, des tranches de vie au campement…A toi de voir ! Quelques idées : 
Ping doit s’entraîner car il ne maîtrise pas une ou plusieurs techniques, et Shang se dévoue/Une mission de reconnaissance qui tourne mal: inquiétudes, rapprochements et sauvetages s’ensuivent !/ Shang surprend Ping en train de s’entraîner seul et l’observe : va-t-il le rejoindre ? 
- Des passages du point de vue de Shang seraient pas mal car il se poserait un tas de questions existentielles. Angst, fluff, drame, humour…. Tout me va. Bonus si le trio et/ou Mushu s’aperçoivent bien que quelque chose se passe entre Ping et Shang, et jouent les entremetteurs (plus ou moins discrètement). 

Disney (Pocahontas) - John Smith/Thomas : Thomas à fond sur John, amour compliqué, peut être même John qui en est conscient et qui s'en fout/sait pas quoi en faire...
- AU possible, Coffee Shop, university... Avec ou sans autres persos du DA

Disney (TRON l'Héritage) : CLU/Rizler Relations pendant les events du film. CLU qui s'emmêle dans ses propres ambitions/sentiments/interrogations (vis-à-vis de Flynn notamment) et qui trouvera les réponses en Rizler/TRON.
- rating : R>NC17 mais je veux rien imposer donc tout rating me va
COOKIE BONUS : inclure les sentiments de Flynn vis à vis de TRON.
MACARON BONUS : réécrire la scène de confrontation finale entre CLU et Flynn père.
J'ai dans l'idée que TRON représente beaucoup plus qu'un simple programme de protection pour Flynn, et qu'en conséquence, CLU ne peut pas avoir une attitude normale envers TRON. 
(je sais que tu as dis angst léger, et que je te donne un truc qui a l'air un peu angst comme ça, mais justement, j'ai mon idée bien précise sur ce scénario avec plein de angst alors ça me dit bien d'avoir une autre vision  mais si tu veux te lancer dans du angst, vas-y donc  bref, comme tu le sens)

Disney (Zootopie) – Judy/Nick : Nick rend visite à Judy chez ses parents, et il la trouve en compagnie de Gideon, avec qui elle s'est lié d'amitié. Ça fait un renard de trop !
- Nick jaloux. Soit le couple est établi, soit pas encore, mais à la fin Judy rassure Nick comme quoi

Disney (Zootopie) Gen ou Judy/Nick. Leur première enquête officielle. Rien ne se passe comme prévu mais maintenant, ils en ont l’habitude. Quelque chose de super fluffy, c’est deux là le méritent ! 

Disney (Zootopie) – Bogo/Clawhauser – Bogo décide de préparer une surprise pour Clawhauser. Il ne lui reste plus qu'à prendre des cours de danse... après tout, danser comme les danseurs de Gazelle, ça doit pouvoir se faire...)
Facultatif : Judy et Nick sont une présence plus que bienvenue ! 

Disney (Zootopie) - Nick/Judy - Comment ils vivent le fait d'être un couple à espèces mixtes proie/prédateur (visiblement très rare), dans la rue, au restaurant (genre soirée romantique), au travail, avec leurs parents ("mais vous n'aurez pas d'enfants alors ???").
- Tu peux écrire seulement dans un contexte (par exemple, juste au travail, avec des discussions avec les collègues - je dis pas non à des sous-entendus Bogo/Clawhauser) ou faire des scénettes courtes dans différents contextes (par exemple, 5 fois où ils ont affronté la discrimination dignement et une fois où on les a soutenu), ou même des petites scénettes juste dans un contexte, comme tu préfères. Avec ce fandom, je préconise un happy-end dans tous les cas.

Les Dissociés - Milo/Son voisin. Milo avait besoin de quelqu'un pour le rassurer, lui dire que son plan était le bon, quelqu'un qui ne soit pas… lui. Ou pas trop. Pas totalement. 
- En gros, voir Milo dissocier (pour de vrai ce coup ci) et insuffler de plus en plus de libre arbitre et de personnalité à ce pantin, qui va petit à petit prendre le dessus sur lui, sans qu'il ne s'en rende compte. En AU ou dans la timeline du film, comme tu préfères.

Les Dissociés, Milo/le voisin contrôlé par Milo : quelque chose sur l'angoisse de la possession et paradoxalement le manque de celle-ci ?
- Je ne sais pas si ça rentre dans ce que tu entendais par Milo/le voisin ^^' 

Les Dissociés – Ben se retrouve à devoir gérer une interview à la place de Lily sur ses projets BD, tandis que Lily passe un entretien d'embauche à la place de Ben. La partie qui m'intéresse, c'est comment Ben se dépatouille.

Dogma, Bartleby/Loki : quelque chose sur le désir et la frustration, voir comment ils peuvent en venir à bout même s'ils ne sont pas équipé pour xD
- Après un coup d'éclat de leur part ? Et du dirty talk ? 

Don Camillo - Don Camillo et Peppone - Souvenirs de la seconde guerre mondiale
- Détails facultatifs : Une aventure quand ils étaient tous les deux dans la résistance anti-fasciste. Cela peut être seulement une aventure passée, ou alors juste quelques détails présentés sous forme de flashbacks, contrastes et/ou parallèles avec leur relation actuelle.

Dragon Age Inquisition : comment Cullen et Dorian sont devenus amis, le Templier de Ferelden et le mage de Tevinter, ce n’est pas banal ! (L’inquisiteur/trice peut être en couple avec l’un des deux, ou on peut sous-entendre que l’amitié de Cullen et Dorian glisse vers une affection plus amoureuse si tu veux !)

Dragon Age Inquisition : Cole et sa manie de sortir des trucs cachés à des moments inopportuns, les conséquences que ça peut avoir, peut-être négative dans un premier temps avant de devenir positives. Peut inclure tous les pairings, persos ou amitiés dont tu parles dans ta liste, à part le Dorian/Bull dont je ne suis pas fan :p 
- Tu peux t’éloigner des prompts au fil de ton inspiration sans problème. Le rating est à ta discrétion, tant que ce n’est pas du PWP ;) Ma seule exigence, c’est que ça se termine bien (ou au moins qu’il y a de l’espoir) ! 

Dragon Age Inquisition : Dorian et l’inquisiteur, dans le contexte d’une mission quelque part, peut-être un moment de calme entre deux grosses pluies, une avalanche, une armée d’empoisonnés au lyrium rouge… Ils peuvent être déjà ensemble, ou au tout début de leur flirt, ou dans la période entre le premier baiser et le rendez-vous dans la chambre de l’inquisiteur, comme tu veux ! 

Elementary : Joan/Sherlock avec ou sans Marcus. Comment ils l’aident après sa rechute. Sherlock n'est pas toujours coopératif, mais ils sont persistants. 

Elementary - Joan/Sherlock/Marcus : Sortir avec leurs deux consultants n'était pas la meilleure idée qu'il soit. Pourtant il ne pouvait pas se la sortir de l'esprit.
- Je n'avais jamais pensé à ce pairing avant de lire ta fiche, mais j'aime beaucoup. Du fluff, de l'introspection et une fin heureuse, de préférence.

Elementary : Joan/Marcus/Sherlock - Marcus se demande comment quelqu'un d'aussi simple que lui peut capter l'attention de quelqu'un comme Joan ou Sherlock. Alors il est prêt à faire des choses de plus en plus folles pour les garder.
- Les choses folles peuvent être en lien avec le sexe.

Elementary - Joan/Sherlock/Marcus : La difficulté à trouver un équilibre entre Sherlock qui oscille entre inintérêt pour la sexualité et grande passion pour le sujet, Joan qui oscille entre indépendance et envie de vivre leur vie de couple et Marcus qui cherche à ne pas totalement griller sa carrière.
- Je n'avais jamais pensé à ce pairing avant de lire ta fiche, mais j'aime beaucoup. J'aimerais bien quelque chose sur comment ils arrivent à s'équilibrer entre eux, ce genre de fluff.

Les enfants loups - Hana et Yuki - Relation familiale
- Détails facultatifs : J'ai été déçue, j'ai trouvé leur relation peu creusée par rapport à celle de Hana et Ame. Je voudrais juste un moment, n'importe lequel, où Hana dit à Yuki qu'elle est fière d'elle (pour une raison de ton choix), où il y a de l'affection entre elles, pour quelque chose qui n'est pas en rapport avec les garçons, ni Ame ni Sôhei.

L'étrange pouvoir de Norman : Norman/Neil : Une fic où Norman a grandi et où lui et Neil se sont beaucoup rapprochés. Les garçons pourraient faire face à une nouvelle crise paranormale et seraient obligés de repartir à l’aventure tous les deux pour sauver la ville une fois de plus (peut-être d’une nouvelle super menace ou d’une bourde fantomatique monumentale) ! 
- Si romance il y a, j’aimerais bien qu’elle soit platonique, asexuelle, ou à sens unique… La présence d’Alvin serait cool (son potentiel gaffe est magique). Bonus pour aperçu de la relation entre Norman et sa famille que je trouve intéressante : jusqu’à quel point s’est-elle améliorée ?

Fables - Bigby/Blanche : Une fic Fables se déroulant avant ou en marge des premiers tomes (bref, avant que Bigby et Blanche ne se mettent définitivement ensemble) et mettant en scène Bigby, Cendrillon et Mowgli dans une enquête à Fableville tandis que les ''touristes'' tentent discrètement d'aider Bigby dans ses déboires personnels avec Blanche

Fable - Pinocchio/Fée Bleue : Pinocchio tombe enfin sur la Fée Bleue et laisse sa colère s'exprimer sur le fait qu'il est resté un enfant depuis des siècles. Un peu obligée/menacée, elle lui donne ce qu'il veut et le transforme en jeune homme. Il s'avère que Pinocchio fait un très beau spécimen et qu'elle n'est pas indifférente.
Rating : T minimum. M, c'est cool
La scène est dans le premier tome de Fable. 

Fable - Bigby/Snow - Bigby et Snow s'amusant un peu plus longtemps durant la Cérémonie (Tome1) avant la révélation, allant effectivement dans les cuisines pour satisfaire leurs estomacs puis se trouvant un coin un peu plus tranquille pour satisfaire une autre sorte d'appétit.
Rating : NC 17 ou M minimum, because I'm a sinner fufufu


The Flash - Cisco/Hartley - Cisco appelle Hartley à la rescousse
- Cisco n'a pas le choix : il a fait une bêtise, ou se retrouve face à un problème, et il a besoin de l'aide de Hartley. Qui accepte un peu trop vite à son goût. Les deux ne se supportent toujours pas (c'est leur position officielle et ils s'y tiennent) mais parviennent quand même à travailler ensemble... jusqu'à ce qu'ils se laissent distraire.

The Flash – Cisco/Hartley. Dans la nouvelle timeline où Hartley a viré gentil. Ils sont restés un an à travailler sur un moyen de contrer le détraqueur à la poursuite de Barry, et, au grand embarras de Cisco, ils se sont rapprochés. Beaucoup. Merde. 
- Cisco n'assume absolument pas, je ne sais pas s'il a déjà crushé sur un type avant ou pas, mais en tout cas celui là ça le stresse. Hartley s'en amuse profondément. 

The Flash – Iris/Barry - Iris et Barry de Earth 2. Iris étant la super badass et Barry le preppie un peu trouillard et délicat, ça donne envie de voir comment ça se passe pour eux dans l'intimité de leur chambre à coucher. 
Rating : M minimum - NC 17 encore mieux
BONUS : pegging kink 

Fred Vargas: les évangélistes. Marc VandooslerxMathias Delamarre. Une amitié qui se transforme en amour , c'est compliqué quand les deux n'ont pas d'expérience avec ce sexe là. Enfin, en ce qui concerne Marc, parce que comme d'habitude, Mathias n'est pas bavard! J'aimerai plutôt une fic du point de vue de Marc


Les frères Karamazov - Ivan, Aliocha, gen - idée de scénario (mais autres accepté) : Ivan part pour ses études, il doit faire ses adieux à son frère)

Genghis Khan (clip) : l'espion/le méchant,
Je veux en savor plus sur eux et sur leur univers ! Lâche-toi sur les références à James Bond et les dialogues campy clichés, mais tu paux aussi apporter de la nuance ! Et peut-être un peu de scénar sur par exemple l’Organisation des GentilsTM qui essaie de récuppérer l’espion, ou envoie un autre agent avec eux… OU comment les autres méchants réagissent à cette alliance contre nature ? 

Ghibli (Princesse Mononoke) - Sen/Achitaka : une fic montrant San et Achitaka essayant de se construire une relation et un avenir entre leurs deux mondes après la fin du film. Je voudrais voir leurs déchirements, leurs incompréhensions, la difficulté de créer quelque chose après toute la haine déversée dans le film.

Ghibli (le Voyage de Chihiro) – Haku : Quelques années plus tard, POV de Haku qui veille de loin (ou pas) sur Chihiro. Scène où Haku décide d’apparaître devant Chihiro pour lui parler.
Rating : Du gentil G tout public à l’ébullition d'hormones du NC-17, c'est comme tu veux

Gotham :Gen, Bruce décide d'enquêter sur le terrain pour retrouver le meurtrier ou le commendataire du meurtre de ses parents. Il infiltre un bal incognito pour glaner des informations auprès des convives. James Gordon est là aussi et est le seul capable de le reconnaître malgré son déguisement et ça, il ne le faut pas. Crossdressing.


Hansel & Gretel, Witch Hunters: Hansel/Ben, Hansel-Gretel : Hansel et Gretel repartent à l’aventure, en emmenant le petit Ben avec eux! C’est que le gamin a besoin d’apprendre les ficelles du métier avec de vrais professionnels… Ils sont appelés à l’aide pour régler un problème de nuisibles (des goules, des ogres, des vampires, des fantômes… ?), mais ça dégénère. J’aime le gore, l’horreur, l’angst, l’humour, le porn, le fluff… n’hésite pas à t’en donner à cœur joie !
- Ca me plairait beaucoup de voir Ben se rapprocher romantiquement de Hansel, et Gretel pourrait l’aider à résoudre ses problèmes de cœur, en grande sœur attentionnée. Et pourquoi pas, Hansel pourrait devenir la première expérience sexuelle de Ben… 


Hook – Crochet/Rufio : Peter est une légende qu'il semble impossible de suplanter. Rufio ne supporte pas de rester dans l'ombre de ce demi-dieu absent et cherche à le surpasser par tous les moyens. Y compris dans l'estime de leur ennemi commun, Crochet. Il est tout autant capable de battre Crochet que Peter, mais quelque chose fait que Rufio est toujours en dessous de Peter. Rufio est prêt à s'engager sur tous les chemins si cela peut prouver qu'il est meilleur que Peter, même si ce chemin le mène vers des territoires adultes.
Où Rufio découvre la nature des sentiments que Crochet peut nourrir envers Peter. Et où Crochet découvre que Rufio n'est pas une pâle copie de Peter mais quelqu'un de peut-être bien plus intéressant.
Rating : M minimum - NC 17 préféré fufufu

La Horde du Contrevent - Aoi/Steppe - Quand l'arbre commence à changer, à devenir petit à petit plus Steppe que tronc. Comment Steppe revient à la 'vie' petit à petit. Avec Aoi, plus ou moins âgée, avec leur fils Yol, assurément.

La Horde du Contrevent - Illustration de la 'fin' de Caracole. Because ;_;

La Horde du Contrevent – Caracole/Sov - Durant le jeu du flambeau sur l'Escadre Frêle, deuxième tour de flambeau. Sov n'espère plus après Nouchka. Caracole continue à prendre le flambeau et à le donner à Sov régulièrement ou à se mettre sur son chemin quand ce dernier doit le donner. Sov finit par le redoubler à Caracole (soit sciemment soit sans le faire exprès). Mongolfière tous les deux 
A placer soit avant le flambeau d'Erg, soit après mais en retardant donc le scénario.
Rating : M minimum

Indiana Jones : Indy/OMC - Comment est-ce que le tombeur de ces dames finit par être pris au piège par un autre tombeur... Mais d'homme cette fois-ci.
- Mon idée, ce serait plutôt quelque chose orienté "évolution de l'orientation sexuelle/ce n'est pas aussi figé que ça/Influence de la société", comme on parle dans certains débats queer.


Insaisissable - Daniel/Jack : Jack est beaucoup trop admiratif de Daniel et lui en profite largement
- Possibilité d'inclure les deux autres, avec évocation d'autres relations passée/présente avec Daniel (pour plus de fun) et/ou facepalm. 

Insaisissable - Daniel/Henley/Jack/Merritt - Soulmates AU
- Transposition dans un univers où tout se passe pareil, à ceci près que certaines personnes peuvent repérer leur âme-soeur (peut-être grâce à un tatouage, ou une marque, qui se dévoile progresssivement au fil de la relation). Et les Quatre Cavaliers découvrent progressivement qu'ils sont tous liés ainsi - mais pas forcément dès le début, et peut-être qu'ils entament cette/ces relations sans le savoir, et les résultats sont un peu chaotiques. La présence d'autres personnages est tout à fait possible, surtout Dylan et Alma. Tu mentionnes dans ta fiche du Henley/Alma, et j'aimerais beaucoup voir les deux interagir, et si tu souhaites tourner ça de manière romantique ça me va très bien !

In the Flesh, Kieren et Amy (mention Kieren/Simon) : Amy aimerait que Kieren lui parle de Simon, Kieren a peur de la blesser. (fluff, friendship)

In the Flesh. Rick/Kieren avant la série. On sait peu de chose sur leur relation mis à part ce que la mort de Rick a provoquer chez Kieren. Comment était leur relation avant l'Eveil ? Ils devaient jouer la comédie dès qu'il y avait un public et ça ne devait pas être facile à gérer. Tranche de vie sur leurs moments à deux malgré tout ça.
Facultatif : Fluff. Du drame mais pas trop (ce n'est pas vraiment le but de ce prompt)

In the Flesh - Jem (mention de Kieren)
- idées de scénario :
=> quand Jem était petite et qu'elle faisait des cauchemars, Kieren était toujours là pour la réconforter. Maintenant quand Jem fait un cauchemar elle rêve de Kieren
=> Jem se rend sur la tombe de son frère et lui parle
angst, fluff, 

In the flesh - Simon/Kieren - Comment se passe leur première fois, est-ce qu'ils ont des difficultés érectiles, comment ils y remédient, qui est au-dessus, est-ce que Simon n'est pas un peu kinky ? Je prends tous les détails.

In the Flesh – Simon/Kieren : Simon est fasciné par Kieren. Ils partagent les mêmes blessures, mais malgré le déploiement de tous ses talents de persuasions (y compris de séduction physique) Kieren reste imperméable à son idéologie. C'est frustrant pour Simon, et cependant ça augmente encore plus son attirance pour lui.

In the Flesh - Simon/Kieren : Simon qui se tracasse beaucoup à propos de la différence d'âge entre lui et Kieren (ils ont bien dix ans d'écart et Kieren est à peine majeur) ; ça lui plaît d'avoir le contrôle, d'apprendre des nouvelles choses à Kieren, de l'impressionner parce qu'il est plus âgé. Mais c'est un peu effrayant aussi, parce que parfois il ne sait pas ce que Kieren a en tête, ce dernier est têtu et fait preuve d'une impulsivité qui le surprend...et lui fait parfois un peu peur. C'est tellement facile d'être blessé quand on aime quelqu'un aussi fort...

In the flesh – Si Simon était venu plus tôt à Roarton, il aurait pu rencontrer Rick et constater de la relation ambiguë qu'il a avec Kieren. Le problème étant que Simon a immédiatement eut un crush de la taille d'une fusée sur Kieren dès qu'il l'a vu, et aussi que Rick est l'antithèse de l'acceptance des zombies que prône Simon, ça crée des étincelles (ça et le fait que le papa de Rick soit toujours dans le coin). Finalement Kieren ne sait pas quel camp adopter, entre la loyauté indéfectible qu'il a pour son premier amour, et le charisme du nouveau venu dont le discours le fait se sentir moins coupable d'être ce qu'il est (pas que Kieren approuve tout dans le discours de Simon, mais il accepte mieux ce qu'il est et il culpabilise moins pour ce qu'il a fait).

iZombie – Liv/Lowell - Liv est dans cette nouvelle relation avec Lowell. Elle mange le cerveau d'un homme homosexuel et ça la mène à ressentir des envies sexuelles enves Lowell très différentes de ce dont elle a l'habitude. Pegging kink. Rating : M minimum
- Si possible une réflexion de Liv vis-à-vis du fait qu'elle considère sa sexualité comme définie alors que devant elle s'étend le champ des possibles.

Gros Tas Mou J-Y

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Jupiter: Le Destin de l'Univers : Jupiter/Caine : du D/s ! Dis moi tout de ton headcanon sur eux ! Va pour le porn NC17 si tu veux, et/ou de l’action… J’adorerais avoir le point de vue de Caine mais ce n’est pas obligatoire

Jupiter: Le Destin de l'Univers : Jupiter/Caine. J’aimerais bien quelque chose qui développe le besoin de Caine de suivre/aller au devant des désirs de Jupiter pour toute occasion. Son côté splice de chien prend parfois le dessus et il a besoin que Jupiter le guide/lui donne des ordres. 
- Point bonus : Si Jupiter fini par lui offrir un collier/bracelet qu’il porte avec une immense fierté.

Kung Fu Panda 1 : Tigresse & Oogway (pas de spoilers du 3, je ne l'ai pas vu)
Po a été déclaré guerrier dragon. Un soir, incapable de trouver la sérénité, Tigresse évacue sa colère dans la salle d'entraînement. Oogway prend le temps de lui parler pour faire sortir tous les ressentiments de la combattante.
- Après Tai Lung, Shifu a perdu sa joie et sa tendresse. Tigresse a droit à un maître sévère et aigri. Elle forge son caractère sur ce modèle, souffrant régulièrement du manque de reconnaissance de la part du vieux panda, mais ne s'en confesse à personne. Quand Po débarque et est désigné Guerrier Dragon, son sang-froid est rudement mis à l'épreuve et il lui est de plus en plus difficile de prendre du recul sur toute cette situation. Heureusement, Maître Oogway est là pour la guider.

Legends of Tomorrow – Len/Ray. Sara sait que Ray est bi/pan. Len le sait, Kendra le sait. Stein le sait, même Gideon le sait. Mick le sait et n'en a rien à faire. Tout le monde le sait sauf Ray, finalement. Et tout le monde (bon, Sara) aimerait que Len lui mette les points sur les i. Pour le bien de l'équipe. 
- Ray est complètement à l'ouest et ne se rend pas compte même de la drague mode bulldozer de Len. Et Len est totalement ouvert à toute proposition (si tu veux le mettre en fuck buddies avec Sara c'est tout à fait possible) Mick est blasé par ces idioties.

Legend of tomorrow, Len/Ray : discussion de Sara et Mick avec/sans Len sur ce qu'il fabrique avec Ray. 
- Si on voit un peu Len/Ray c'est cool mais pas obligatoire pour le prompt!


The Losers (HELL YEAH) – Cougar/Jensen – Un AU modern!Fantasy puisque tu le proposes si gentiment ! Genre ils sont déjà des trucs "spéciaux" et se rencontrent, soit seul l'un d'eux l'est.. J'aimerais garder le cadre militaire. 
Facultatif : Présence du reste de l'équipe bienvenue !


Lucifer:  Après les évènements de la saison 1, Chloé s’occupe d’une petite affaire tranquille. 
Lucifer n’a pas tellement envie de se presser pour remplir sa nouvelle mission octroyée par son divin paternel et décide donc d’envahir de sa flic préférée et flirt éhonté ment avec tout ce qui bouge au passage. En même temps Amenadiel essaie de retrouver Maze. 
- Comme on ignore où est passé Maze à la fin de la saison, je pense qu’elle a disparu (soit elle s’occupe d’un truc en solo, soit elle a été rejetée vers l’Enfer à cause du pouvoir de la plume). J’aime aussi beaucoup la relation entre Lucifer et Trixie, et il pourrait faire office de nounou improvisée contre son gré (par exemple si Chloé passe voir Dan en prison, ou qu’un truc urgent lui tombe dessus) et serait obligé de tisser de vrais liens avec elle ! Je ne savais pas trop quoi proposer alors si tu as une toute autre idée, n'hésite pas !

Mad Max : Une fic Mad Max post Fury Road sur les épouses et Furiosa reprenant en main la Citadelle, avec Max tournant autour de celle-ci sans jamais oser s'y installer. Gen préféré, mais je suis prête à lire une histoire avec ship si c'est convaincant. 

Sa Majesté des Mouches : Ralph/Jack en sequel - Après avoir été secourus, les enfants sont amenés à bon port en Australie. Ils grandissent, chacun gérant les évènements de l'île comme ils peuvent. Ralph et Jack sont amenés à se cotoyer de temps en temps et leur rivalité n'est pas morte sur l'île. 
où Jack nourrit un amour/haine envers Ralph, confus entre le détester pour cette place de chef qu'il désire/a désiré et l'admiration qu'il ne veut pas s'avouer pour les talents naturels de leader de Ralph. 
Rating : au moins PG-13
- Facultatif : ça peut se passer quelques mois plus tard, ou quelques années. Ou juste après, mais comme tu as dis 'pas de shota' (et que je ne sais pas à partir de quand ça devient du shota pour toi) je pense que laisser la possibilité aux personnages de grandir irait mieux. 

Magic Knight Rayearth - Hikaru/Lantys/Eagle - Relation poly fonctionnelle, fluff
- Détails facultatifs : Version manga, où Hikaru peut revenir quand elle veut et où ça finit bien ! Je voudrais juste les voir en relation poly, où les trois relations entre deu personnages sont traitées, mais le groupe entier donne quelque chose d'encore meilleur. Bonus si Hikaru ne comprend vraiment pas que c'est censé être étrange, un des mecs (au choix) a un peu de malaise internalisé, et l'autre n'a pas de problème personnel avec mais se soucie des regards extérieurs, avec des détails sur comment c'est vu dans leur culture.

Marvel (Journey into Mystery + Agent of Asgard) - Mephisto/Teenage Loki - Mephisto vient réclamer son "prix" pour avoir permis à adult!Loki de reprendre le corps de kid!Loki
- Détails facultatifs : Je ne sais pas si Mephisto demande une rétribution de nature sexuelle ou pas, mais en tout cas j'aimerais qu'il soit sexuellement très agressif. Et que Loki se défende avec toute son astuce, qu'il ne soit pas une victime impuissante - même si bien sûr tu peux décider qu'il perd et doit quand même payer à la fin. Tous les kinks sont appréciés.

Marvel (Jessica Jones + Hawkeye) - Jessica/Luke : Une fic crossover entre Jessica Jones et Hawkeye sur le ton de l'humour noir, faisant se rencontrer et collaborer Jessica et Clint contre la mafia russe en survêt. J'apprécierai la présence de n'importe quel personnage secondaire des deux séries. 

Marvel (Hawkeye, de Matt Fraction) : Pizza Dog !
J’adorerai un point de vue de Pizza Dog et ses aventures un jour que Clint est en mission ! Il peut croiser Deadpool, des Avengers ou d’autres persos (Miss Marvel ?), se rendre utile, se retrouver embarqué dans une histoire dangereuse, sauver des chatons… que sais-je !… Mais toujours avec son point de vue de chien dont l’objectif final est de bouffer les trucs qui sentent bon et de rentrer à la maison faire des câlins à son maître qui en a bien besoin ! :)

Marvel (Captain America) : Steve/Bucky dans le contexte de Poudlard, élèves ou profs, Bucky souffrant d’un sortilège d’amnésie (c’est une suggestion, pas une obligation !) ? Hors contexte Poudlard, dans le monde sorcier plus général, ça marche aussi !
- Tu peux t’éloigner des prompts au fil de ton inspiration sans problème. Le rating est à ta discrétion, tant que ce n’est pas du PWP ;) Ma seule exigence, c’est que ça se termine bien (ou au moins qu’il y a de l’espoir) !

Minor Acts of Heroism – Simon/Sergio/Nilus – DU FLUFF. * erm * Leur relation quand ils sont adultes feraient mon bonheur. Par exemple leur vie quotidienne; Sergio encore tout géné par leur relation et démonstration d'amour alors que ça fait dix piges qu'ils sont ensemble non mais ! 
Facultatif : Ca pourrait être amusant d'avoir ça du point de vue de Simon en train de raconter comment ils se sont mit ensemble à Bradley par exemple...

The Musketeers (BBC) : Porthos/Aramis - Un bon vieux porn slash des familles : lors d'une mission Aramis se retrouve en robe et, si les autres mousquetaires commencent par beaucoup le charier (gentiment, pas d'une façon sexiste), finalement Porthos n'est pas si contre cette idée que ça et ils finissent par coucher ensemble (à voir si c'est un couple officiel ou des fuck-buddies, les deux me vont)
- J'ai rien contre ce qui est détaillé et le fait d'intégrer réellement (ou d'une manière imaginaire) la présence des autres mousquetaires. Si le pitch ne t'inspire pas, pas de soucis pour partir sur un autre scénario.

The Musketeers (BBC) : Porthos/Aramis - Romance platonique/personnage asexuel et comment est-ce que cela est vécu dans un temps où la masculinité passe par la copulation.
- J'ai pas de préférence pour lequel des deux est asexuel. Je veux juste que cela ne vienne surtout pas d'un traumatisme ou quoi que ce soit comme ça. Et asexualité ne veut pas dire absence de tendresse bien sûr.

The Musketeers (BBC) : OT3 entre Athos, Aramis, Porthos - Comment est-ce qu'on peut arriver à être en couple au milieu d'une garnison de mousquetaires et d'un D'Artagnan plus curieux qu'un puppy ?
- Je n'ai rien contre le fluff, la romance et l'érotisme. De même pour les quiproquos, les tentatives d'excuses envers D'Artagnan (qui n'a pas besoin d'être si innocent que ça ^_- ), etc.

The Musketeers : Aramis/Porthos – un petit jeu de domination entre eux ; au début c'est platonique et amical (qui se bat le mieux, échange de vannes) puis ça prend d'autres connotations (Aramis qui essaye de plaquer Porthos contre un mur, Porthos qui presse ses lèvres sur les siennes)
- ça peut aller jusqu'au porn (et même se centrer exclusivement sur du porn, si tu ne te sens pas trop inspirée ? Mais toujours en gardant la dynamique « bataille de pouvoir »)

Les Mystérieuses Cités d’Or : Esteban/Tao - Le retour à la civilisation est difficile. Presque impossible. Alors, ils se cachent et en souffrent. Vont-ils s'en sortir ou leur couple va-t-il se briser ?
- J'aimerais que ça finisse bien quand même.

Les mystérieuses Cités d'Or : Tao/Esteban - Si à l'adolescence, c'était simple d'ignorer les différences de culture, cela devient compliqué avec l'arrivé à l'âge adulte.
- Je suis ok pour les thèmes religieux, l'introspection, l'angst et les amours impossibles, mais j'aimerais bien qu'il y ait une fin positive.

Les mystérieuses Cités d'Or : Tao/Esteban - Comme d'une amitié forte et intense a glissé vers l'amour... Sans qu'ils ne s'en rendent compte... Et sache quoi en faire !
- Je n'ai rien contre le fluff et la romance.

Mythologie égyptienne: Osiris et Nephtys, l'épouse de Seth, commettent un adultère. Seth est fou de jalousie, mais envers qui ? Récit qui reprend des caractéristiques des 4 Dieux de cette légende (quelque soit l'interprétation reprise) de manière a représenter leurs actions via celles-ci de manière poétique. Centré sur Seth, Osiris, Isis et Nephtys mais d'autres personnes secondaires possibles.
Facultatif : Het ou Slash. Relation entre les 4 complexe et pas un simple adultère.

Mythologie égyptienne – (Seth/)Horus, Isis (éventuellement Osiris) – Horus tombe enceint de Seth et c'est la cata, parce qu'il ne sait pas comment l'annoncer à Isis sans que ça fasse un drame familial.
- La prompt peut être traité avec un certain humour, et un peu de fluff. Happy ending de préférence (mais c'est optionnel)

Mythologie égyptienne – Ce que pense le conseil des dieux de toute cette histoire louche de laitue au sperme, avec tous les ragots sur Seth et Horus qui auraient une relation illicites, et merde, ce sont les deux seuls héritiers du trône, et Seth a tué le père d'Horus quand même (et accessoirement, est son oncle, mais bon, ça dans la mythologie égyptienne, c'est normal)


Mythologie judeo-chrétienne – Judas/Jésus, Jésus/Jean – Judas et Jean sont deux fervents admirateurs de Jésus et cherchent tous les deux à obtenir ses faveurs (quitte à se marcher un peu dessus). Mais Judas a l'impression que Jésus a choisi Jean, alors que si Jésus est plus distant avec Judas, c'est justement parce qu'il éprouve pour lui des sentiments qui le troublent.

Mythologie nordique – Loki/Sigyn – Et si le poison du serpent était des souvenirs douloureux. Sigyn tente de les contenir, mais quand la coupe est pleine, les souvenirs frappent Loki. Ce sont des souvenirs cruels, soit des fois où il a été blessé, soit des fois où il a blessé autrui. J'aimerais particulièrement du Loki/Sigyn (par exemple, des petites blessures quotidiennes, comme le fait qu'il la trompe, le fait qu'il l'abandonne pour se terrer quand les dieux le cherchent, qu'elle doive supporter ses humeurs changeantes, sa mauvaise réputation... Mais aussi le fait qu'elle perde certains de ses enfants à cause de lui) – mais tu peux inclure du Odin/Loki (subtext ou pas).

Mythologie nordique, Heimdall, Loki (Heimdall => Loki) : angst, drama, rated T ou M - Heimdall observe souvent Loki. Officiellement parce qu'il ne lui fait pas confiance, officieusement...

Mythologie nordique - Loki et ses enfants - Bonding familial
- détails facultatifs : Cela peut être Loki avec n'importe lequel de ses enfants - Fenrir, Jormungand, Hel, Vali et Narfi, Sleipnir... ou même les enfants tous ensemble. En tout cas, j'aimerais que Loki, contre toute prévision, s'entende bien avec ses enfants (et qu'il n'y ait pas non plus de problème entre Sigyn et les enfants d'un autre lit). Que ce soit en humour fluffy, une scène familiale qui contraste avec le rôle cosmique des personnages, ou que ce soit sur le thème "la destruction du monde est une entreprise familiale", tout me va.

Mythologie vaudou - Erzulie Dantor – Fanart dans une pose de combat
- Détails facultatifs : J'aime l'image d'Erzulie avec son grand couteau et ses cicatrices. Eventuellement en train de protéger une jeune fille (et je n'ai rien contre du Erzulie/la jeune fille, vu qu'elle protège les lesbiennes). Une petite histoire sur le même sujet m'irait aussi.

Neil Gaiman (nouvelles) : plutôt illustrations 
Si tu l'as lue, je suis une très grande fan d'une étude en vert, et j'aimerais bien en voir une illustration. Ce peut être une scène un personnage, la Reine, le narrateur devant la reine, que sais je...

Nimona - Goldenloin/Blackheart : quand ils sont jeunes chevaliers, avant le drame. Quelque chose sur la tension entre eux, les soucis entre l'amitié et la rivalité qui sont des émotions contraires, peut-être les premières fêlures avant le drame qu'on sait...

Nimona - Ballister/Goldenloin - Réécriture de conte (La Belle au Bois Dormant)
- Une réécriture de ce conte (inspirée ou non par la version Disney) avec les personnages de Nimona pourrait être intéressante, avec Goldenloin en prince endormi, et Ballister qui va le secourir (Nimona a ses côtés ?). Ballister peut même être responsable de la malédiction !

Nimona - Nimona et Blackheart : Comment Nimona a décidé que Blackheart était son super-méchant préféré et qu'elle voulait le rejoindre ?
- Détails facultatifs : Cela peut être pour des rumeurs, ou des choses qui se sont vraiment passées. En fanfic c'est très bien, en fanart je verrais bien un article de journal, quelque chose du genre

Noragami – Hiyori et Yukine se sont endormis sous le kotetsu (la table chauffante) et Yato ne sait pas s'il doit les réveiller ou les rejoindre. Il se sent triste et un peu mis de côté, parce qu'Hiyori passe plein de temps avec Yukine et ils font moins attention à lui.
Mais Hiyori se réveille, et attirée par son odeur particulière, elle le ramène avec eux et comme ça il dorment ensemble sur le sol, les jambes chauffées par le kotetsu XD

Notre-Dame de Paris : Gringoire/Clopin - A la Cour des Miracles, Gringoire est sauvé de la pendaison par Esmeralda, et comme Clopin est protecteur, bien sûr qu'il veut en savoir plus sur le 'mari' de sa protégée. Quels sentiments poussent Gringoire à adopter la vie de truand sinon ceux qu'il nourrit pour Clopin ?
Rating : N'importe.

One Punch Man – Saitama/Genos – A propos du fait que Saitama ne peut pas avoir de rapport sexuel parce qu'il a peur de « briser » son partenaire s'il perd le contrôle de sa force. J'aimerais bien quelque chose soit en couple établi, soit en couple en train de se former, et Genos qui se montre rassurant et investi dans sa relation avec Saitama.
- Scène de porn tout à fait acceptée, mais optionnelle. L'important, c'est vraiment les sentiments de Saitama et la façon dont Genos est confronté aux inquiétudes de son maître (pour sa sécurité physique, alors que lui-même n'en a rien à faire)

One Punch Man – Saitama, Mumen Rider, Genos – Mumen paye un coup à boire à Saitama pour le remercier, et Saitama, un peu pompette, confie à quel point c'est dur d'avoir un disciple, parce qu'il veut se montrer à la hauteur et ne pas faire de boulette, alors qu'au fond il n'a pas vraiment confiance en lui, et après tout il a eu une note de merde aux évaluations intellectuelles (pour devenir membre de l'association des héros) alors il ne doit pas être assez intelligent pour apprendre des choses à Genos, qui est déjà classe S (et beau, et intelligent, et populaire XD).
- Bonus point si Genos entend une partie – par exemple Mumen ramène Saitama chez lui et Genos vient les accueillir et capte un bout de la conversation. Mumen peut aussi essayer de réconforter Saitama (ou bien il le laisse vider son sac, comme tu préfères). Si tu veux mettre du ship, ou du sous-entendu de ship, c'est ok, mais en gen c'est très bien aussi.

Pacific Rim (film) : Raleigh/Chuck
La tension est à son comble entre Chuck et Raleigh, leur première altercation les a laissé dans un état d'antagonisme qui ruine l'atmosphère. Quand ils en viennent encore aux mains, on (à toi de voir qui) les oblige à gérer leur différent dans le drift. 
- Rating : au moins PG-13 (encore une fois je veux rien imposer mais bon 8D)
Que vont-ils découvrir sur l'autre, mais surtout comment cette expérience va profondément changer ce qu'ils pensent/ressentent envers l'autre, et leur relation par la suite ?
Libre à toi d'explorer la sexualité de ces deux jeunes toutous enragés. 
COOKIE BONUS : drift sex fufufu

Pacific Rim : Raleigh/Chuck, Raleigh-Mako
Une fic où Herc doit gérer toute l’équipe. Que se passe-t-il après la fermeture de la brèche? Qu’arrive-t-il au programme Jaeger et aux pilotes ? Qu’en feront les gouvernements ? Nouvelle menace, nouveau but ? 
Ou : 
Des scènes de vie à la base, des entraînements qui tourneraient à la compétition entre les pilotes, Mako et Raleigh qui apprennent à se connaitre mieux, les expériences loufoques/ratées/explosives de Newt et Hermann et leurs disputes de vieux couple. 
- Bonus pour la relation conflictuelle entre Raleigh et Chuck : ils développent des sentiments l’un pour l’autre, mais Chuck est fier et orgueilleux, et ne veux pas « perdre » face à lui. L’amitié de Raleigh avec son père n’aidant pas la chose… 

Penny Dreadful : Parce qu’avec des « si », on pourrait refaire la série, je ne peux m’empêcher de me demander : Que ce serait-il passé si Ethan avait découvert ce que Victor a fait à Brona ? Lequel des deux se serait tourné vers Vanessa (ou Malcolm) pour demander des conseils ? Comment le groupe aurait il réagit ? Si sa première Créature avait laissé la vie sauve à la seconde, comment aurait réagi Victor ? Qu’aurait fait Angélique si Dorian ne l’avait pas tuée ? Se serait-elle jointe à lui et Lily, ou se serait-elle tournée vers Victor ? Que de questions… 
- J’ai des sentiments très conflictuels pour Victor en particulier. Il est adorable, mais il a sincèrement besoin d’une bonne paire de claques (peut-être plus que les autres), alors n’hésite pas à le malmener un peu ! Bonus si Victor finit par tomber amoureux de Proteus, ou au moins par devenir très possessif envers lui… Tu peux caser autant de porn et les couples que tu veux !

Penny Dreadful, Vanessa, Sir Malcolm, Sembene - Scènes de vie quotidienne
- J'aimerais beaucoup des tranches de vie pré- ou pendant la série qui explorent la relation entre Vanessa, Sir Malcolm et Sembene et leur vie ensemble. Avec ou sans scènes glauques et/ou horrifiques.

Penny Dreadful - Dorian/Victor/Lily - Victor a pris la décision de réparer ce qu'il a fait et, après s'être armé, il vient chercher Lily chez Dorian dans le but de la détruire. Mais Dorian et elle ont un autre plan (qui implique de séduire Victor, de le rendre tellement fou de plaisir qu'il ne pourra plus penser à rien, et à terme de le garder sous leur coupe pour créer d'autres immortels)
- J'ai envie que Dorian trouve Victor mignon et innocent et que ça l'amuse de le corrompre, tandis que pour Lily c'est surtout un "job". ça peut être un peu dub-con au début, mais
Victor se laisse vite embarquer. Pas de non-con dans tous les cas.


Pushing Daisies - Olive et le groupe - Olive découvre la vérité sur les pouvoirs de Ned
- Détails facultatifs : Post-canon, Olive apprend enfin que Ned peur réveiller les morts. Elle peut l'apprendre par accident où ils peuvent lui dire. Juste une conversation, ou un scénario de type enquête comme dans le canon, mais j'aimerais quelque chose de plutôt léger.

Rick and Morty – Summer sort avec le Diable, et quand elle le présente à sa famille, tout ce qu'ils trouvent à redire, c'est son âge !
- Je voudrais une petite fanfic courte, humoristique, où le Diable fait bonne impression à tout le monde, et Rick boude en essayant de le décrédibiliser – par exemple en faisant ressortir sa vraie nature de fauteur de troubles. Si tu es à l'aise avec ça, tu peux faire une grosse part de dialogue, ça ne me dérange pas:)

Rick & Morty - Rick/Unity : backstory - Comment ils se sont rencontrés à l'époque où Unity ne contrôlait qu'un village ou assimilé, où ils étaient jeunes et défiaient la morale tous les deux.
- Détails facultatifs : La façon dont Unity dit "you won't change" laisse penser qu'elle a essayé de posséder Rick et que pour une raison quelconque il a réussi à s'en tirer tout seul, et que ça fait partie de ce qui l'a marquée chez lui. Si cette piste ne t'inspire pas, une histoire où ils ont rencontré un peu d'opposition, soit des pauvres forces de l'ordre incompétentes et débordées, soit au contraire des méchants encore pires qu'eux.

Rick & Morty - evil!Morty/alternate!Rick : Porn. Une fic où evil!Morty avait un crush sur son Rick et n'en a jamais reçu la moindre affection. Il utilise son appareil de contrôle sur le Rick de l'épisode 1x10 pour assouvir ses frustrations et ses caprices.
- Détails facultatifs : Son Rick peut l'avoir abandonné, ou abusé. Il peut y avoir eu du sexe mais pas comme il voudrait, ou pas du tout... Tous les headcanons sur evil!Morty sont bienvenus, en particulier sur comment il a réussi à devenir assez doué pour prendre le contrôle. Aussi, ton choix pour si le Rick contrôlé est un robot qui ne compte plus comme vivant, peut avoir ses émotions contrôlées, ou juste ses actes et est conscient tout le temps. Je veux juste mon mind control porn non-con underage sale, avec de la psychologie tordue.

La route d'Eldorado, Tullio/Miguel : La première fois est étrange, le jour qui suit encore plus (pas forcément de sexe explicite, plus des rapides flashbacks de comment la situation a dérapé...)

Royal Doll Orchestra – Berthié/Rutile : Une courte fic sur le moment où Rutile décide sciemment de laisser Berthié être dévoré, pour se délivrer de son emprise. La peur et les remords. Le soulagement aussi.

Royal Doll Orchestra - Berthié/Rutile : Pour contrôler les pulsions violentes de Berthié, il est arrivé que Rutile cède à ses caprices, mais toujours pour le regretter ensuite. Sur le coup, c'est agréable d'être désiré, mais il n'y a pas d'amour dans le regard de Berthié. Juste du désir et de la possessivité.
- Ses caprices peuvent être d'ordre sexuel, ou « romantique » glauque (genre parodie de couple, alors que la complicité n'y est pas). En tout cas, dans la tête de Rutile, c'est malsain, mais il n'arrive pas à s'empêcher d'y trouver un certain plaisir pervers.

Saga - Hazel, Sophie et Lying Cat – Dessin d'un moment de détente
- J'aimerais bien un moment de pause (sans doute pas canon du tout) pour ces trois personnages, par exemple allongés ensemble au soleil, dans ton style ou celui du comic ou comme tu le sens.

Sense8 : Couples canons. Comment le fait d’avoir sept autres personnes dans leur tête les influence, les fait évoluer. Parfois dans le bon sens et d’autre fois non. 

Sense8 - Amanita et les livres : Amanita qui compare sa vie à tous les livres qu'elle a lus
- Détails facultatifs : Elle est libraire, elle semble avoir lu beaucoup. Les liens psychiques ? Entendu parler. Nomi ? Ressemble à ses héroïnes préférées (mais en mieux). En gros, j'aimerais un point de vue d'Amanita qui raconte une partie des aventures de la saison 1 (un extrait ou en rétrospection) en faisant des parallèles avec des livres tout le temps. Amanita/Nomi, bien sûr.

Sense8 - Nomi, Sun, Kala, Riley + les autres sensates - Cinq fois où les filles du cluster se sont entraidées
- J'aimerais bien quelques scènes sur les femmes du clusters, les voir échanger, s'entraider, leur relation évoluer. Les autres sensates sont bien évidemment les bienvenus et peuvent aider aussi, de même que leurs moitiés (je shippe tous les couples que tu mentionnes de toute façon).

Seul sur Mars. Post-film/livre. Le Hermes est de retour sur Terre, Marc a été seul pendant des mois et est à peine réhabitué à la présence de personnes autour de lui sauf l'équipage qui l'a soutenu pendant le retour. Peur de la foule, des éclats de voix et il ne supporte pas d'être enfermé par la Nasa pour des tests et des interrogatoires. Mais l'équipage est là pour le soutenir... voir même le kidnapper ?
Facultatif : relation par forcément saine entre Marc et certains membres de l'équipage d'un point du vu extérieur ou au standard (mais tant que ça l'aide, qui peut juger ?). Tout rating.

Seul sur Mars : Marc Watney, pauvre garçon à qui il n'arrive que des misères, en bricolant deux modules différents pour essayer de produire de l'énergie, ne trouve rien de mieux que de provoquer une très bizarre explosion et de se retrouver deux cent ans dans le futur, en pleine colonisation de Mars !


Seven Days : okay, alors imaginons un omegaverse dans lequel les alphas et omégas sont un petits pourcentage de la population. Seryo est populaire grâce aux phéromones qu'il émet (alpha ou oméga) et Yuzuru est l'exact opposé (oméga ou alpha), donc il est lui aussi très attiré, mais en même temps il lutte contre son instinct. Seryo le séduit pendant la semaine où ils sortent ensemble...mais Yuzuru se demande s'il est comme ça avec lui parce qu'ils sont « compatibles » en tant que couple alpha-oméga, ou s'il aime sa personnalité (évidemment que oui !)
- Fluff recommandé

Seven Days – Seryo/Yuzuru – Yuzuru se met à travailler dans un café à temps partiel pour payer ses études à la fac, et Seryo, alors qu'ils vivent déjà ensemble, vient le voir à son travail et constate que des filles viennent dans le café rien que pour voir Yuzuru. Et c'est vrai qu'il a belle allure dans son uniforme de serveur, mais Seryo est jaloux.

Shadowhunters (TV) - Raphael/Simon - Raphael a le béguin pour Simon et le vit assez mal
- Un Raphael tout en conflit interne, parce que bon, il est sensé veiller (un peu) sur Simon, pas rêver d'une relation, surtout que ce serait sans doute contraire aux intérêts des vampires, et puis, il n'a pas que ça à faire. En revanche, faire savoir à Simon que ce serait bien qu'il passe un peu plus de temps auprès des siens, ça, c'est tout à fait faisable

Shadowhunters (TV) - Magnus/Alec, Clary/Izzy, Raphael/Simon, tous les persos que tu veux - AU Poudlard.
- Tout le monde est à Poudlard et dans diverses maisons, ça pourrait être très drôle ! Magnus est super doué en magie et tente depuis des années de convaincre Alec qu'il pourrait lui donner des cours particuliers. Raphael est dans la classe de Magnus et repère le meilleur pote de la (future ?) copine de la soeur d'Alec. Mais ce ne sont que des idées :)

Shakespeare (Hamlet) - Hamlet/ Ophelia
La scène dont parle Ophelia (Acte 2 Scène 1) où Hamlet vient la voir et se comporte de manière très bizarre et effrayante avec elle. 
Point de vue d'Hamlet ou non, mais inclure les pensées du jeune homme, surtout vis à vis de son désir d'éloigner Ophélia de lui.
Rating : whatever

Shakespeare (Hamlet) - Hamlet/Laertes - Laertes veut la mort d'Hamlet, plus que tout au monde. Il est la raison de toutes ses douleurs, la perte de son père, le suicide de sa soeur et la déchirure de son coeur. 
Leur amour était impossible, dès leurs premières passions ils avaient su qu'ils devaient tout faire pour y renoncer sans jamais pouvoir vraiment s'y soustraire. C'est le coeur ainsi meurtri que Laertes était parti en France, dans l'espoir de s'affranchir de ce désir insensé. La pire décision de sa vie. Il est trop tardquand il revient enfin, son père est mort, sa soeur en a perdu la raison et le pire de tout, un seul être est responsable de tant de désolation : Hamlet. L'amour qu'il ressent pour le jeune homme se noircit définitivement de haine et de chagrin quand il apprend la mort d'Ophelia. Il est alors facile pour Claudius de distiller son poison et de gorger Laertes du désir sanguinaire de vengeance. Hamlet mérite la mort. Pour celle qu'il a semé sur son chemin, celle qu'il a laissé derrière ses pas ... Et celle qu'il inflige inlassablement depuis ce jour où, sous les branches d'un saule, Hamlet s'était donné à lui.
Rating : M minimum


Sinbad et la Légende des Sept Mers – Marina/Proteus/Sinbad – L'OT3 se mettant ensemble ou déjà ensemble sur fond de quête pour sauver Syracuse (encore...)
Facultatif : Psychic-bond is cool ! Présence de Kale (et des autres membres de l'équipage fortement appréciée), de même que la relation entre Marina, Proteus, Sinbad perturbant grandement leurs ennemis (dur de trouver où appuyer pour faire mal quand il n'y a pas de troisième roue du carrosse)

Starfighter : Cain/Abel – On vient d'apprendre qu'Abel aimerait bien un threesome (je ne doute pas qu'Hamlet va bientôt nous en pondre un). J'aimerais le récit d'un rêve érotique d'Abel, dans lequel il couche avec plusieurs hommes, puis Cain apparaît dans son rêve, lui dit des trucs et Abel se réveille en réalisant que la voix de Cain est réel et qu'il est en train de le toucher (normalement après ce genre de rêve, Abel doit être plus que partant XD)
- Pas de référence au jeu vidéo, et rating libre

Starfighter – Cain/Abel – Petit jeu de soumission qui permet à Cain de reprendre un peu de contrôle : certes, au combat, c'est le navigateur qui prend les décisions, mais au lit, c'est le combattant qui décide !
- Evidemment, tout est consensuel : Abel est plus que ravi de participer. On peut avoir la scène de combat spatial avant, pour montrer le contraste des deux dynamiques. Tu peux faire du sexe, ou du dialogue préliminaire au sexe, ou les deux, bref à toi de voir. Dans le jeu, il peut y avoir un peu de brutalité, genre fessée ou tirage de cheveux, je n'ai pas de limite spécifique.

Starfighter (webcomic) : Cain/Abel - Un bon vieux porn slash des familles : lors d'une mission, la tension est trop forte et alors qu'ils ne sont pas seuls, ils doivent trouver le moyen de pouvoir coucher ensemble (le côté voyeurisme/exhibitionnisme potentiel ne me dérange pas, même si je préfèrerais que ce soit avec des OCs plutôt qu'avec des personnages existant déjà dans le webcomic).
- J'ai rien contre ce qui est détaillé et dans l'esprit du comics (même les côtés un peu BDSM du début). Si le pitch ne t'inspire pas, pas de soucis pour partir sur un autre scénario.

Tintin. À cette époque les sentiments envers une personne de même sexe n'était pas accepté ni même envisagé, mais Haddock ne peut pas s'empêcher d'en avoir pour Tintin. Il essaye de s'en débarrasser quand il n'est pas là avec la boisson, mais il a oublié entre-temps que l'alcool déliait les langues.
Facultatif : "Déliage" de langue en public ou non, peut être une introspection sous l'alcool ou une confession imprévue.

Tintin: Tintin/Tchang. Tchang, devenu adulte, vient terminer ses études dans la plus bizarre des spécialités en Europe. C'est l'occasion de revoir Tintin et de découvrir que, d'égaux à égaux, les choses sont bien différentes et que Tintin lui même peut se laisser tenter, quand il ne craint plus d'abuser.

Les Trois Mousquetaires (gen) : Une fic sur les Trois Mousquetaires mettant en scène l'intégration progressive de d'Artagnan dans l'équipe par les inséparables, en gen. Angst possible.

Le Visiteur du Futur (Ralph/Visiteur/Henry réel ou non) : une fic humoristique Visiteur du Futur où Ralph, suite à un malentendu culturel se met à croire que le Visiteur et Henry cherchent à le séduire et ne sait pas s'il doit paniquer, se montrer flatté, refuser ou accepter. Dénouement à la libre convenance de l'écrivain. 

Young Avengers - Billy/Teddy (Wanda, Tommy, Vif Argent, Magneto (?)) : Après avoir failli causer une énième fin du monde, Billy déprime et part se réfugier sa mère. Teddy veut le voir (en angst ou humour crack)

Young Avengers - Speed/Prodigy - Les problèmes de Speed pour s'engager
- Détails facultatifs : Tommy voit leur relation comme une histoire d'amis qui s'embrassent et couchent ensemble. David était okay pour cela au début mais il commence à avoir des sentiments, et Tommy a du mal à s'engager dans une relation. Cela peut finir comme tu veux : rupture, amour réciproque, relation poly, rester dans une relation malsaine... Je suis tout à fait intéressée par mentionner l'internement de Tommy, mais pas de bashing même indirect de Coat-of-arms, je l'aime beaucoup.

Session 2016 terminée !!

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Salut tout le monde !!

Eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin ! La session 2016 d'obscur échange est close ! Tout le monde a reçu quelque chose (sauf la plupart des abandons, évidemment - maaaais certains ont eu des choses quand même (/ ‘з’)/ )

Comme je le disais dans le dernier post, cette année, ça a été un peu les Hunger Games : 5 abandons en tout !
De fait, niveau organisation, ça a été un peu compliqué, donc je vais sans doute prendre des vacances pour la session 2017 et laisser flo_nelja aux commandes (qui a d'ailleurs aidé à poster les dernières fics, pour cette session 2016, un grand merci à elle) ! Si vous êtes encore partants en 2017 bien sûr !! ヽ( ・∀・)ノ


Vous pouvez dès à présent reposter vos différentes oeuvres sur les internets ! (n'oubliez pas, ceux qui postent sur AO3, que nous avons une collection obscur_echange)

Mais levons un peu l'anonymat !
camille_miko
jainas
ychantilly
flo_nelja
andersandrew
taraxacumoff
jyanadavega
Crowny
shakeskp
milith
ysten
heera_ookami
master_of_mad
marryblack
eilishande
dianajess
flojiro
kethry_raven
gribouille


Le Gros Tas Mou a été posté : partie A-I et partie J-Y, et la Masterlist des oeuvres 2016 est disponible !

Vous pouvez bien sûr continuer d'écrire/de dessiner autant qu'il vous plaira à partir des prompts ! Pour les poster dans la communauté, il suffit de prendre contact avec moi ou flo_nelja afin que nous postions à votre place !!


A bientôt les gens !!! (*•̀ᴗ•́*)و

Session 2017

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Bonjour !
Nos nombres diminuent, mais est-ce qu'il y a encore assez de gens motivés pour organiser une session cette année ?

Un petit contretemps...

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Je n'ai pas obtenu les détails des nouveaux termes de service qu'on doit signer autrement qu'en russe. Je veux dire, cela fait référence à des lois russes que je ne connais pas.

Est-ce que des gens comptent quitter LJ pour cela et encouragent à déplacer la communauté ?

Est-ce que des gens savent les détails de ce qui se passe, et pourraient dire s'il y a des raisons de s'inquiéter ou pas ?

Nomination des fandoms

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Bonjour !

D'abord, une nouvelle : la communauté a été copiée sur dreamwidth. Vous pouvez lire sur l'un ou l'autre site, et vous pourrez participer sur l'un ou l'autre site.

Nous allons commencer la phase de nomination des fandoms. Vous avez deux semaines, jusqu'au 24 avril.

Les fandoms suivants ont déjà eu une demande l'an dernier, et n'ont donc pas à être nominés.



Agent Carter
Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E
L’aigle de la neuvième légion / Eagle of the Ninth
American Gods
Amicalement vôtre
Anastasia
The Ancient Magus Bride
Antigone

Batman V Superman
Les bleus : premiers pas dans la police

Candélabres
Candice Renoir
Captive Prince
Carmilla (websérie)
Chester 5000 XYV
Les Chroniques de Pern
Cockroach inc.
Contes
Constantine (TV)

Daredevil (TV)
Deadpool (film)
Disney (sauf Tangled et Frozen)
Les Disssociés
Dogma
Don Camillo
Dragon Age Inquisition

Elementary
Les enfants loups
Les enquêtes de Miss Fisher
L'étrange pouvoir de Norman / Paranorman

Fables (comics)
Fred Vargas
Les frères Karamazov

Genghis Khan (clip)
Ghibli (sauf Chihiro)
Gotham

Hansel & Gretel : Witch Hunters
Hook
La Horde du Contrevent

Indiana Jones
Insaisissables
In the flesh
iZombie

Jupiter: Le Destin de l'Univers / Jupiter Ascending

Kung fu panda

Left 4 Dead 2
La légende de Manolo
Legends of Tomorrow
The Losers
Lucifer

Mad Max
Sa Majesté des Mouches / Lord of the Flies
Magic Knight Rayearth
Marvel comics (saux X-men, Avengers, Iron Man, Spider-man, Deadpool)

Minor Acts of Heroism
The Musketeers (BBC)
Les Mystérieuses Cités d’Or
Mythologie égyptienne
Mythologie nordique
Mythologie vaudou

Neil Gaiman (nouvelles)
Nimona
Noragami
Notre-Dame de Paris

One Punch Man

Pacific Rim
Penny Dreadful
Pushing Daisies

Rick & Morty
La route d'Eldorado
Royal Doll Orchestra

Saga
Sense8
Seul sur Mars / The Martian
Seven Days
Shadowhunters (TV)
Shakespeare
Sinbad et la Légende des Sept Mers
Starfighter

Tiger & Bunny
Tintin
Les Trois Mousquetaires

Le Visiteur du Futur



Ne sont plus considérés comme obscurs : Arrow (tv), The Flash (tv), Mythologie judéo-chrétienne / Bible,

Les règles sont :

- Tout le monde suggère autant de fandoms qu'il le veut, après avoir vérifié qu'ils étaient obscurs et n'étaient pas déjà retenus, bien entendu.

- Le critère pour "obscur" est "moins d'une page de fanfictions en français sur ff.net et sur AO3" (donc 25 fanfictions), mais cela ne vaut pas pour ceux où tout est écrit par le même auteur, ou à l'inverse pour ceux qui ont moins d'une page, certes, mais sont énormes (en français) sur LJ.
- Cette étape n'est pas obligatoire pour participer ensuite, et ne consiste pas non plus un engagement à cette session. Elle donne juste davantage de chances de trouver les fandoms qui nous intéressent dans la liste, ensuite.

- Tous les types de fandoms sont acceptés : livres, films, anime, manga, séries télé, jeux, comics, BD, cartoons, webcomics, clips, sagas mp3, et autres originaux web... Pas de RPF, en revanche, même si les versions fictionnelles de personnages historiques sont acceptées.

- Un fandom sera retenu s'il est nommé au moins deux fois, donc n'hésitez pas à vous inspirer des listes des autres !

Planning de cette année

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Bonjour !

La nomination des fandoms durera encore une semaine, et se terminera le 24 avrilà minuit

Du 25 avril au 9 mai, vous pourrez envoyez vos fiches (qui seront postées le 10, si tout va bien)

Du 11 mai au 25 mai, vous enverrez vos prompts, qui seront distribués à la fin du mois de mai.

Et enfin, vos oeuvres devront être rendues avant le 1er septembre

Bonne journée, et n'oubliez pas de continuer à nominer des fandoms !
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